tag:blogger.com,1999:blog-87260589036735799582024-03-18T04:03:31.831+01:00Billets du Temps Perdu « La parole n'est pas faite pour couvrir la vérité, mais pour la dire. »
José MartiMaryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.comBlogger799125tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-41983493900583311992023-03-23T19:26:00.001+01:002023-03-23T19:26:24.497+01:00OTAN, gendarme mondial<p> </p><div align="center"><h2 align="center"><br /></h2><h2 align="center"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGxcqLSUxK0oLCtJ6EoBTFC4Eia55qQgmyRRmGZhlp8wXDgQM8bPEAyBQdZ_0ohIAbIu20hBOffGXUqGBmSTT2dKHnEMiLb7AZ8llxBDjTs8hquwIYPvN0twlCXfBg6ZlwNatt6DBUWnHQhxm5YMrfLQBOHkex6NKhyoFQAqOSBMQLt5HEtkf1lLf6A/s620/fidel-castro.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="620" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGxcqLSUxK0oLCtJ6EoBTFC4Eia55qQgmyRRmGZhlp8wXDgQM8bPEAyBQdZ_0ohIAbIu20hBOffGXUqGBmSTT2dKHnEMiLb7AZ8llxBDjTs8hquwIYPvN0twlCXfBg6ZlwNatt6DBUWnHQhxm5YMrfLQBOHkex6NKhyoFQAqOSBMQLt5HEtkf1lLf6A/s320/fidel-castro.jpeg" width="320" /></a></div><br />RÉFLEXIONS DE</h2><h2>FIDEL CASTRO<br /></h2></div><div align="center"><br /><h2><br /></h2><h2><br /></h2><span style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Bien des gens ont un haut-le-cœur rien que d’entendre nommer cette organisation.</span></span></div><div><p align="justify" style="line-height: 24px;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />Les vingt-huit membres de cette institution militariste, engendrée par les États-Unis, ont décidé, le vendredi 19 novembre 2010 à Lisbonne (Portugal), de créer ce qu’ils ont qualifié cyniquement de « nouvelle OTAN ».<br /><br />L’ « antérieure » a vu le jour après la Deuxième Guerre mondiale, comme instrument de la Guerre froide déclenchée par l’impérialisme contre l’Union soviétique, le pays qui avait payé sa victoire sur le nazisme de plusieurs dizaines de millions de vies et d’une destruction colossale.<br /><br />Les États-Unis mobilisèrent contre l’URSS, en même temps qu’une partie saine de la population européenne, l’extrême droite et toute la lie nazi-fasciste d’Europe, bourrée de haine et prête à tirer profit des erreurs commises par les dirigeants soviétiques après la mort de Lénine.<br /><br />Le peuple soviétique fut capable, au prix d’énormes sacrifices, de préserver la parité nucléaire et d’appuyer la lutte de libération nationale de nombreux peuples, malgré les efforts que les États européens consentaient pour maintenir le système colonial imposé par la force au cours des siècles et qui s’allièrent dans l’après-guerre à l’impérialisme yankee quand celui-ci prit les rênes de la contre-révolution dans le monde.<br /><br />L’opinion mondiale a reçu en à peine dix jours – moins de deux semaines – trois grandes leçons inoubliables : le G-20(Séoul), l’APEC (Yokohma) et l’OTAN (Lisbonne), de sorte que tous les honnêtes gens sachant lire et écrire et dont les cerveaux n’ont pas été castrés par les réflexes conditionnés que favorise l’appareil médiatique de l’impérialisme peuvent avoir une idée réelle des problèmes qui flagellent aujourd’hui l’humanité.<br /><br />À Lisbonne, les chefs d’État n’ont pas prononcé un seul mot capable de transmettre de l’espoir aux milliards de personnes qui souffrent de la pauvreté, du sous-développement, de la pénurie d’aliments, de logements, de santé, d’éducation et d’emplois.<br /><br />Au contraire, le personnage infatué de lui-même qui fait fonction de chef de la mafia militaire de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré, sur un ton de chefaillon nazi, que le « nouveau concept stratégique » permettait d’ « opérer n’importe où dans le monde ». Ce n’est pas pour rien que le gouvernement turc a failli bloquer sa nomination quand ce néolibéral danois, alors Premier ministre, avait, arguant de la liberté de la presse, défendu en avril 2009 les auteurs de graves offenses au prophète Mahomet, respecté par tous les musulmans.<br /><br />Bien des gens dans le monde se rappellent les relations de coopération étroites nouées entre le gouvernement danois et les « envahisseurs » nazis durant la Deuxième Guerre mondiale.<br /><br />L’OTAN, cet oiseau de proie incubé dans le nid de l’Empire yankee, dotée d’armes nucléaires tactiques qui peuvent être plusieurs fois plus destructrices que la bombe qui fit disparaître Hiroshima, s’est compromise aux côtés des USA dans la guerre génocidaire d’Afghanistan, encore plus complexe que l’équipée du Kosovo et que la guerre contre la Serbie où elle bombarda Belgrade et où elle aurait frôlé le désastre si le gouvernement de ce pays était resté ferme au lieu de faire confiance aux institutions de justice internationale de La Haye.<br /><br />L’infâme Déclaration de Lisbonne affirme d’une manière vague et abstraite à l’un de ses points : « Soutien à la stabilité régionale, aux valeurs démocratiques, à la sécurité et à l’intégration de l’espace euro-atlantique dans les Balkans… La mission au Kosovo s’oriente vers une présence plus réduite et plus souple. » Maintenant !<br /><br />La Russie ne pourra pas non plus oublier si facilement que, quand Eltsine désintégra l’URSS, les USA en profitèrent pour avancer les frontières de l’OTAN et ses bases d’attaque nucléaire vers le cœur de ce pays, depuis l’Europe et l’Asie.<br /><br />Ces nouvelles installations militaires menaçaient aussi la République populaire de Chine et d’autres pays asiatiques.<br /><br />Quand ceci se passait (1991), des centaines de SS-19, de SS-20 et d’autres armes soviétiques puissantes pouvaient frapper en quelques minutes les bases militaires des USA et de l’OTAN en Europe. Aucun secrétaire général de l’OTAN n’aurait osé parler avec autant d’arrogance que ce Rasmussen.<br /><br />Le premier accord concernant la limitation des armes nucléaires fut souscrit à une date aussi lointaine que le 26 mai 1972, entre le président étasunien Richard Nixon et le secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique, Leonid Brejnev, en vue de limiter le nombre de missiles balistiques antibalistiques (traité ABM) et de défendre certains points contre des missiles équipés d’ogives nucléaires.<br /><br />Brejnev et Carter signèrent à Vienne, en 1979, de nouveaux accords connus comme SALT II, que le Sénat étasunien refusa toutefois de ratifier.<br /><br />Le nouveau réarmement promu par Reagan, autrement dit l’Initiative de défense stratégique, liquida définitivement les accords SALT. Et la CIA avait déjà fait exploser le gazoduc sibérien.<br /><br />Un nouvel accord fut toutefois signé en 1991 entre Bush père et Gorbatchev, cinq mois avant l’effondrement de l’URSS et alors que le camp socialiste n’existait déjà plus. Les pays que l’Armée rouge avait libérés de l’occupation nazie ne furent même pas capables de maintenir leur indépendance. Des gouvernements de droite qui accédèrent au pouvoir entrèrent avec armes et bagages dans l’OTAN et tombèrent aux mains des États-Unis. Celui de la RDA qui, sous la direction d’Erich Honecker, avait fait de grands efforts, ne put vaincre l’offensive idéologique et consumériste lancée depuis la capitale qu’occupaient les troupes occidentales.<br /><br />Virtuellement maîtres du monde, les USA renforcèrent leur politique aventurière et guerrière.<br /><br />Au terme d’une évolution bien manipulée, l’URSS se désintégra. Le coup de grâce fut assené par Boris Eltsine, le 8 décembre 1991, quand, en sa qualité de président de la Fédération de Russie, il déclara que l’URSS avait cessé d’exister. Le 25 décembre, le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau fut amené sur le Kremlin. Un troisième accord sur les armes stratégiques fut alors signé entre George H. W. Bush et Boris Eltsine, le 3 janvier 1993, qui interdisait le recours aux missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) à ogives multiples et qui fut ratifié par le Sénat étasunien, le 26 janvier 1993, par 87 voix contre 4.<br /><br />La Russie avait hérité la science et la technologie de l’Union soviétique – laquelle, malgré la guerre et les énormes sacrifices qu’elle impliqua, fut capable d’égaler en pouvoir l’immense et riche Empire yankee – de la victoire sur le fascisme, des traditions, de la culture et des gloires du peuple russe.<br /><br />Par la guerre contre la Serbie, un peuple slave, l’OTAN avait durement entamé la sécurité du peuple russe, ce qu’aucun gouvernement ne pouvait se payer le luxe d’oublier.<br /><br />La Douma russe, indignée par la première guerre contre l’Iraq et par celle du Kosovo durant laquelle l’OTAN avait bombardé le peuple serbe, se refusa à ratifier le START II et ne le fit qu’en 2000, et, dans ce cas, pour tenter de sauver le traité ABM que les Yankees, à cette date, n’avaient pas d’intérêt à maintenir.<br /><br />Les USA s’efforcent d’utiliser leurs énormes ressources médiatiques pour tromper et duper l’opinion publique mondiale.<br /><br />L’administration étasunienne traverse une étape difficile par suite de ses équipées militaires. Absolument tous les pays de l’OTAN ainsi que, dans une plus ou moins grande mesure, des pays riches et industrialisés comme le Japon et l’Australie, et d’autres du Tiers-monde, sont compromis dans la guerre de l’Afghanistan, dont la boucherie suscite la répugnance et la haine des peuples concernés.<br /><br />Quelle est l’essence de l’accord signé en avril dernier entre les USA et la Russie ? Les deux parties se sont engagées à réduire le nombre d’ogives nucléaires stratégiques à 1 550. Des ogives nucléaires que possèdent la France, le Royaume-Uni et Israël et qui peuvent toutes frapper la Russie, pas un mot. Pas un mot non plus des armes nucléaires tactiques dont certaines sont plus puissantes que la bombe qui rasa Hiroshima. Pas un mot de la capacité destructive de nombreuses armes classiques, des armes radioélectriques et d’autres systèmes d’armements auxquels les USA allouent des sommes toujours accrues, au point que leur budget militaire dépasse aujourd’hui celui de toutes les autres nations du monde ensemble. Les deux gouvernements savent, et peut-être bien d’autres de ceux qui se sont réunis à Lisbonne, qu’une troisième guerre mondiale serait la dernière. Quelles illusions peuvent bien se faire les membres de l’OTAN ? Quelle tranquillité l’humanité peut-elle tirer de cette réunion ? Quel bénéfice peut-elle apporter aux pays du Tiers-monde, voire à l’économie mondiale ?<br /><br />Ces chefs d’État ne peuvent même pas offrir l’espoir que la crise économique mondiale sera surmontée, ou que la situation s’améliorera et pour combien de temps. La dette publique totale des USA, à savoir non seulement celle du gouvernement fédéral, mais celle des autres institutions publiques et privées, se chiffre d’ores et déjà à 58 billions de dollars, ce qui équivaut au PIB mondial de 2009. Ceux qui se sont réunis à Lisbonne se sont-ils demandé par hasard d’où sortaient ces ressources fabuleuses ? La réponse est pourtant toute simple : de l’économie de tous les autres peuples du monde auxquels les USA ont refilé, unilatéralement, du vulgaire papier converti en devise qui, depuis quarante ans, n’a plus aucun aval en or dont la valeur est aujourd’hui quarante fois supérieure. Et ce pays dispose toutefois du pouvoir de veto au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale. Pourquoi ces messieurs n’ont-ils pas discuté de tout ça au Portugal ?<br /><br />L’espoir des USA, de l’OTAN et de leurs alliés de retirer leurs troupes d’Afghanistan est chimérique. Ils devront abandonner ce pays avant de remettre, vaincus, le pouvoir à la résistance afghane. Les alliés mêmes des États-Unis commencent à reconnaître que cette guerre pourrait durer des dizaines d’années. L’OTAN est-elle prête à rester là-bas si longtemps ? Les citoyens de chaque pays impliqué le permettront-ils ? Ces messieurs ne devraient pas oublier qu’un pays très peuplé, le Pakistan partage une frontière commune d’origine coloniale avec l’Afghanistan et qu’une partie pas si négligeable de ses habitants a une origine commune.<br /><br />Je ne critique pas Medvedev, qui fait bien de tenter de limiter la quantité d’ogives nucléaires braquées sur son pays. Barack Obama, lui, ne peut inventer la moindre justification. Celle selon laquelle ce bouclier nucléaire antimissile, déployé à un coût colossal, vise à protéger l’Europe et la Russie des fusées provenant d’un pays, l’Iran, qui ne possède même pas un engin nucléaire tactique, est tout simplement grotesque. Même les bandes dessinées ne vont pas si loin !<br /><br />Obama a d’ores et déjà admis qu’il pourrait très bien ajourner sa promesse de retirer les soldats étasuniens d’Afghanistan et que l’impôt sur les grosses fortunes pourrait être annulé sans retard. Après le Prix Nobel, il faudrait lui concéder celui de « meilleur charmeur de serpents ».<br /><br />Compte tenu de l’autobiographie de W. Bush qu’un rédacteur intelligent a rédigée à sa place et qui est déjà un best-seller, pourquoi ne lui a-t-on pas fait l’honneur de l’inviter à Lisbonne ? L’extrême droite européenne, le Tea Party de là-bas, en aurait été assurément ravie.<br /><br /><br />Fidel Castro Ruz<br />La Havane, Cuba. Le 20 novembre 2010</span></p></div>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-68745454211000795772023-01-14T00:36:00.000+01:002023-01-14T00:36:12.496+01:00La Russie se réveille du charme de la soumission à l’Occident<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWPBE2-H1muAfjOJNuVBPZ0Qi5xwGcwE2XABNubQtcMkADQnFq4zKFFxMRfB63PBh_GNfMCK21mH4_mOw4uX5nGCqJCs-2-nZbTr1onW-G67KYssEztrshKFOoGa-8IhOLZNqXyRWA3eqoujONodYJg1-M01fyMP8OTAcAOQi-h5CAhvg6IqZhuc-MuA/s1200/la-russie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="630" data-original-width="1200" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWPBE2-H1muAfjOJNuVBPZ0Qi5xwGcwE2XABNubQtcMkADQnFq4zKFFxMRfB63PBh_GNfMCK21mH4_mOw4uX5nGCqJCs-2-nZbTr1onW-G67KYssEztrshKFOoGa-8IhOLZNqXyRWA3eqoujONodYJg1-M01fyMP8OTAcAOQi-h5CAhvg6IqZhuc-MuA/w400-h210/la-russie.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="background-color: white; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 25px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La Russie se réveille du charme de la soumission à l’Occident, de la glorification de son idéologie et de l’adulation de ses modèles. Le dédain et les efforts à peine dissimulés des États-Unis pour mettre la Russie au pas ont largement contribué à cette tendance. Tout comme le monde colonisé s’est levé pour se débarrasser des chaînes de la domination coloniale, la Russie se libère de la camisole de force mentale des trente dernières années. Le patriotisme, le bénévolat et les préoccupations sociales font un retour en force.</span></p><p style="background-color: white; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 25px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le conflit en Ukraine a catalysé cette transition d’importance historique. La décolonisation a atteint le discours de politique étrangère de la Russie. Poutine et Lavrov ne font plus référence à « nos partenaires occidentaux » car une vraie guerre se déroule entre la Russie et l’OTAN, ce que les responsables russes, ukrainiens et occidentaux admettent désormais ouvertement.</span></p><p style="background-color: white; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 25px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les dirigeants russes ont beau critiquer leurs prédécesseurs soviétiques, ils sont confrontés à des défis similaires, voire plus redoutables. Alors qu’ils tentent de consolider des alliances et d’en chercher de nouvelles, ils invoquent l’héritage soviétique de soutien à l’anticolonialisme.</span></p><p style="background-color: white; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 25px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">De nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine ont longtemps nourri des aspirations à la souveraineté nationale et à un monde multipolaire. Aujourd’hui, la Russie les encourage à reprendre leur lutte contre l’hégémonie occidentale. Ces pays n’ont pas adhéré aux sanctions occidentales contre la Russie et observent de près la façon dont elle fait face à l’Occident collectif. Ainsi, les tentatives de décolonisation mentale et économique de la Russie ne peuvent qu’encourager la décolonisation ailleurs.</span></p><p style="background-color: white; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 25px; text-align: right;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><a href="https://www.pressenza.com/fr/2023/01/la-decolonisation-de-la-russie-et-ses-ramifications/"><b><i>article entier </i></b></a></span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-45135018976976628712023-01-12T16:26:00.002+01:002023-01-12T16:26:42.496+01:00USA : le retour du maccarthysme ? <p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEintfy_7Qu3mRYdvxSEjuO_-7NfMhlpJstN_e-Jb4AOYNvAHaiZ1ZAVXHN1X86c2Zgyq3pEAOV4bRxLpRc2M8uiD9sFve06RSLVsb55i_gVLu-p7j-zifqNWDaEUJPqlTktCHXeuWHm8cgGJfuQT_nGTQ8Q962-dpAjUrLFt15IWYLbhGRdLn14aKssmA/s653/arton28714-2d7e0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="653" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEintfy_7Qu3mRYdvxSEjuO_-7NfMhlpJstN_e-Jb4AOYNvAHaiZ1ZAVXHN1X86c2Zgyq3pEAOV4bRxLpRc2M8uiD9sFve06RSLVsb55i_gVLu-p7j-zifqNWDaEUJPqlTktCHXeuWHm8cgGJfuQT_nGTQ8Q962-dpAjUrLFt15IWYLbhGRdLn14aKssmA/s16000/arton28714-2d7e0.jpg" /></a></span></div><span style="background-color: white; color: #121212; text-align: left;"><p style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>Un aventurisme plus agressif, un maccarthysme restauré alarmant alors que la Chambre dirigée par le GOP approuve la création d'un nouveau comité ciblant la Chine</b></span></span></p></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><span style="background-color: white; color: #121212;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><span style="background-color: white; color: #121212;">Les législateurs bipartites de la Chambre des représentants des États-Unis ont voté la création d'un nouveau comité restreint dirigé par le GOP pour faire face aux "menaces multiformes" de Pékin, la première étape anti-chinoise après que le républicain Kevin McCarthy a scellé le siège du président de la Chambre après une impasse historique exténuante dans le nouveau vote du Congrès. </span></span></p><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Des experts chinois ont déclaré mercredi que le nouveau panel, appelé House Select Committee on the Strategic Competition between the US and the Communist Party of China, a une forte connotation idéologique, et que la Chine devrait se méfier de l'aventurisme plus agressif et du comportement destructeur de politiciens américains.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Pour l'administration démocrate de Biden, gérer la crise créée par les républicains et maintenir la stabilité de l'environnement extérieur américain peut être un meilleur moyen de démontrer son leadership et de faire face à la rivalité partisane actuelle "centrée sur la Chine" que de se lancer dans la compétition anti-chinoise avec les républicains extrêmes , ils ont dit. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Les membres de la Chambre mardi (ET) ont voté 365 en faveur de la création du comité, avec 65, soit environ un tiers des démocrates, opposés à la motion. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Le proche allié de McCarthy, Mike Gallagher, devrait présider le comité, qui comprendra 16 membres, dont 9 républicains et 7 démocrates.</span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Selon CNBC, le comité sera d'enquête au lieu de législatif. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Et il aura également compétence pour appeler des témoins et tenir des audiences publiques. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">McCarthy a déclaré que la mission du comité "enquêtera et soumettra des recommandations politiques sur l'état des progrès économiques, technologiques et sécuritaires du Parti communiste chinois (PCC) et sa concurrence avec les États-Unis, ont rapporté les médias américains. </span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Des experts chinois ont déclaré que le comité pourrait être doté avec la capacité de faire entendre la voix de l'opinion publique anti-chinoise, et peut même envoyer ses membres visiter Taiwan pour provocation, et conspirer avec des forces secrètement engagées dans la subversion du gouvernement chinois pour saper le système politique chinois.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse de routine que la Chine espère que les politiciens américains concernés verront la Chine et les relations sino-américaines de manière objective et rationnelle, et travailleront avec la Chine pour faire progresser les relations sino-américaines avec développement, le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant basée sur ses propres intérêts et les intérêts communs de la Chine et des États-Unis.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;"><div style="text-align: justify;">McCarthysme restauré par McCarthy</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">L'approbation par la Chambre du nouveau comité restreint signifie également la réalisation de l'objectif du président McCarthy de créer un panel du Congrès ciblant la Chine. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">En mai 2020, alors que McCarthy était le chef de la minorité à la Chambre, il a annoncé la formation du « China Task Force » du GOP, un comité de 15 législateurs républicains pour relever le « défi de la Chine ». </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Avant les élections de mi-mandat en 2022, il a déclaré que les républicains de la Chambre créeraient un comité restreint sur la Chine. </span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Le comité est évidemment une version mise à jour des précédents que McCarthy a introduits, a déclaré Diao Daming, expert en études américaines et professeur associé à l'Université Renmin de Chine à Pékin. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Il a déclaré au Global Times que la pression croissante des ultra-conservateurs ces dernières années a renforcé McCarthy.</span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Lü Xiang, expert en études américaines et chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré mercredi au Global Times que la présence du PCC sur le nom du comité illustrait ses fortes connotations idéologiques.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Lü a déclaré : « Saluer et dénigrer le PCC dans le domaine idéologique sera probablement l'objectif du comité. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">"Certains politiciens américains ont interprété les griefs mineurs du peuple chinois dans la vie quotidienne comme un signe que le système politique chinois s'effondre. Sous cette illusion, ils sont susceptibles de prendre des mesures aventuristes et de coopérer avec des" forces subversives secrètes "pour mener des actes drastiques de sabotage contre système politique de la Chine », a-t-il déclaré. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">"Ce n'est pas impensable, car McCarthy et Gallagher sont des politiciens totalement imprudents."</span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Les analystes ont déclaré que l'accent mis par le nouveau comité sur le PCC en tant qu'ennemi idéologique rappelle Joseph McCarthy, le sénateur républicain bien connu pour ses "menaces communistes" internes. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">"McCarthy restaure le maccarthysme", a déclaré Lü. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">"Nous avons déjà vu que dans les années 1950, les Américains d'origine chinoise et les "communistes" dans tous les domaines étaient censurés et même condamnés aux États-Unis. Et cela pourrait réapparaître ... Le nouveau comité pourrait rechercher des personnes ayant des liens avec la Chine et creuser des preuves de « atteinte à la sécurité nationale ». </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Les hommes d'affaires et les universitaires américains qui sont relativement proches de la Chine seront probablement les cibles."</span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Ils peuvent également rechercher des personnalités anti-chinoises dans tous les coins de la société pour créer un vaste champ d'opinion publique anti-chinois similaire aux années 1950, a déclaré l'expert. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Judy Chu, une sino-américaine qui préside le Caucus américain d'Asie-Pacifique au Congrès, a exprimé son opposition au nouveau comité, citant les risques connus de rhétorique xénophobe intensifiant la haine anti-asiatique aux États-Unis. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">"Nous ne pouvons pas oublier que la rhétorique utilisée autour de la concurrence économique avec les pays asiatiques a entraîné le harcèlement verbal et physique et même le meurtre d'Américains d'origine asiatique ici chez nous. Depuis mars 2020 et les références soutenues de l'ancien président Trump au coronavirus en tant que" virus chinois ", plus de 11 500 crimes et incidents haineux contre des Américains d'origine asiatique ont été signalés", a-t-elle déclaré mardi dans un communiqué. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;"><div style="text-align: justify;">Des risques croissants</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Les experts estiment qu'avec le GOP aux commandes de la Chambre, le risque de conflit entre les États-Unis et la Chine augmente. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Pour l'administration Biden, cela signifie également un rétrécissement de l'espace politique.</span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Pour la Chine au cours des deux prochaines années, il est impératif d'être pleinement vigilant contre l'aventurisme américain sous tous ses aspects. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Notre tâche première est de prévenir et de gérer les imprévus, qu'il s'agisse de la sécurité politique de la Chine ou des "bombes à retardement" dans le détroit de Taiwan et la mer de Chine méridionale.</span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Face aux énormes divisions politiques, économiques, culturelles et sociales aux États-Unis, la Chine est presque le seul sujet qui peut unir les politiciens américains. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">En créant un nouveau comité, les républicains ont utilisé leur majorité à la Chambre pour dominer un programme afin de montrer qu'ils sont en avance sur les démocrates, a déclaré Lü. </span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Le nouveau comité restreint de la Chine sera un "pince clé" pour McCarthy et les républicains pour "se bousculer pour le volant" de la politique chinoise des États-Unis, et pour que la Maison contrôlée par le GOP rivalise avec la Maison Blanche dans une course pour être plus dur contre la Chine, a déclaré Diao. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Selon Diao, Biden a le potentiel de faire des compromis et même de s'entendre avec le GOP sur certaines questions liées à la Chine avec une maison dirigée par le GOP. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Mais les démocrates contrôlent le Sénat, et si Biden ne veut pas que la partisanerie ou l'approche intransigeante des républicains envers la Chine perturbe sérieusement les relations bilatérales et la coopération, le nouveau comité sera moins utile au processus législatif. </span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Dans ce cas, le comité est plus susceptible de réduire ses astuces à des auditions sur des questions liées à la Chine ou à l'envoi de législateurs dans la région de Taiwan, a-t-il ajouté. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">L'administration Biden doit être consciente que face à un GOP et à une Chambre plus hystériques, elle peut mieux démontrer son leadership en choisissant de gérer la crise créée par le GOP à son rythme, et en menant une compétition de grande puissance sur la base du maintien un environnement extérieur stable pour les États-Unis, plutôt que de lancer une course dure contre la Chine au rythme du GOP, a déclaré Diao. </div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;">Si la Maison Blanche agit en tant que régulateur, cela signifiera au moins qu'il existe des canaux de communication entre la Chine et les États-Unis qui empêcheront la relation de s'aggraver, a noté Diao. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><a class="author_name" href="https://www.globaltimes.cn//author/Reporter-Wang-Qi.html" style="box-sizing: border-box; color: #121212; cursor: pointer; font-family: "ScalaOT Bold", ScalaOT; font-size: 16px; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; text-decoration-line: none;">Wang Qi</a></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://www.globaltimes.cn/page/202301/1283652.shtml">Global Times</a></div></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212; font-family: Merriweather; font-size: 18px;"><br /></span></div><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; font-family: Merriweather; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; font-family: Merriweather; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px;" />Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-69681041549636603912023-01-06T18:49:00.002+01:002023-01-06T18:52:58.452+01:00 En Ukraine, Washington risque de répéter son échec du Vietnam<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDRfiNVQ7_-AoC0l1V0PLBxS83UTO0cKMYqNeLFeX40tG9nle7ibt-pdQHoIHFORy6fOg9G8BZf7g7H3vDNLhZdsNxuvVarcZ5J34nG7vMJjoCUhfy9smwoxYaSwwo2BGYFPtuOiT0AkESugmoEgz1f8KXg5NqM-_DwQvmSV_qqLIiMXxlci2Z9KTVdg/s640/Saigon-helicoptere-ambassade-us.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="419" data-original-width="640" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDRfiNVQ7_-AoC0l1V0PLBxS83UTO0cKMYqNeLFeX40tG9nle7ibt-pdQHoIHFORy6fOg9G8BZf7g7H3vDNLhZdsNxuvVarcZ5J34nG7vMJjoCUhfy9smwoxYaSwwo2BGYFPtuOiT0AkESugmoEgz1f8KXg5NqM-_DwQvmSV_qqLIiMXxlci2Z9KTVdg/w400-h263/Saigon-helicoptere-ambassade-us.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Chute de Saigon </td></tr></tbody></table><p><br /></p><span style="font-family: georgia;"><span style="background-color: white; font-size: x-large; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">Compte tenu de l'état déplorable de l'économie ukrainienne, l'aide des États-Unis plonge davantage le pays dans les dettes et cause ainsi les souffrances de son peuple, écrit le professeur Dan Steinboc dans l'American conservateur</span></span><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> .</span></span></div></span><div style="font-size: x-large; text-align: justify;"><br /></div><span style="background-color: white; font-size: x-large; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">Sans l'aide américaine, constate le professeur, </span></span><i><span style="vertical-align: inherit;">"l'Ukraine aurait été un État en faillite"</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> , mais </span></span><i><span style="vertical-align: inherit;">"cette même aide va prolonger les souffrances des Ukrainiens"</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> . </span><span style="vertical-align: inherit;">Dans le même temps, l'implication indirecte dans le conflit pourrait s'avérer un piège pour les États-Unis.</span></span></div></span><div style="font-size: x-large; text-align: justify;"><br /></div><span style="background-color: white; font-size: x-large; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">Il s'habille notamment en parallèle entre la situation actuelle et la guerre du Vietnam. </span><span style="vertical-align: inherit;">Rejetant l'idée que le Vietnam du Nord, soutenu par l'URSS, pourrait l'emporter face au Vietnam du Sud, soutenu par les États-Unis, le secrétaire d'État Dean Rusk avait déclaré à l'époque : </span></span><i><span style="vertical-align: inherit;">« Nous ne nous retirerons pas tant que la guerre n'est pas gagnée »</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> . </span><span style="vertical-align: inherit;">De même, Antony Blinken proclame aujourd'hui : </span></span><i><span style="vertical-align: inherit;">« nous soutenons le peuple ukrainien aussi longtemps qu'il le faudra »</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> . </span><span style="vertical-align: inherit;">Cependant, fin avril 1975, l'armée populaire vietnamienne est entrée dans Saigon, capitale sud-vietnamienne, ce qui a marqué la fin de la guerre.</span></span></div></span><div style="font-size: x-large; text-align: justify;"><br /></div><span style="background-color: white; font-size: x-large; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">Le conflit en Ukraine, poursuit le professeur,</span></span><i><span style="vertical-align: inherit;">«rappelle étrangement les événements d'il y a plus d'un demi-siècle, lorsque la guerre par procuration de Washington au Vietnam s'était intensifiée alors même qu'elle était en train d'échouer»</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> .</span></span></div></span><div style="font-size: x-large; text-align: justify;"><br /></div><i style="background-color: white; font-size: x-large;"><div style="text-align: justify;"><i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">« La guerre par procuration menée par les États-Unis et l'Otan contre la Russie en Ukraine a déjà mis en faillite l'économie ukrainienne, un problème que certains observateurs prévoyaient déjà il ya neuf mois. </span><span style="vertical-align: inherit;">Elle accélérera également le déclin du rôle international des États-Unis et assombrit les perspectives économiques mondiales »</span></span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> , at-il souligné.</span></span></div></i><div style="font-size: x-large; text-align: justify;"><br /></div><span style="background-color: white; font-size: x-large; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">Le professeur met en garde les États-Unis contre le risque </span></span><i><span style="vertical-align: inherit;">«d'être surchargés»</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> s'ils </span></span><i><span style="vertical-align: inherit;">«ne parviennent pas à équilibrer leur base économique avec leur puissance militaire et leurs engagements stratégiques»</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">.</span></span></div></span><div style="font-size: x-large; text-align: justify;"><br /></div><span style="background-color: white;"><div style="font-size: x-large; font-style: italic; text-align: justify;"><i><span style="vertical-align: inherit;">« C'est le principal risque que court l'Amérique dans les années 2020. Et en raison du rôle des États-Unis dans l'économie mondiale, les conséquences mondiales d'une telle contrainte excessive négative seront étendues et durables »</span></i><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"> , conclu M. Steinboc.</span></span></div><div style="font-size: x-large; font-style: italic; text-align: justify;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="font-size: medium; vertical-align: inherit;">source Donbass insider sur télégramme</span></span></div></span></span>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-3676202660399419452022-11-14T16:29:00.004+01:002022-11-14T16:30:54.486+01:00QUAND LES USA RECYCLAIENT LES NAZIS 1<p class="fig-standfirst" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; font-weight: 700; line-height: 1.4; margin: 16px 0px 24px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXpWamQ_TWufEKclZsSxvdpqR8f7ZTVdJQ-hhbsEjSmVIFgg3MQeEwVHLvHc5MmJZvINzSGqF81nZe8xPZqq7gYnwWI9QmTnkyBgN6FzTEcFJeWaG_8KVy9cYkGTTM7RwLTVVzDkNcUWQ7azKUwngrv5IqcCp1Xiz9lKN-2uAxiCnGXA4X69yJTwpbVg/s763/763.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="522" data-original-width="763" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXpWamQ_TWufEKclZsSxvdpqR8f7ZTVdJQ-hhbsEjSmVIFgg3MQeEwVHLvHc5MmJZvINzSGqF81nZe8xPZqq7gYnwWI9QmTnkyBgN6FzTEcFJeWaG_8KVy9cYkGTTM7RwLTVVzDkNcUWQ7azKUwngrv5IqcCp1Xiz9lKN-2uAxiCnGXA4X69yJTwpbVg/w400-h274/763.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #163860; font-family: georgia; font-size: x-large; text-align: justify;">Von Bolschwing<br /><br /></span></td></tr></tbody></table><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span><p></p><p class="fig-standfirst" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; font-weight: 700; line-height: 1.4; margin: 16px 0px 24px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">On estime, sur la foi de documents déclassifiés, que les services américains ont eu recours à de nombreux cadres du IIIe Reich.</span></p><div class="fig-ad-content fig-ad-content--native_atf" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; position: static; transition-duration: 0.5s; transition-property: top; transition-timing-function: cubic-bezier(0.215, 0.61, 0.355, 1); vertical-align: baseline;"><div data-figtag="native_atf" style="border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"></div></div><div class="fig-content-body" data-agora-base-url="https://connect.lefigaro.fr" data-component="fig-content-body" data-context="was @visible" data-id="bGVmaWdhcm8uZnJfXzIwMTQxMDI4QVJURklHMDAzMjRfX0FydGljbGU=" data-module="fig-body" data-premium="false" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; position: relative; vertical-align: baseline;"><p class="fig-paragraph" style="border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Quelques jours après l'arrestation d'<a data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" href="http://plus.lefigaro.fr/tag/adolf-eichmann" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; cursor: pointer; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease-in 0s; vertical-align: baseline;">Adolf Eichmann</a> en Argentine, le 11 mai 1960, un homme se présente au siège de la <a data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" href="http://plus.lefigaro.fr/tag/cia" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; cursor: pointer; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease-in 0s; vertical-align: baseline;">CIA</a> à Langley, pour faire part de ses inquiétudes légitimes: Otto Albrecht von Bolschwing, c'est son nom, redoute d'être kidnappé à son tour par les agents du <a data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" href="http://plus.lefigaro.fr/tag/mossad" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; cursor: pointer; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease-in 0s; vertical-align: baseline;">Mossad</a>, les services secrets israéliens. Cet ancien Hauptsturmführer (capitaine) SS, proche d'Eichmann, a assisté celui-ci dans l'élaboration de la solution finale, l'extermination du peuple juif décidée par le IIIe Reich. Des agents de la «Centrale» le rassurent: aucun renseignement à son sujet ne sera communiqué aux services secrets israéliens. Pourquoi au demeurant l'Amérique lâcherait-elle ce zélé serviteur, recruté dès le printemps 1945, exfiltré en 1954, logé en famille à New York, puis naturalisé en 1959?</span></p></div><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><b><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les États-Unis ont enrôlé plus d'un millier d'anciens nazis tels que von Bolschwing, selon une enquête menée par une équipe d'experts habilités à fouiller les archives de la CIA et du FBI au titre du Freedom of Information Act. Le chiffre est bien plus élevé que les estimations avancées jusqu'ici. Il lève un coin du voile sur la stratégie décidée par deux influents dirigeants américains dans l'immédiat après-guerre: <a data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" href="http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCMQFjAA&url=http%3A%2F%2Fplus.lefigaro.fr%2Ftag%2Fjohn-edgar-hoover&ei=D89PVOaYO4Tgau7wggg&usg=AFQjCNE4ME2x9JZ5Y6lS3kWotdm0f-9rPg&bvm=bv.77880786,d.d2s" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; cursor: pointer; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease-in 0s; vertical-align: baseline;">John Edgar Hoover</a>, omniscient patron du FBI, et Allen Dulles, chef de la toute nouvelle CIA. Les deux hommes partagent le même credo, la même et farouche détermination: ne reculer devant aucun moyen pour contenir la menace communiste grandissante en Europe.</span></b></p><h2 class="fig-body-heading" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 1.33333; margin: 24px 0px 16px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Qu'importent les «défaillances morales»</span></h2><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Von Bolschwing, avec son épais carnet d'adresses et ses liens étroits avec Richard Gehlen, futur patron des services secrets de la République fédérale d'Allemagne née en 1949, leur sera d'un précieux concours. Qu'importent les «défaillances morales» de ces hommes durant la guerre, comme le souligne une note officielle des années 1950 évoquée par le <em style="border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">New York Times</em>.</span></p><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Jusqu'en 1969, la vie souriait à l'ancien aide de camp d'Eichmann, embauché par TCI, une firme de high-tech de Palo Alto, terreau de la future Silicon Valley, et peu disert avec ses collègues sur sa «vie d'avant». Et puis TCI met la clé sous la porte, von Bolschwing fait faillite, tandis que sa femme souffrante met fin à ses jours en 1978. Les enquêteurs du département de la Justice s'en mêlent: ayant découvert par hasard ses responsabilités dans le massacre de Juifs roumains en 1940-1941, ils lui font avouer son appartenance à la SS, obtenant la révocation de sa nationalité américaine juste avant sa mort en 1982, à l'âge de 72 ans. «Il n'aurait jamais dû être admis sur le territoire américain, car il ne satisfaisait pas aux valeurs de notre pays», concède son propre fils, Gus von Bolschwing, âgé de 75 ans.</span></p><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">L'année précédente, le FBI avait pourtant refusé de collaborer avec la justice dans seize affaires similaires: les suspects émargeaient tous comme informateurs, cinq étant encore en activité. L'omerta fédérale se poursuit: en 1994, un avocat de la CIA force des juges à abandonner les poursuites à l'encontre d'<a data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" href="http://articles.latimes.com/keyword/aleksandras-lileikis" rel="noopener" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; cursor: pointer; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease-in 0s; vertical-align: baseline;" target="_blank">Aleksandras Lileikis</a>, ancien nazi établi à Boston et impliqué dans le meurtre de 70.000 Juifs du ghetto de Vilnius (Lituanie). Finalement extradé, il mourra dans son lit en 2000 à 93 ans, avant le terme de son procès.</span></p><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les archives américaines ont-elles dévoilé tous leurs secrets? «Nous ne saurons probablement jamais le nombre exact de nazis employés par les services de renseignements, élude Norman Goda, historien à l'université de Floride, à Miami, cité par le <em style="border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">New York Times</em>. Beaucoup de documents restent classifiés.» Trop sensibles, soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début d'une autre, froide celle-là, contre l'Union soviétique. Sans doute parce que cette dernière n'est pas entièrement terminée.<br /><br /></span></p><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; padding: 0px; text-align: left; vertical-align: baseline;"><span style="color: #163860; font-family: georgia; font-size: large;">source le <a href="https://www.lefigaro.fr/international/2014/10/28/01003-20141028ARTFIG00324-quand-la-cia-recrutait-des-nazis-comme-espions.php">Figaro international</a> </span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-19495350434344099372022-09-22T15:51:00.000+02:002022-09-22T15:51:46.476+02:00DOCUMENT DE POSITION DE LA CHINE POUR LA 77e SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES<blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"> </span></p></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_2IARuCSThDAMvU8zT-PMohwhUh1k5RDHmAV9xwUq-KYywlE0X1kTyAAaSizIPx483XX3J6wbvwB9130u8OzuXCcL1XRWreNZfYmPV8N9sw2WO0JN0gW4Bu0q513tG_-mDwdRR8XVYy44q5FvTrTe68vT2CR3za4k_liBsp2hyvz8-Z-fMt9k7pl4Ow/s774/chine_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="356" data-original-width="774" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_2IARuCSThDAMvU8zT-PMohwhUh1k5RDHmAV9xwUq-KYywlE0X1kTyAAaSizIPx483XX3J6wbvwB9130u8OzuXCcL1XRWreNZfYmPV8N9sw2WO0JN0gW4Bu0q513tG_-mDwdRR8XVYy44q5FvTrTe68vT2CR3za4k_liBsp2hyvz8-Z-fMt9k7pl4Ow/w640-h294/chine_1.jpg" width="640" /></a></div><br /><p> </p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le monde d’aujourd’hui, confronté à des changements jamais connus depuis un siècle et l’épidémie de COVID-19, est entré dans une nouvelle période de turbulences et de transformations. Les menaces et défis planétaires se multiplient. L’unilatéralisme, le protectionnisme et l’hégémonisme gagnent du terrain. Les menaces sécuritaires non conventionnelles telles que la santé publique, le terrorisme, le changement climatique et la cybersécurité s’aggravent. Le monde fait face à des instabilités et incertitudes croissantes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans le même temps, l’évolution vers un monde multipolaire, la mondialisation économique, l’informatisation de la société et la diversité culturelle se poursuivent en profondeur, et l’appel de la communauté internationale à la paix et au développement est plus fort. Les pays du monde sont appelés à renforcer la solidarité et la coopération, à porter la vision de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité, à améliorer davantage le système de gouvernance mondiale et à chercher ensemble des solutions aux questions planétaires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">I. Le monde a besoin d’un véritable multilatéralisme. Le multilatéralisme est la pierre angulaire de l’ordre international existant et la bonne voie à suivre pour préserver la paix et promouvoir le développement. Il n’y a dans le monde qu’un seul système international, celui centré sur les Nations Unies, qu’un seul ordre international, celui fondé sur le droit international, et qu’un ensemble de règles, à savoir, les règles fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut poursuivre le véritable multilatéralisme, observer les buts et principes de la Charte des Nations Unies et respecter les normes fondamentales régissant les relations internationales. Il faut respecter la souveraineté des pays et l’égalité entre pays de tailles différentes. Il faut préserver la diversité du monde et respecter le droit au développement légitime de tous les pays et leur libre choix de voie de développement. Les affaires internationales doivent être gérées à travers des consultations et il est important de promouvoir la démocratisation des relations internationales. Il faut s’opposer à la pratique de la politique des blocs fermés sous le couvert du multilatéralisme et à ce que les règles établies par un petit nombre de pays soient imposées à la communauté internationale au nom du multilatéralisme. Il faut s’opposer à l’idéologisation du multilatéralisme et à la création d’alliances de valeurs visant des pays spécifiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut porter une vision de gouvernance mondiale basée sur le principe de consultation, et de coopération en vue des bénéfices partagés, maintenir le rôle prépondérant des États membres et poursuivre une approche orientée vers des actions efficaces pour que le système de gouvernance mondiale reflète mieux l’évolution de l’échiquier international, incarne de manière plus équilibrée la volonté et les intérêts de la majorité des pays, notamment des pays émergents et des pays en développement, et permette de relever plus efficacement les défis planétaires. Tous les États membres doivent s’acquitter effectivement de leurs obligations financières définies par la Charte des Nations Unies en payant à temps, en totalité et sans conditions leurs contributions au budget ordinaire de l’ONU et au financement des opérations de maintien de la paix selon le principe de la capacité de paiement fixé par les résolutions de l’Assemblée générale pour soutenir les Nations Unies dans l’exercice efficace de leurs fonctions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut saisir les opportunités offertes par la mise en œuvre du rapport Notre programme commun du Secrétaire général pour que l’ONU puisse accroître sans cesse l’efficacité du fonctionnement, renforcer ses capacités à relever les défis planétaires, se mettre en phase avec la nouvelle situation et assumer les nouvelles missions, surtout renforcer les capacités de son système pour le développement à soutenir les États membres dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (Programme 2030) et intensifier la surveillance et la responsabilisation, en vue de répondre aux attentes sur tous les plans de la communauté internationale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">II. Promouvoir la construction d’une communauté de sécurité pour tous. L’Initiative pour la Sécurité mondiale, avancée par le Président Xi Jinping, préconise une vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des différents pays, l’attachement aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, la prise en compte des préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays, le règlement pacifique des divergences et différends interétatiques par voie de dialogue et de concertations et une approche globale pour préserver la sécurité traditionnelle et la sécurité non traditionnelle, en vue d’une communauté de sécurité pour tous. Fidèle aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, cette initiative repose sur le principe fondamental du respect mutuel, poursuit le principe important de l’indivisibilité de la sécurité et vise à frayer une nouvelle voie de sécurité, celle du dialogue, du partenariat et du gagnant-gagnant au lieu de la confrontation, de l’alliance et du jeu à somme nulle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut promouvoir le règlement politique des dossiers brûlants internationaux et régionaux. Ni la guerre ni les sanctions ne sont la solution fondamentale aux problèmes. Le dialogue et les consultations constituent la bonne voie pour résoudre les divergences. Il faut intensifier la communication stratégique entre les différents pays et renforcer la confiance mutuelle en matière de sécurité pour apaiser les tensions, gérer les divergences et éliminer les causes profondes des crises. Les grands pays doivent défendre l’équité et la justice, assumer les responsabilités qui leur incombent, soutenir les consultations sur un pied d’égalité, respecter les avis des pays concernés et favoriser la paix et le dialogue et offrir leurs bons offices ou médiation selon les besoins et souhaits des pays concernés. Le Conseil de Sécurité doit œuvrer activement au règlement politique des dossiers brûlants en recourant prioritairement aux moyens de médiation et de conciliation stipulés par le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies. La communauté internationale doit poursuivre le principe de l’indivisibilité de la sécurité, bâtir une architecture de sécurité équlibrée, effective et durable, travailler toujours à régler de manière pacifique les différends internationaux et encourager les parties prenantes des conflits à établir la confiance mutuelle, à régler les différends et à promouvoir la sécurité par le dialogue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut préserver la stabilité stratégique mondiale. La Chine est d’avis que les pays dotés d’armes nucléaires doivent renoncer à la stratégie de dissuasion nucléaire centrée sur le recours en premier aux armes nucléaires, cesser de développer et de déployer le système mondial de défense antimissile et s’abstenir de déployer à l’étranger des missiles de portée intermédiaire basés au sol, afin de promouvoir l’équilibre et la stabilité stratégiques dans le monde. Les pays concernés doivent retirer leurs armes nucléaires déployées à l’étranger et s’abstenir de reproduire le « partage nucléaire » en Asie-Pacifique sous quelque forme que ce soit. Le désarmement nucléaire doit se réaliser de manière graduelle dans le respect des principes de préservation de la stabilité stratégique mondiale et de non atteinte à la sécurité d’aucun pays. Les pays dotés des plus grands arsenaux nucléaires assument une responsabilité particulière et primordiale en matière de désarmement nucléaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— La Chine plaide pour l’interdiction complète et la destruction totale des armes nucléaires, biologiques, chimiques et toute autre arme de destruction massive et s’oppose fermement à toute activité de prolifération quelles qu’en soient ses formes. La coopération sur les sous-marins nucléaires entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie touche à l’intégrité, à la validité et à l’autorité du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et met en jeu l’ordre sécuritaire international ainsi que la sécurité et la stabilité régionales et même mondiales. Le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a inscrit à plusieurs reprises dans son ordre du jour officiel la question de la coopération sur les sous-marins nucléaires entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. La Chine exhorte ces trois pays à prendre au sérieux les préoccupations de la communauté internationale et soutient les efforts de l’AIEA visant à lancer et à promouvoir, conformément à la pratique établie, le processus intergouvernemental pour discuter des questions liées à la coopération sur les sous-marins nucléaires. Les trois pays et le Secrétariat de l’AIEA ne doivent pas engager de leur propre initiative de négociations sur les arrangements de vérification et de contrôle concernant la coopération sur les sous-marins nucléaires avant que toutes les parties ne parviennent à un consensus. La Chine appelle les trois pays à respecter la volonté des pays de la région et à révoquer leur décision de mener la coopération sur les sous-marins nucléaires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— La Chine accorde une grande importance à la sécurité nucléaire. Elle a avancé le concept de sécurité nucléaire rationnel, coordonné et équilibré et travaille à construire une communauté d’avenir partagé pour la sécurité nucléaire mondiale. La communauté internationale doit tirer sérieusement les leçons de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon, accroître sans cesse ses efforts en matière de sécurité nucléaire et préserver ensemble la sécurité de l’environnement maritime mondial, la santé et les intérêts des populations. La décision unilatérale annoncée par le Japon de déverser dans la mer les eaux contaminées a suscité de graves inquiétudes des pays du pourtour du Pacifique et de la population japonaise. Le Japon doit remplir effectivement ses obligations internationales, traiter les eaux contaminées de manière scientifique, ouverte, transparente et sûre et cesser d’imposer son plan de rejet. Le Japon ne doit pas lancer de sa propre initiative l’évacuation en mer des eaux contaminées avant de trouver un accord avec les parties prenantes et les institutions internationales concernées à travers d’amples consultations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— La Chine travaille activement à une application intégrale, équilibrée et effective de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et œuvre à réaliser l’objectif noble de bâtir un monde sans armes chimiques. Elle exhorte les États-Unis à achever dans les meilleurs délais la destruction de leurs stocks d’armes chimiques et demande au Japon d’accélérer la destruction des armes chimiques abandonnées en Chine. La Chine est d’avis que les pays du monde, conformément à la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, doivent renforcer sans cesse la gouvernance mondiale en matière d’armes conventionnelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— La Chine accorde une grande importance à la sécurité biologique et travaille à perfectionner la gouvernance mondiale en la matière. La communauté internationale doit œuvrer ensemble à ce que la Conférence d’examen de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques, prévue fin d’année, aboutisse à des résultats substantiels, renforcer sans cesse les mécanismes de la Convention et relancer la négociation multilatérale sur un protocole de vérification. Dans le même temps, la communauté internationale doit préconiser ensemble une recherche biologique responsable et encourager toutes les parties prenantes à utiliser de leur propre volonté le Guide de la biosécurité de Tianjin sur les codes de conduite des scientifiques afin de réduire les risques de biosécurité et de promouvoir un développement sain des technologies biologiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Sur la sécurité spatiale, il faut respecter et assurer à tous les pays la jouissance égale du droit d’explorer et d’utiliser pacifiquement l’espace, rejeter les pratiques concurrentielles entre grands pays, la politique des groupes et la confrontation des blocs dans l’espace, soutenir le rôle de plateforme principale de l’ONU dans la gouvernance mondiale de l’espace et poursuivre la prévention de la course aux armements dans l’espace. Sur la cybersécurité, il faut poursuivre la solidarité, s’opposer à la fragmentation de l’Internet et à l’incitation à la confrontation, veiller à l’équilibre entre le progrès technologique, le développement économique et la préservation de la sécurité nationale et des intérêts publics et se garder de l’usage abusif de la notion de sécurité nationale pour restreindre le développement normal des technologies de l’information et de la communication et la coopération en la matière. Sur la gouvernance de la sécurité de l’intelligence artificielle, il faut poursuivre le multilatéralisme et les principes d’ouverture et d’inclusion et travailler, par le dialogue et la coopération, à réguler ensemble l’application de l’intelligence artificielle dans le domaine militaire et à mettre en place des mécanismes internationaux à large participation, en vue de faire émerger en matière d’intelligence artificielle un cadre de gouvernance, des normes et des standards faisant l’objet d’un large consensus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— La communauté internationale doit bâtir un front uni mondial antiterroriste centré sur l’ONU et renforcer la coordination et la concertation pour forger une plus grande synergie. La Chine condamne fermement toute forme de terrorisme et d’extrémisme, s’oppose à la pratique d’associer le terrorisme et l’extrémisme à un pays, une ethnie ou une religion particuliers ainsi qu’au « deux poids, deux mesures ». Dans la lutte contre le terrorisme, il faut adopter une approche intégrée en s’attaquant tant aux manifestations qu’aux racines du terrorisme, promouvoir le règlement politique des dossiers brûlants, préconiser la coexistence harmonieuse des civilisations et des religions, aider les pays et régions concernés à développer l’économie et à améliorer le bien-être des populations, afin d’éradiquer définitivement le terreau du terrorisme. Il faut accompagner les pays en développement dans le renforcement de leurs capacités de lutte antiterroriste, tout en répondant aux défis posés par les technologies émergentes à la lutte internationale contre le terrorisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">III. Promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour le développement mondial. En 2013, la Chine a lancé l’Initiative « la Ceinture et la Route » qui, axée sur la connectivité, a pour objectif de favoriser la coordination des politiques, l’interconnexion des infrastructures, la facilitation du commerce, la coopération financière et le rapprochement des peuples. Jusqu’en juillet 2022, 149 pays ont signé des documents de coopération sur cette initiative, qui est aujourd’hui la plus grande plateforme de coopération internationale largement saluée dans le monde. L’Initiative « la Ceinture et la Route » porte le principe d’amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés ainsi que la vision de l’ouverture, du développement vert et de l’intégrité. Elle vise une coopération de haut standard au service du bien-être des peuples et de la soutenabilité. Neuf ans après son lancement, un grand nombre de projets de coopération pragmatique ont été concrétisés. En dépit des impacts de la COVID-19, la coopération dans ce cadre a affiché une grande résilience et une forte vitalité. Les différentes parties travaillent à renforcer davantage la synergie entre leurs stratégies de développement et à approfondir la coopération pragmatique dans tous les domaines. Saisissant les opportunités offertes par la construction des Routes de la Soie de la santé, verte, numérique et de l’innovation, elles œuvrent à créer de nouveaux pôles de croissance pour leur coopération, et à en accroître le niveau, la rentabilité, la qualité de l’offre et la résilience, afin que la coopération de qualité dans le cadre de cette initiative porte davantage de fruits et apporte une plus grande contribution à la reprise de l’économie mondiale dans l’après-COVID-19. La Chine continuera de renforcer la synergie entre l’Initiative « la Ceinture et la Route » et le Programme 2030, et de travailler avec les différentes parties, y compris les organes onusiens, pour accomplir de nouveaux progrès dans le développement de qualité de l’Initiative et réaliser un bel avenir de coopération gagnant-gagnant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Le Président Xi Jinping a avancé l’Initiative pour le Développement mondial pour consolider le consensus, mobiliser les ressources, engager des actions et créer une synergie en vue d’une mise en œuvre accélérée du Programme 2030. La Chine agit dans l’esprit de partenariat ouvert et inclusif, et dans le respect des principes de priorité au développement, de primauté du peuple, de coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, de développement par l’innovation, de partenariat mondial pour le développement, d’actions concrètes et d’efforts concertés. Pour qu’aucun pays ni aucun individu ne soit laissé pour compte, elle a défini huit priorités de coopération, à savoir la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, la lutte contre l’épidémie et les vaccins, le financement du développement, le changement climatique et le développement vert, l’industrialisation, l’économie numérique ainsi que l’interconnexion à l’ère numérique, proposant des pistes opérationnelles à suivre pour l’accélération de la mise en œuvre du Programme 2030.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut perfectionner le mécanisme de gouvernance mondiale pour la réduction de la pauvreté et faire en sorte que la communauté internationale accorde plus d’attention à la réduction de la pauvreté. Il est important d’approfondir les échanges sur les politiques et la coopération concrète dans ce domaine, d’élargir les partenariats pour éradiquer la pauvreté absolue et résoudre les problèmes de l’appauvrissement causé par l’épidémie ou les conflits et de la pauvreté multidimensionnelle. Il est essentiel de promouvoir le plein emploi et d’aider des groupes de personnes tels que les jeunes et les femmes à sortir de la pauvreté. Il faut renforcer la coordination des politiques énergétiques, préserver la sécurité et la stabilité des chaînes d’approvisionnement énergétique et assurer l’accessibilité et l’abordabilité de l’énergie pour les pays en développement. Il faut renforcer le financement du développement durable, exhorter les pays développés à honorer leurs engagements en matière d’aide publique au développement pris envers les pays en développement et valoriser pleinement le rôle des organisations financières internationales telles que les banques multilatérales de développement afin de fournir plus de ressources de développement aux pays en développement et de renforcer leurs capacités de développement autonome.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut renforcer la coopération sur la production, le stockage, le transport et la transformation des denrées alimentaires ainsi que sur la réduction des pertes et gaspillages alimentaires, et renforcer la capacité d’autosuffisance alimentaire des pays en développement, surtout des pays les moins avancés. Il importe de travailler à un ordre plus équitable et plus raisonnable du commerce alimentaire international et à la préservation de la stabilité et de la fluidité des chaînes industrielles et d’approvisionnement. Il faut approfondir la coopération sur les technologies agricoles, favoriser la transformation des systèmes alimentaires et réaliser le développement vert et durable de l’agriculture et des régions rurales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut approfondir la coopération sur la lutte contre la COVID-19, renforcer la coopération sur l’innovation, la R&D, la production conjointe et le transfert de technologies en matière vaccinale et assurer l’accessibilité et l’abordabilité des vaccins pour les pays en développement pour construire un rempart vaccinal mondial. La communauté internationale doit soutenir l’OMS dans ses efforts visant à jouer son rôle central de coordination dans la gouvernance mondiale de la santé et appuyer une réforme nécessaire et raisonnable du système de gouvernance mondiale de la santé pour qu’il puisse mieux écarter les perturbations politiques, respecter l’expertise et la science, obtenir et utiliser plus efficacement les ressources en réponse aux crises de santé publique et mieux soutenir la construction d’une communauté de santé pour tous. Il faut soutenir l’identification scientifique des origines du virus à l’échelle mondiale et rejeter fermement la manipulation politique sous toutes ses formes. Il faut porter le multilatéralisme, approfondir la solidarité et la coopération et soutenir davantage le travail de l’ONU et des institutions spécialisées compétentes dans la prévention et le traitement à l’échelle mondiale des maladies transmissibles comme le VIH/sida et des maladies non transmissibles en vue de la réalisation de l’objectif en matière de santé du Programme 2030.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique et aider les pays en développement à faire face aux effets du changement. Il faut toujours observer le cadre juridique et les principes fondamentaux définis par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et son Accord de Paris, surtout les principes de l’équité, des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives. Les pays développés doivent traduire fidèlement leurs engagements en actions solides et concrétiser effectivement les soutiens qu’ils ont promis aux pays en développement en matière de financement, de technologies et de renforcement des capacités. Il est essentiel de tenir toujours fermement le cap du développement bas carbone et, dans le même temps, d’assurer le bien-être de la population et la sécurité énergétique. La sortie des énergies traditionnelles doit se faire sur la base de la substitution par des énergies nouvelles sûres et fiables. Il est important d’approfondir la coopération sur les énergies renouvelables et les énergies propres, de renforcer le transfert et le partage de technologies, de promouvoir la transformation et la montée en gamme du mix énergétique et des ressources et de la structure de consommation. Il faut renforcer la coopération sur la protection et la gouvernance des écosystèmes et de l’environnement et renforcer les capacités de développement vert et de financement vert des pays en développement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Les pays doivent renforcer les capacités numériques et combler le fossé numérique. Il faut promouvoir la coopération internationale sur l’industrialisation du numérique et la numérisation de l’industrie, promouvoir l’intégration des technologies numériques et de l’économie réelle, favoriser la transformation et la montée en gamme des industries traditionnelles par les technologies numériques, soutenir la lutte contre la COVID-19 ainsi que la reprise et la croissance économiques par le recours au numérique et renforcer en parallèle la transition et le développement numériques et verts. Il importe de valoriser le levier numérique dans la réduction de la pauvreté et de coopérer dans les domaines tels que l’e-commerce au profit des agriculteurs. Il faut renforcer la coopération sur la numérisation des services administratifs douaniers entre les différents pays, promouvoir la coopération « douanes intelligentes, frontières intelligentes et interconnexion intelligente » et faciliter l’interconnexion intelligente des acteurs de la chaîne d’approvisionnement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">IV. Faire rayonner les valeurs communes de l’humanité que sont la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté. La paix et le développement sont notre cause commune, l’équité et la justice, notre aspiration commune, et la démocratie et la liberté, notre poursuite commune. Le monde est multicolore. La diversité fait le charme de la civilisation humaine. Elle est aussi et surtout la source de vitalité et de dynamisme pour le développement mondial. Les pays du monde doivent rejeter les querelles idéologiques, surmonter le piège du choc des civilisations et respecter la voie et le mode de développement choisis en toute indépendance par chaque pays. Le monde est par nature diversifié et la diversité doit être une source inépuisable pour le progrès de l’humanité et le rayonnement de la civilisation humaine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Promouvoir et protéger les droits de l’homme sont une cause commune de toute l’humanité. La Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme ont fixé les objectifs nobles et les principes fondamentaux de la cause mondiale des droits de l’homme, que tous les pays doivent observer et mettre en œuvre. Les droits de l’homme reposent sur des conditions historiques, concrètes et réelles. Les pays doivent et ne peuvent explorer une voie de développement des droits de l’homme qui leur soit adaptée qu’en tenant compte de leurs réalités nationales et du besoin de leur peuple. Il faut porter la vision des droits de l’homme centrée sur le peuple, adopter une approche globale et promouvoir de manière systématique toutes les catégories de droits de l’homme dont les droits à l’existence et au développement, qui sont les droits de l’homme fondamentaux les plus importants. Chaque pays a le droit de choisir en toute indépendance sa voie de développement des droits de l’homme. Le dialogue et la coopération sur les droits de l’homme doivent être menés sur la base de l’égalité et du respect mutuel. Il faut s’opposer à la politisation de la question des droits de l’homme et au « deux poids, deux mesures », et combattre l’ingérence dans les affaires intérieures d’autrui sous prétexte des droits de l’homme. Le Conseil des droits de l’homme et les autres organes onusiens dans ce domaine doivent observer les principes d’impartialité, d’objectivité, de non-sélectivité et de non-politisation, et ne doivent pas devenir un théâtre de confrontation politique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut poursuivre l’équité et la justice, combattre le mal et encourager le bien. La communauté internationale doit dégager un large consensus politique pour assurer la tolérance zéro face à la corruption, le zéro défaut dans les institutions et la zéro barrière dans la coopération. Il faut respecter les différences et s’inspirer mutuellement sur un pied d’égalité. Il est important de respecter le droit des différents pays de choisir en toute indépendance leur voie de la lutte anticorruption et de promouvoir une coopération internationale en la matière basée sur l’égalité, le respect des différences, l’inspiration mutuelle et le progrès commun. Il faut poursuivre la coopération gagnant-gagnant dans l’esprit d’amples consultations et de contribution conjointe. Il est essentiel de défendre le multilatéralisme, et de perfectionner sur la base du consensus les règles de la gouvernance mondiale contre la corruption. Il importe d’agir en conformité avec les buts et principes de la Charte des Nations Unies et de développer la coopération anticorruption dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). Il faut honorer les engagements par des actions concrètes. Les États parties à la CNUCC doivent honorer effectivement leurs engagements solennels de combattre ensemble la corruption et remplir leurs obligations internationales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Promouvoir la cause des femmes et des enfants est un objectif important du Programme 2030. Il faut continuer de faire progresser énergiquement la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, et accorder une place importante à la protection des droits et intérêts des femmes et des enfants. Il est important de prendre des mesures intégrées pour s’assurer que les femmes et les enfants jouissent de tous les fruits du développement. Il faut soutenir le rôle leader et de coordination des Nations Unies et renforcer la coopération internationale sur la cause mondiale des femmes et des enfants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">— Il faut relever le défi des réfugiés dans le cadre multilatéral, faire valoir le rôle majeur de l’ONU, du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et d’autres organes multilatéraux, mettre en œuvre effectivement le Pacte mondial sur les réfugiés, œuvrer énergiquement au règlement des problèmes de fond liés aux réfugiés de masse et travailler à ce que la communauté internationale fasse progresser la gouvernance mondiale des réfugiés selon le principe des responsabilités communes mais différenciées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">* * * * * *</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il n’existe qu’une seule Chine dans le monde. Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. Le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine. En 1971, l’Assemblée générale des Nations Unies, par l’adoption de sa résolution 2758, a rétabli la République populaire de Chine dans son siège légitime aux Nations Unies et réglé définitivement, sur les plans politique, juridique et procédural, la question de la représentation aux Nations Unies de toute la Chine, y compris Taiwan. Le système onusien, les institutions spécialisées et le Secrétariat des Nations Unies doivent observer le principe d’une seule Chine et la résolution 2758 de l’Assemblée générale dans la gestion de toutes les affaires relatives à Taiwan. Le principe d’une seule Chine est devenu un consensus universel de la communauté internationale et une norme fondamentale régissant les relations internationales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Régler la question de Taiwan et réaliser la réunification complète de la patrie sont l’aspiration commune de toutes les Chinoises et de tous les Chinois. La Chine entend continuer de faire preuve de la plus grande sincérité et de déployer le maximum d’efforts en vue de la réunification pacifique. Mais elle ne laissera jamais aucune marge de manœuvre aux activités sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan » sous quelque forme que ce soit. La question de Taiwan est une affaire intérieure de la Chine. Elle touche aux intérêts vitaux de la Chine et au sentiment national du peuple chinois, et ne souffre aucune ingérence extérieure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">* * * * * *</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le XXe Congrès national du Parti communiste chinois s’ouvrira bientôt. Guidée par la Pensée Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises à l’ère nouvelle et notamment la Pensée Xi Jinping sur la diplomatie, la Chine continuera de participer activement aux affaires internationales, d’assumer ses responsabilités en tant que grand pays, de promouvoir la construction d’un nouveau type de relations internationales marqué par le respect mutuel, l’équité, la justice et la coopération gagnant-gagnant, et d’œuvrer inlassablement à la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.</span></p></blockquote>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-57352271672572258992022-09-21T12:58:00.000+02:002022-09-21T12:58:11.815+02:00Message du Président de la Fédération de Russie, ce mercredi 21 septembre 2022 à 09h00, heure de Moscou.<p><br /></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_OC0HNVFYHNiJURyc5v8WKjFDmZshLtoJaXluamXd1Xi2crElF745AoABQ1IjVmLRAs1KKQ4lro2uzksy1OW4qyZmzjWwVpYGv6FfuF3pVA-HwlhqdSfOukvKbfKPa6u8WRDjhkn3M1p0SvgpDP9MNaILnYx3TI9Sj9yFQygmu6Rqyk0OUogwLwcg7A/s944/php88zgLR.webp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="531" data-original-width="944" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_OC0HNVFYHNiJURyc5v8WKjFDmZshLtoJaXluamXd1Xi2crElF745AoABQ1IjVmLRAs1KKQ4lro2uzksy1OW4qyZmzjWwVpYGv6FfuF3pVA-HwlhqdSfOukvKbfKPa6u8WRDjhkn3M1p0SvgpDP9MNaILnYx3TI9Sj9yFQygmu6Rqyk0OUogwLwcg7A/w640-h360/php88zgLR.webp" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="background-color: #e3e6ec; color: #5f7081; font-family: BrownBold, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: 700; text-align: start;">Le président russe Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, le 9 septembre 2022.</span></td></tr></tbody></table><br />VLADIMIR POUTINE </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Chers
amis !</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le
sujet de mon discours est la situation dans le Donbass et le
déroulement d'une opération militaire spéciale pour le libérer du
régime néonazi qui a pris le pouvoir en Ukraine en 2014 à la suite
d'un coup d'État armé.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Aujourd'hui,
je fais appel à vous, à tous les citoyens de notre pays, aux
personnes de générations, d'âges et de nationalités différentes,
au peuple de notre grande patrie, à tous ceux qui sont unis par la
grande Russie historique, aux soldats et aux officiers, aux
volontaires qui sont aujourd'hui combattant sur les lignes de front,
sont sur le poste de combat, à nos frères et sœurs - les résidents
des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions
de Kherson et de Zaporozhye et d'autres régions libérées du régime
néonazi.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il
s'agira des mesures nécessaires et urgentes pour protéger la
souveraineté, la sécurité et l'intégrité territoriale de la
Russie, de soutenir le désir et la volonté de nos compatriotes de
déterminer leur propre avenir et de la politique agressive d'une
partie des élites occidentales, qui luttent de toutes leurs forces
pour maintenir leur domination, et pour cela ils essaient de bloquer,
de supprimer tous les centres de développement indépendants
souverains afin de continuer à imposer grossièrement leur volonté
aux autres pays et peuples, à implanter leurs pseudo-valeurs.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>Le
but de cet Occident est d'affaiblir, de diviser et finalement de
détruire notre pays. Ils disent déjà directement qu'en 1991, ils
ont pu diviser l'Union soviétique, et maintenant le moment est venu
pour la Russie elle-même, qu'elle devrait se désintégrer en de
nombreuses régions et zones mortellement hostiles.</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>Et
ils planifient de tels plans depuis longtemps. Ils ont encouragé des
gangs de terroristes internationaux dans le Caucase, promu
l'infrastructure offensive de l'OTAN près de nos frontières. Ils
ont fait de la russophobie totale leur arme, y compris pendant des
décennies, ils ont délibérément cultivé la haine de la Russie,
principalement en Ukraine, pour laquelle ils préparaient le sort
d'un bastion anti-russe, et le peuple ukrainien lui-même a été
transformé en chair à canon et poussé à la guerre avec notre
pays, la déchaînant, cette guerre, en 2014, utilisant les forces
armées contre la population civile, organisant un génocide, un
blocus, la terreur contre des personnes qui ont refusé de
reconnaître le pouvoir qui a surgi en Ukraine à la suite d'un coup
d'État.</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>Et
après que le régime actuel de Kiev ait en fait publiquement refusé
une solution pacifique au problème du Donbass et, en outre, annoncé
ses prétentions à l'arme nucléaire, il est devenu absolument clair
qu'une nouvelle attaque à grande échelle, comme cela s'était
produit deux fois auparavant, contre le Donbass était inévitable.
Et puis, tout aussi inévitablement, il y aurait eu une attaque
contre la Crimée russe - contre la Russie.</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">A
cet égard, la décision d'une opération militaire préventive était
absolument nécessaire et la seule possible. Ses principaux objectifs
- la libération de tout le territoire du Donbass - ont été et
restent inchangés.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La
République populaire de Louhansk a déjà été presque complètement
débarrassée des néonazis. Les combats dans la République
populaire de Donetsk se poursuivent. Ici, pendant huit ans, le régime
d'occupation de Kiev a créé une ligne profondément échelonnée de
fortifications à long terme. Leur assaut frontal aurait entraîné
de lourdes pertes, de sorte que nos unités, ainsi que les unités
militaires des républiques du Donbass, agissent systématiquement,
avec compétence, utilisent l'équipement, protègent le personnel et
libèrent progressivement les terres de Donetsk, débarrassent les
villes et villages de néo-nazis, viennent en aide aux personnes que
le régime de Kiev a transformées en otages, en boucliers humains.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Comme
vous le savez, des militaires professionnels sous contrat participent
à l'opération militaire spéciale. Des formations volontaires se
battent également à leurs côtés : des personnes de nationalités,
de professions, d'âges différents sont de vrais patriotes. A
l'appel de leur cœur, ils sont venus à la défense de la Russie et
du Donbass.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">A
cet égard, j'ai déjà donné des instructions complètes et dans
les plus brefs délais au gouvernement et au Ministère de la Défense
pour déterminer le statut juridique des volontaires, ainsi que des
combattants des unités des républiques populaires de Donetsk et de
Lougansk. Il devrait être le même que celui des militaires
réguliers de l'armée russe, y compris le soutien matériel, médical
et les garanties sociales. Une attention particulière devrait être
accordée à l'organisation de l'approvisionnement des formations de
volontaires et des détachements de la milice populaire du Donbass en
matériel et équipement.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Au
cours de la résolution des principales tâches de protection du
Donbass, nos troupes, sur la base des plans et des décisions du
Ministère de la Défense et de l'état-major général sur la
stratégie générale d'action, ont libéré des néo-nazis également
des territoires importants de Kherson et de Zaporozhye régions et un
certain nombre d'autres régions. En conséquence, une ligne étendue
de contact de combat a été formée, qui s'étend sur plus de mille
kilomètres.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ce
que je veux dire publiquement, aujourd'hui, pour la première fois.
Déjà, après le début de l'opération militaire spéciale, y
compris les pourparlers d'Istanbul, les représentants de Kiev ont
réagi très positivement à nos propositions, et ces propositions
concernaient principalement la garantie de la sécurité de la Russie
et de nos intérêts. <b>Mais il est évident que la solution pacifique
ne convenait pas à l'Occident, c'est pourquoi, après la conclusion
de certains compromis, Kiev a en fait reçu l'ordre direct de
perturber tous les accords.</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">L'Ukraine
a commencé à être encore plus gonflée d'armes. Le régime de Kiev
a lancé de nouveaux gangs de mercenaires étrangers et de
nationalistes, des unités militaires entraînées selon les normes
de l'OTAN et sous le commandement de facto de conseillers
occidentaux.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans
le même temps, le régime de répression dans toute l'Ukraine contre
ses propres citoyens, établi immédiatement après le coup d'État
armé de 2014, a été renforcé de la manière la plus sévère. La
politique d'intimidation, de terreur et de violence prend des formes
de plus en plus massives, terribles et barbares.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je
tiens à souligner que nous savons que la majorité des personnes
vivant dans les territoires libérés des néonazis, et ce sont avant
tout les terres historiques de Novorossiya, ne veulent pas être sous
le joug du régime néonazi. A Zaporozhye, dans la région de
Kherson, à Lougansk et à Donetsk, ils ont vu et voient les
atrocités commises par les néo-nazis dans les zones occupées de la
région de Kharkov. Les héritiers de Bandera et les punisseurs nazis
tuent les gens, les torturent, les jettent en prison, règlent leurs
comptes, sévissent, tourmentent les civils.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Avant
le déclenchement des hostilités, plus de sept millions et demi de
personnes vivaient dans les républiques populaires de Donetsk et de
Lougansk, ainsi que dans les régions de Zaporozhye et de Kherson.
Beaucoup d'entre eux ont été contraints de devenir des réfugiés,
de quitter leur foyer. Et ceux qui sont restés - environ cinq
millions de personnes - sont aujourd'hui soumis aux tirs constants
d'artillerie et de roquettes des militants néonazis. Ils frappent
des hôpitaux et des écoles, organisent des attaques terroristes
contre des civils.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous
ne pouvons pas, nous n'avons aucun droit moral de livrer des
personnes proches de nous pour être déchirées par des bourreaux,
nous ne pouvons que répondre à leur désir sincère de déterminer
leur propre sort. Les parlements des républiques populaires du
Donbass, ainsi que les administrations militaro-civiles des régions
de Kherson et de Zaporozhye, ont décidé d'organiser des référendums
sur l'avenir de ces territoires et se sont tournés vers nous, la
Russie, pour nous demander de soutenir une telle démarche.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Permettez-moi
de souligner que nous ferons tout pour assurer des conditions sûres
pour la tenue de référendums, afin que les gens puissent exprimer
leur volonté. Et nous soutiendrons la décision concernant leur
avenir, qui sera prise par la majorité des habitants des républiques
populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporozhye et
de Kherson.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Chers
amis !</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Aujourd'hui,
nos forces armées, comme je l'ai déjà dit, opèrent sur la ligne
de contact, qui dépasse les mille kilomètres, elles affrontent non
seulement des formations néo-nazies, mais en fait toute la machine
militaire occidentale.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans
cette situation, j'estime nécessaire de prendre la décision
suivante - elle est pleinement adaptée aux menaces auxquelles nous
sommes confrontés - à savoir : protéger notre Patrie, sa
souveraineté et son intégrité territoriale, assurer la sécurité
de notre peuple et des peuples dans les territoires libérés,
j'estime nécessaire de soutenir la proposition du Ministère de la
Défense et de l'état-major général de procéder à une
mobilisation partielle dans la Fédération de Russie.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je
le répète, nous parlons spécifiquement de mobilisation partielle,
c'est-à-dire que seuls les citoyens qui sont actuellement dans la
réserve seront soumis à la conscription, et surtout ceux qui ont
servi dans les forces armées, ont certaines spécialités militaires
et une expérience pertinente.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les
appelés au service militaire suivront sans faute une formation
militaire complémentaire, tenant compte de l'expérience d'une
opération militaire spéciale, avant d'être envoyés dans les
unités.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le
décret sur la mobilisation partielle a été signé.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Conformément
à la loi, les chambres de l'Assemblée fédérale - le Conseil de la
Fédération et la Douma d'Etat - en seront officiellement informées
aujourd'hui par courrier.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les
activités de mobilisation débuteront aujourd'hui, à partir du 21
septembre. J'instruis les chefs de régions d'apporter toute
l'assistance nécessaire au travail des commissariats militaires.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je
tiens à souligner que les citoyens russes appelés au service
militaire par mobilisation recevront le statut, les paiements et
toutes les garanties sociales du personnel militaire servant sous
contrat.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">J'ajouterai
que le décret sur la mobilisation partielle prévoit également des
mesures supplémentaires pour remplir l'ordre de défense de l'État.
Les chefs d'entreprises de l'industrie de la défense sont
directement chargés de résoudre les problèmes d'augmentation de la
production d'armes et d'équipements militaires et de déployer des
capacités de production supplémentaires. A leur tour, toutes les
questions de matériel, de ressources et de soutien financier aux
entreprises de défense doivent être résolues immédiatement par le
gouvernement.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Chers
amis !</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans
sa politique anti-russe agressive, l'Occident a franchi toutes les
limites. Nous entendons constamment des menaces contre notre pays,
notre peuple. Certains politiciens irresponsables en Occident ne
parlent pas seulement de plans visant à organiser la fourniture
d'armes offensives à longue portée à l'Ukraine - des systèmes qui
permettront des frappes contre la Crimée et d'autres régions de
Russie.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">De
telles frappes terroristes, y compris avec l'utilisation d'armes
occidentales, sont déjà menées sur les colonies frontalières des
régions de Belgorod et de Koursk. En temps réel, à l'aide de
systèmes modernes, avions, navires, satellites, drones stratégiques,
l'OTAN effectue des reconnaissances dans tout le sud de la Russie.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>A
Washington, Londres, Bruxelles, ils poussent directement Kiev à
transférer les opérations militaires sur notre territoire. Ne se
cachant plus, ils disent que la Russie doit être vaincue par tous
les moyens sur le champ de bataille, suivie de la privation de toute
souveraineté politique, économique, culturelle, en général, avec
le pillage complet de notre pays</b>.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le
chantage nucléaire a également été lancé. Nous parlons non
seulement du bombardement de la centrale nucléaire de Zaporozhye,
qui est encouragé par l'Occident, qui menace d'une catastrophe
nucléaire, mais aussi des déclarations de certains représentants
de haut rang des principaux Etats de l'OTAN sur la possibilité et
l'admissibilité de utiliser des armes de destruction massive contre
la Russie - des armes nucléaires.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">A
ceux qui se permettent de faire de telles déclarations sur la
Russie, je voudrais rappeler que notre pays dispose également de
divers moyens de destruction, et pour certaines composantes plus
modernes que ceux des pays de l'OTAN. Et si l'intégrité
territoriale de notre pays est menacée, nous utiliserons
certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la
Russie et notre peuple. Ce n'est pas du bluff.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les
citoyens de la Russie peuvent être sûrs que l'intégrité
territoriale de notre patrie, notre indépendance et notre liberté
seront assurées - je le souligne à nouveau - avec tous les moyens
dont nous disposons. Et ceux qui essaient de nous faire chanter avec
des armes nucléaires doivent savoir que la rose des vents peut aussi
tourner dans leur direction.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">C'est
dans notre tradition historique, dans le destin de notre peuple,
d'arrêter ceux qui luttent pour la domination du monde, qui menacent
du démembrement et de l'asservissement de notre Patrie, notre
Patrie. Nous le ferons maintenant - et il en sera ainsi.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je
crois en votre soutien.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Traduction
Russosphère</span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-31128083690568022852022-09-18T14:44:00.002+02:002022-09-18T14:44:27.102+02:00allocution de Xi Jinping au sommet de l'OCS à Samarcande<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBXx_B8yoIVX2lUchD4HP2kK9nRc3WUcObGogkLIQMnD5zWEbyj3LBKqv1ULl6Z56N1LIPjZcgaEyXZie39vUeNiOqfLep_D6XF34EKEgwBK_QE8eDEsPntK28ZR1da7IAG-03AxYYoFXNi1NE3ed_9wFCdFIQzzrjo62sIxqJXsyXeXPNAUehuKuOuw/s1023/80d32a9c77e64f4e800f591041316ee0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="637" data-original-width="1023" height="398" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBXx_B8yoIVX2lUchD4HP2kK9nRc3WUcObGogkLIQMnD5zWEbyj3LBKqv1ULl6Z56N1LIPjZcgaEyXZie39vUeNiOqfLep_D6XF34EKEgwBK_QE8eDEsPntK28ZR1da7IAG-03AxYYoFXNi1NE3ed_9wFCdFIQzzrjo62sIxqJXsyXeXPNAUehuKuOuw/w640-h398/80d32a9c77e64f4e800f591041316ee0.jpg" width="640" /></a></span></div><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /> </span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S</span><span style="font-family: georgia; font-size: large;">AMARCANDE (Ouzbékistan), 16 septembre (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a prononcé vendredi à Samarcande une allocution lors de la 22e réunion du Conseil des chefs d'Etat de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-large;">Voici le texte intégral </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-large;">Samarcande, 16 septembre 2022</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-large;">Excellence Monsieur le Président Chavkat Mirzioïev,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-large;">Chers Collègues,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">C'est un grand plaisir pour moi de participer à la réunion du Conseil des Chefs d'État de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). Je voudrais remercier le Président Chavkat Mirzioïev pour son accueil chaleureux et les dispositions attentionnées. Depuis un an, la présidence ouzbèke a accompli un travail considérable et fructueux, permettant de promouvoir la coopération de l'OCS dans différents domaines. Je tiens à exprimer ma haute appréciation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La ville de Samarcande, perle sur la Route de la Soie de renommée mondiale, a été témoin de la gloire de l'ancienne Route de la Soie qui a grandement contribué à la circulation des marchandises, à la diffusion des sciences et des technologies, à la rencontre des idées et à l'intégration de cultures diverses sur le continent eurasiatique, et apporté un éclairage historique aux pays de l'OCS pour réaliser la paix et le développement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Cette année marque le 20e anniversaire de la signature de la Charte de l'OCS et le 15e anniversaire de la signature du Traité sur le bon voisinage, l'amitié et la coopération de long terme. Depuis des années, les États membres de l'OCS, guidés par ces deux documents fondamentaux dans leurs visions et actions, ont réussi à trouver une nouvelle voie de développement pour les organisations internationales, et accumulé d'importantes expériences réussies enrichissantes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">- Confiance politique mutuelle. Nous portons la vision de l'amitié éternelle et de la paix durable entre États membres, respectons les intérêts vitaux de part et d'autre et les voies de développement choisies par chacun, et soutenons les efforts de toutes les parties pour réaliser la paix, la stabilité, le développement et le redressement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">- Coopération mutuellement bénéfique. Nous prenons en compte les intérêts de part et d'autre, poursuivons le principe de consultations et de coopération en vue des bénéfices partagés, œuvrons au renforcement de la synergie de nos stratégies de développement et avançons toujours dans la voie de bénéfice mutuel et de prospérité commune.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">- Égalité entre pays. Nous sommes d'avis que les pays, grands ou petits, sont tous égaux, et qu'il faut, conformément au principe du consensus, engager des consultations amples et amicales, et s'opposer à ce que les grands et puissants malmènent les petits et faibles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">- Ouverture et inclusion. Nous préconisons la coexistence harmonieuse et l'inspiration mutuelle entre différents pays, nations et cultures, et appelons au dialogue entre les civilisations et à la recherche d'un terrain d'entente dans la diversité. Nous sommes prêts à travailler avec plus de pays et d'organisations internationales animés d'un même idéal pour établir des partenariats et développer la coopération mutuellement bénéfique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">- Équité et justice. Nous observons scrupuleusement les buts et principes de la Charte des Nations Unies, gérons toujours les grandes questions internationales et régionales selon la réalité des faits et nous opposons à ce qu'un pays nuise aux droits et intérêts légitimes des autres pour ses propres intérêts égoïstes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ces cinq points illustrent pleinement l'esprit de Shanghai marqué par la confiance mutuelle, le bénéfice mutuel, l'égalité, les consultations, le respect de la diversité culturelle et la recherche d'un développement commun. Les faits prouvent que l'esprit de Shanghai est la source de vitalité pour le développement de l'OCS et surtout le principe fondamental à respecter par l'OCS à long terme. L'esprit de Shanghai nous a guidés dans l'accomplissement de grands succès et nous guidera à l'avenir dans notre marche en avant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Chers Collègues,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans le développement de la société humaine, comme dans la nature, il y a du beau temps mais aussi de la pluie. Le monde d'aujourd'hui traverse des changements accélérés jamais connus depuis un siècle et est entré dans une nouvelle phase d'incertitude et de transformation. L'épidémie inédite depuis un siècle n'a pas encore été éradiquée. Les conflits régionaux regagnent du terrain. La mentalité de la guerre froide et la politique des blocs ressurgissent. L'unilatéralisme et le protectionnisme remontent. La mondialisation économique fait face à des contre-courants. Les déficits de paix, de développement, de confiance et de gouvernance continuent de se creuser. L'humanité se trouve à la croisée des chemins face à des défis sans précédent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Face à la nouvelle situation, l'OCS, force constructive importante dans les affaires internationales et régionales, doit affronter courageusement les aléas internationaux, suivre résolument le courant de notre époque, renforcer la solidarité et la coopération, et bâtir une communauté d'avenir partagé de l'OCS encore plus solide.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Premièrement, nous devons renforcer le soutien mutuel. Il nous faut intensifier les échanges de haut niveau et la communication stratégique, approfondir la compréhension et la confiance politique mutuelles et nous soutenir mutuellement dans les efforts pour préserver la sécurité et les intérêts de développement. Nous devons nous prémunir contre les tentatives de forces extérieures d'orchestrer les " révolutions de couleur " et nous opposer ensemble à l'ingérence dans les affaires intérieures d'autrui sous quelque prétexte que ce soit, et prendre fermement en main notre propre destin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Deuxièmement, nous devons élargir la coopération sécuritaire. Comme dit un proverbe ouzbek, " La paix fait prospérer un pays, tout comme la pluie nourrit la terre ". Pour combler le déficit de paix et répondre aux défis sécuritaires dans le monde, la Chine a avancé l'Initiative pour la Sécurité mondiale et invité les pays du monde à porter la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable et à promouvoir la construction d'une architecture de sécurité équilibrée, effective et durable. La Chine sera heureuse de voir les différentes parties prendre part à la mise en œuvre de cette initiative.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous devons continuer de mener des exercices conjoints anti-terroristes, lutter sévèrement contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, le trafic de drogue, la cybercriminalité et la criminalité transnationale organisée, et trouver des réponses efficaces aux défis sécuritaires non traditionnels comme la sécurité des données, la sécurité biologique et la sécurité spatiale. La Chine est prête à former 2 000 agents d'application de la loi pour les États membres de l'OCS dans les cinq ans à venir et à créer une base de formation Chine-OCS du personnel anti-terroriste afin de renforcer les capacités des États membres en matière d'application de la loi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous devons continuer de faire valoir le rôle du groupe de contact OCS-Afghanistan et du mécanisme de coordination et de coopération des pays voisins de l'Afghanistan, et encourager les autorités afghanes à mettre en place une structure politique large et inclusive et à éliminer le terreau du terrorisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Troisièmement, nous devons approfondir la coopération pragmatique. Donner une vie meilleure aux populations des pays de la région est notre objectif commun. L'Initiative pour le Développement mondial lancée par la Chine vise à focaliser l'attention internationale sur le développement, à bâtir un partenariat mondial pour le développement et à réaliser un développement mondial plus fort, plus vert et plus sain. La Chine entend travailler avec les autres parties à concrétiser cette initiative dans la région et à soutenir le développement durable des pays de la région.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous devons mettre en œuvre les deux déclarations portant sur la préservation de la sécurité énergétique et alimentaire mondiale à adopter par le présent Sommet et mieux protéger la sécurité énergétique et alimentaire. La Chine fournira aux pays en développement qui en ont besoin des céréales et d'autres aides humanitaires d'urgence d'un montant de 1,5 milliard de yuans RMB.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous saluons l'adoption prochaine par ce Sommet du Plan global 2023-2027 pour la mise en œuvre du Traité de l'OCS sur le bon voisinage, l'amitié et la coopération à long terme. Nous avons à bien mettre en œuvre les documents de coopération à adopter dans le cadre du Sommet notamment sur le commerce et l'investissement, la construction des infrastructures, la préservation des chaînes d'approvisionnement, l'innovation scientifique et technologique et l'intelligence artificielle. Il est important de continuer de renforcer la synergie entre la coopération dans le cadre de l'Initiative " la Ceinture et la Route " et les stratégies de développement national et initiatives de coopération régionale, d'élargir la coopération sous-multilatérale et sous-régionale et de créer plus de moteurs de croissance dans la coopération.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous devons mettre en œuvre la feuille de route pour l'augmentation de la part des règlements en monnaie locale des États membres de l'OCS, renforcer le développement du système de paiement et de règlement transfrontaliers en monnaie locale et œuvrer à la création d'une banque de développement de l'OCS, en vue d'accélérer l'intégration économique régionale. La Chine accueillera l'année prochaine une réunion ministérielle de l'OCS sur la coopération pour le développement et un forum sur les chaînes industrielles et d'approvisionnement, et mettra en place un centre de coopération Chine-OCS en matière de mégadonnées, afin de bâtir de nouveaux moteurs pour le développement commun. La Chine est prête à mener une coopération spatiale avec les autres parties et à les soutenir, par la fourniture de services de données satellitaires, dans le développement agricole, la connectivité et la lutte contre les catastrophes naturelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Quatrièmement, nous devons renforcer les échanges humains et culturels. Les civilisations interagissent grâce aux échanges et progressent à travers leurs interactions. Nous devons approfondir la coopération dans les domaines tels que l'éducation, les sciences et technologies, la culture, la santé, les médias et la radiotélévision, continuer d'organiser les événements phares dont le Campus des jeunes, le Forum des femmes, le Forum d'amitié populaire et le Forum sur la médecine traditionnelle, et soutenir la Commission du bon voisinage, de l'amitié et de la coopération de l'OCS et d'autres associations populaires pour qu'elles jouent tout leur rôle. La Chine construira une zone de démonstration des sports d'hiver Chine-OCS, et tiendra l'année prochaine des forums sur la réduction de la pauvreté et le développement durable et sur des villes jumelées. Dans les trois ans à venir, elle réalisera 2 000 opérations de la cataracte à titre gratuit et fournira 5 000 places de formation des ressources humaines pour les populations des pays de l'organisation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Cinquièmement, nous devons poursuivre le multilatéralisme. S'obstiner à monter de " petits cercles " entraînera le monde dans la division et la confrontation. Nous devons défendre fermement le système international centré sur l'ONU et l'ordre international fondé sur le droit international, valoriser les valeurs communes de l'humanité, et rejeter le jeu à somme nulle et la politique des blocs. Il nous faut élargir les échanges de notre organisation avec l'ONU et d'autres organisations internationales et régionales, pour poursuivre ensemble le véritable multilatéralisme, perfectionner ensemble la gouvernance mondiale et faire évoluer ensemble l'ordre international dans un sens plus juste et plus équitable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Chers Collègues,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">L'Eurasie est notre foyer commun. Sauvegarder la paix et le développement sur le continent est l'aspiration commune de tous les pays de la région et du monde entier. L'OCS assume à cet égard une responsabilité importante. Ces dernières années, un nombre croissant de pays ont demandé à rejoindre la grande famille de l'OCS, ce qui montre pleinement la force de sa vision de la coopération et la confiance largement partagée en son avenir. En œuvrant au développement et à l'élargissement de l'OCS et en valorisant son rôle positif, nous pourrons injecter des énergies positives et insuffler un nouveau dynamisme à la sauvegarde de la paix durable et de la prospérité commune en Eurasie et dans le monde. La Chine soutient un élargissement actif et prudent de l'organisation, qui implique la promotion du processus d'admission de l'Iran en tant qu'État membre, le lancement de la procédure d'adhésion de la Biélorussie, l'admission de Bahreïn, des Maldives, des Émirats arabes unis, du Koweït et du Myanmar en tant que partenaires de dialogue et l'octroi aux pays candidats concernés des statuts juridiques pertinents. À nous de saisir l'opportunité pour consolider le consensus, approfondir la coopération et créer ensemble un bel avenir de l'Eurasie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">À cette occasion, je voudrais exprimer à l'Inde les félicitations de la Chine de prendre la prochaine présidence de l'OCS. Ensemble avec les autres États membres, nous soutiendrons l'Inde dans l'accomplissement de son travail.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Chers Collègues,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Depuis le début de cette année, face à un environnement de développement complexe et sévère tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, la Chine a poursuivi le principe général d'aller de l'avant à pas assurés, et œuvré à assurer à la fois l'efficacité de la lutte contre la COVID-19, la stabilité de l'économie et la sécurité du développement. Nous avons continué de promouvoir de manière coordonnée la lutte contre la COVID-19 et le développement économique et social. Ces efforts nous ont permis de protéger autant que possible la vie et la santé du peuple et de stabiliser au maximum les fondamentaux du développement économique et social. Les fondamentaux de l'économie chinoise, marqués par une forte résilience, un grand potentiel, une large marge de manœuvre et une soutenabilité de long terme, resteront inchangés, ce qui permettra de donner une forte impulsion à la stabilisation et à la reprise de l'économie mondiale et d'offrir des opportunités de marché plus importantes aux pays du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans un mois, se tiendra le 20e Congrès national du Parti communiste chinois. Ce sera un congrès important qui aura lieu à un moment crucial dans la nouvelle marche de la Chine vers la construction d'un pays socialiste moderne sur tous les plans et la réalisation de l'objectif du deuxième centenaire. Le congrès fera un bilan global des accomplissements majeurs et des expériences précieuses qu'a obtenus la Chine dans la réforme et le développement, et élaborera les programmes d'action et politiques générales pour répondre aux nouveaux objectifs de développement de la Chine dans sa marche en avant et aux nouvelles attentes du peuple à l'ère nouvelle. Nous poursuivrons la voie de modernisation chinoise pour réaliser le grand renouveau de la nation chinoise et continuerons de promouvoir activement la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité. Par ses nouveaux progrès de développement, la Chine offrira de nouvelles opportunités au monde et contribuera, par la sagesse et la force, à la paix et au développement dans le monde et au progrès de l'humanité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Chers Collègues,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Quelque long que soit le chemin, en persévérant dans la bonne direction, nous parviendrons à destination. Travaillons dans l'esprit de Shanghai pour promouvoir le développement solide de notre organisation, et construire ensemble un foyer pacifique, stable, prospère et beau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je vous remercie. </span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-23795524609897571532022-06-21T14:54:00.002+02:002022-06-21T14:54:17.552+02:00 JULIAN ASSANGE, ALINA LIPP, ET ANNE-LAURE BONNEL – QUAND LA VÉRITÉ DEVIENT UN CRIME EN OCCIDENT<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYpjN73Tw0oeHQwiRvDwVGGrTgP1rflH1v8pGlO5O1CRwq4rN-IZdqhlOBgmXt8wk2zPxVYTxLvb8mLH0ZrZykw0DlAH_qBaqHF2ypawz3rjPwEnFctjlRPx2XhWO03M8J7xAXA6iD6LnxhSERdrWXux53acF7fJBNtvC7DXIQaTEtGN5UxelwJTYh2Q/s1053/Capture.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="655" data-original-width="1053" height="398" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYpjN73Tw0oeHQwiRvDwVGGrTgP1rflH1v8pGlO5O1CRwq4rN-IZdqhlOBgmXt8wk2zPxVYTxLvb8mLH0ZrZykw0DlAH_qBaqHF2ypawz3rjPwEnFctjlRPx2XhWO03M8J7xAXA6iD6LnxhSERdrWXux53acF7fJBNtvC7DXIQaTEtGN5UxelwJTYh2Q/w640-h398/Capture.JPG" width="640" /></a></div><br /><p><br /></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Alina Lipp, qui est restée six mois dans le Donbass en 2022, et dit la vérité sur les crimes de guerre de l’armée ukrainienne, entre autre à Marioupol, fait désormais face à la censure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Après être venue une première fois en 2021, elle est choquée par les crimes de guerre de l’armée ukrainienne contre les civils du Donbass. Elle revient donc début 2022, et reste six mois sur place. Elle raconte ouvertement et rapporte les crimes de guerre des soldats ukrainiens contre les civils de Marioupol par exemple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Une vérité qui dérange à Berlin. Alors le compte PayPal d’Alina Lipp est bloqué. Puis son compte bancaire, ainsi que celui de son père sont clôturés, et l’État Allemand prélève sans aucune justification environ 1 600 euros qui se trouvaient encore sur son compte. Comme dans le cas Assange, la technique de l’asphyxie financière est utilisée pour faire taire les voix dissidentes. Puis vient la censure, avec la fermeture de son compte YouTube, où elle publiait ses reportages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Et comme dans le cas de Julian Assange, très vite la justice est venue menacer Alina Lipp. Une affaire criminelle a été ouverte contre la journaliste pour soutien envers des crimes. Parce qu’elle a osé dire que ce que fait l’Ukraine dans le Donbass est un génocide, qu’elle comprend pourquoi la Russie est intervenue, pourquoi elle a lancé son opération militaire spéciale, et que les gens qu’elle connaît à Donetsk sont heureux que Moscou intervienne. Juste à cause de ça, pour avoir donné son opinion et dit la vérité, Alina Lipp risque jusqu’à trois ans de prison !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Encore plus délirant, à la fin du document d’accusation, il est écrit qu’Alina Lipp ne sera pas invitée à une audition (pour se défendre) car cela perturberait le processus d’enquête (sic) ! Sans surprise, Alina Lipp ne rentrera pas en Allemagne, afin de ne pas subir le même sort que Julian Assange.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Et si certains croient que ce qui arrive à Alina Lipp ne pourrait pas arriver en France, qu’ils se penchent sur ce qui arrive à Anne-Laure Bonnel. Cette journaliste française indépendante venue dans le Donbass en 2015 et en 2022, qui elle aussi a parlé ouvertement des crimes de guerre de l’armée ukrainienne dans le Donbass.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Sans surprise elle s’est retrouvée aux côtés d’Alina Lipp et de moi-même dans « l’article » du torchon Le Monde sur les « dangereux influenceurs pro-russes ». En réalité cet article n’est qu’un parmi d’autres d’une attaque coordonnée de l’ISD, une énième organisation prétendant lutter contre la désinformation, dans plusieurs pays occidentaux, mais qui sert en réalité à justifier la censure. Les accusations portées contre les « influenceurs pro-russes » par l’ISD ont en effet été reprises par plusieurs médias, en France, en Allemagne, aux États-Unis, et sûrement ailleurs (je n’ai pas les moyens de vérifier toute la presse mondiale).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Anne-Laure Bonnel a aussi été attaquée directement et personnellement par plusieurs médias français qui l’ont purement et simplement dénigrée, voire diffamée. Et comme dans le cas de Julian Assange, ou celui d’Alina Lipp, les autorités utilisent l’asphyxie financière pour tenter de la faire taire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Comme dans le cas d’Alina Lipp, le compte bancaire d’Anne-Laure Bonnel a été temporairement bloqué par sa banque, la Société Générale, et son contrat auprès de l’université de la Sorbonne n’a pas été reconduit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Une méthode qui a aussi été utilisée contre Donbass Insider, qui a vu son compte Patreon, et son compte Tipeee bloqués (via le fournisseur de paiement pour Tipeee) pour les mêmes raisons : tenter de nous faire taire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Si pour l’instant Alina Lipp et Anne-Laure Bonnel ne sont pas encore dans la situation terrible dans laquelle se trouve Julian Assange, son cas doit faire comprendre à tous que les pays occidentaux n’ont de démocratie que le nom, et que ce qui arrive aujourd’hui à ce journaliste pourrait bien leur arriver un jour prochain, s’il leur arrivait par malheur de dire une vérité qui dérange. C’est pour cela qu’il faut se battre pour empêcher qu’Assange soit extradé vers les États-Unis. Pour empêcher que dire la vérité ne soit considéré comme un crime !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Car comme l’a si bien dit Martin Niemöller :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">« Ils sont d’abord venus chercher les socialistes, et je n’ai rien dit</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Parce que je n’étais pas socialiste</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Parce que je n’étais pas syndicaliste</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Parce que je n’étais pas juif</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Aujourd’hui ils viennent chercher Julian Assange, Alina Lipp, Anne-Laure Bonnel, ou moi-même. Mais un jour c’est vous qu’ils viendront chercher. Alors, agissez maintenant ! Exigez que l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis soit annulée ! Faites savoir que vous ne voulez pas d’une société où la vérité est un crime !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: large;">Christelle Néant</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">l'article entier :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><a href="https://www.donbass-insider.com/fr/2022/06/19/julian-assange-alina-lipp-et-anne-laure-bonnel-quand-la-verite-devient-un-crime-en-occident/">https://www.donbass-insider.com/fr/2022/06/19/julian-assange-alina-lipp-et-anne-laure-bonnel-quand-la-verite-devient-un-crime-en-occident/</a></span></p><div style="text-align: justify;"><br /></div>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-50223169533779054692022-06-08T13:30:00.002+02:002022-06-08T13:30:55.155+02:00LA FRANCE TUE DES CIVILS DANS LE DONBASS<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIlg84A0wlsRxT6ZP0YB-d6iiqY7SlaM_lyQuRSWQSzQzMAdZ_CyDPmevTYCetdYEgPlliUnU_DBjov-q4NBXLxDoQX7v-XvqytuumnS9-26Sz13MF778uDURMqXic90TjyTzRZfOY8IouDBkZlbAaQPgsLV_I7b5C8VAJpPG9NqBgbruWSteG2fx9zA/s1200/photo_2022-02-17_20-03-16.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="1200" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIlg84A0wlsRxT6ZP0YB-d6iiqY7SlaM_lyQuRSWQSzQzMAdZ_CyDPmevTYCetdYEgPlliUnU_DBjov-q4NBXLxDoQX7v-XvqytuumnS9-26Sz13MF778uDURMqXic90TjyTzRZfOY8IouDBkZlbAaQPgsLV_I7b5C8VAJpPG9NqBgbruWSteG2fx9zA/w400-h250/photo_2022-02-17_20-03-16.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les Caesars tuent désormais des civils russes dans le Donbass. </span></h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Hier 6 juin donc, et semble-t-il pour la première fois, les canons français ont ouverts le feu sur des civils. Au vu de la nature de l’armée ukrainienne, qui bombarde les civils depuis le début de cette guerre, j’allais dire avec délectation, ceci n’est pas étonnant et rend la responsabilité du gouvernement français, encore plus grande. Dès l’année 2014, à travers les voix d’officiers supérieurs de cette armée, ou même le président Porochenko, ou plus récemment de Zelensky, il était clair que les civils étaient et sont des cibles prioritaires pour les forces ukrainiennes. Je me souviens personnellement d’une vidéo que je n’ai pas retrouvé sur Internet, où des tankistes ukrainiens se filmaient hilares, en train de bombarder une imposante barre d’immeuble dans Donetsk (été 2014). En 2016, c’était aussi le cas d’un sinistre néo-nazi français combattant sous un faux nom (Thibault Dupire), dans le bataillon Azov et déclarant à l’envie sur les réseaux sociaux, son plaisir de tuer des civils dans le Donbass. <b>Zelensky lui-même, dans une déclaration très récente, a déclaré que le Donbass serait une ruine et qu’il serait « désert », en déduire que les gens seront tués avant la fin de la conclusion de cette guerre. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">En 2014, c’est le propre chef d’État-major de l’armée ukrainienne, qui dans une longue interview, expliquait que les civils étaient justement une cible privilégiée. Questionné sur ce fait, il avait déclaré qu’il s’agissait d’une stratégie de guerre, en assumant cyniquement son emploi par toute l’armée ukrainienne, bataillons néonazis de représailles ou armée régulière, puisqu’à l’époque, ces bataillons étaient encore indépendants de l’armée. Comme l’expliquait Xavier Moreau dans son bulletin N° 86, avec Stratpol, le canon Caesar est un bon matériel, avec l’avantage certain d’être aussi un canon automoteur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La difficulté ici pour les forces républicaines et l’armée russe, et que ce canon, certes en version non blindée, peut parfaitement tirer quelques obus, puis rapidement se déplacer pour se mettre à l’abri, échappant ainsi aux tirs de contrebatteries russes… et pouvant recommencer un peu plus loin. Je n’ai pas encore l’information de la nature des munitions tirées, mais elle ne tardera pas à arriver, car les Ukrainiens tirent désormais tous les jours sur les villes du Donbass, particulièrement sur Donetsk, Gorlovka, Makeevka et Yaccinovataya. Dans la seule journée d’hier, 7 personnes ont été tuées, et 16 blessées et le massacre se poursuit. Nous remarquons tous les jours, que ces tirs sont effectués par petites salves. Mis à part certains bombardements (dont celui que nous avons subi le 4 juin), comme dans le district de Petrovski, où ils visaient une mine et le jour suivant une antenne de télévision, la tactique est de lancer quelques tirs, de quelques obus, jusqu’à une douzaine, puis de laisser passer du temps pour ouvrir le feu à nouveau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">En général, ces tirs ne retombent pas au même endroit, mais frappent d’autres quartiers, ou localités, une demi-heure, ou une ou deux heurs après, parfois plus. Ces tirs sont toujours effectués de jour, de manière préférentielle quand les gens s’activent et circulent beaucoup. J’ai remarqué moi-même que cela intervient souvent en milieu d’après-midi ou fin d’après-midi, parfois plus en soirée, surtout s’il s’agit d’une journée du week-end.<br />Donbass Insider </span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-87840056484864704072022-06-07T00:39:00.000+02:002022-06-07T00:39:10.111+02:00POUTINE A LA PRESSE RUSSE MISE AU POINT SUR LE PROBLEME DES CEREALES<p><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu57meNlifJcSNTznPDyyrxWuqG1G-vMaXv9brR9Alg_1vtvkqJjZa5-VdmTxtOZsDvk3o7wxOlufha1jTAeS1IZJf8hlJbmbyQMx6SxdSR4EKMtJXtshY1Fb3lXBPG8_WH8GfLQ1C5CcNu3KVWMlb_7ACsrsuIKn9-ijYok0R6JSeg17lLoBwFUnJFw/s1920/ble-russie.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1920" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu57meNlifJcSNTznPDyyrxWuqG1G-vMaXv9brR9Alg_1vtvkqJjZa5-VdmTxtOZsDvk3o7wxOlufha1jTAeS1IZJf8hlJbmbyQMx6SxdSR4EKMtJXtshY1Fb3lXBPG8_WH8GfLQ1C5CcNu3KVWMlb_7ACsrsuIKn9-ijYok0R6JSeg17lLoBwFUnJFw/w400-h250/ble-russie.webp" width="400" /></a></div><br /><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">« Les prix des engrais ont augmenté significativement lorsque les prix du gaz ont augmenté en raison des sanctions occidentales, provoquant des conséquences négatives chez les européens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Russie et Biélorussie produisent près de la moitié des engrais potassiques du monde...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Or, en limitant l'accès aux engrais, les récoltes sont moins bonnes, cela entraîne une pénurie alimentaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les USA ont abandonné leurs sanctions, car ils ont compris qu'ils étaient les premières victimes, mais les européens refusent d'abandonner cette politique stupide. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>« Pour les céréales ukrainiennes, c'est du bluff. 800 millions de tonnes de céréales sont produites dans le monde chaque année. L'Ukraine en produit 20 millions, soit 2.5 %. La production ukrainienne n'y est donc pas significative. Quant au blé, l'Ukraine ne représente que 0.5 % de la production mondiale.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>Pour comparaison, la Russie exportera cette année 37 millions de tonnes de céréales [ou de blé, non précisé] et l'année prochaine, nous espérons exporter 50 millions de tonnes. »</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">« Ensuite, nous n'empêchons pas l'export de céréales ukrainiennes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: red; font-family: georgia; font-size: large;"><b>Ce n'est pas nous qui avons miné le port d'Odessa, c'est l'Ukraine. Ils peuvent déminer le port, sortir de l'eau les navires qu'ils ont immergé pour en bloquer les accès, nous n'utiliserons pas cette activité de déminage pour lancer une attaque navale.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">De plus, nous garantirons un passage pacifique aux navires chargés de céréales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ils peuvent aussi utiliser la Mer d'Azov, qui est sous notre contrôle, nous allons achever le déminage des ports minés par l'Ukraine. Nous garantissons le passage pacifique aux navires, y compris étrangers, dans les ports de Berdyansk et Marioupol sous notre contrôle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ils peuvent aussi exporter leurs céréales via la Roumanie, via le Danube, via la Hongrie, via la Pologne (même s'ils perdront quelques heures à changer les essieux de leurs trains), mais le plus simple et le plus rentable, c'est via la Biélorussie, ainsi ils peuvent exporter via les pays Baltes, à destination du monde entier. Mais pour cela, il faut lever les sanctions contre la Biélorussie. Ce n'est pas notre problème à nous. Loukachenko reconnaît lui-même que le passage par son pays est le plus simple, et que s'ils veulent régler le problème céréalier de l'Ukraine, ils peuvent lever leurs sanctions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">J'ajoute que de nombreux navires et équipages étrangers sont retenus en otage dans les ports ukrainiens. »</span></p><p><a href="http://kremlin.ru/events/president/news/68571">http://kremlin.ru/events/president/news/68571</a></p><div><br /></div>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-20182912115556682372022-06-02T20:01:00.001+02:002022-06-08T00:08:50.802+02:00UKRAINE / UN CONFLIT QUI AURAIT DU ÊTRE EVITÉ<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">par ’Eric Denécé, directeur du Centre français de recherches sur le renseignement</span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXmTV4X_0vE484nkdSts9kjryx4b3Zcpv_QPop8dHplBQCKskbSXH6zHQ7rFI7XS7yATYraDpEw5Z6Uo1k0TJ2VmFuNHrNVtAa3KJ8boXUfG51aVE0EmgaCgEQn9wQAra0Y_CuVWm62MX7-u5XpnTZZ9ijdN8fimWZyD6WQrPgkPBXWlgAa54YXE7aNA/s768/eric-denece-renseignement-les-yeux-du-monde-768x512.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="768" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXmTV4X_0vE484nkdSts9kjryx4b3Zcpv_QPop8dHplBQCKskbSXH6zHQ7rFI7XS7yATYraDpEw5Z6Uo1k0TJ2VmFuNHrNVtAa3KJ8boXUfG51aVE0EmgaCgEQn9wQAra0Y_CuVWm62MX7-u5XpnTZZ9ijdN8fimWZyD6WQrPgkPBXWlgAa54YXE7aNA/s320/eric-denece-renseignement-les-yeux-du-monde-768x512.jpeg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span><span style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />Avant de me livrer à une analyse de la crise ukrainienne, je voudrais juste faire quelques remarques liminaires.</span></span><p></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">D’abord adresser toute ma compassion aux populations qui sont victimes de cette crise et dire également que s’il convient, bien sûr, de dénoncer l’attaque russe il convient aussi de dénoncer toutes les violations du droit international, c’est à dire aussi celles qui ont conduit à l’agression ukrainienne dans le Donbass et malheureusement celles que nos alliés américains conduisent régulièrement au nom de la lutte anti-terroriste partout dans le monde, notamment en 2003.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ce qui me semble important aujourd’hui de rappeler, c’est <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">comment nous en sommes arrivés là</span>, et comment cette guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu, a fini par se produire. Il ne s’agit pas d’être pro-ukrainien ou anti-ukrainien, pro-russe ou anti-russe, mais d’analyser les faits avec la froideur et la rationalité qui s’imposent.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans un premier temps il est important de rappeler que cette guerre n’aurait jamais dû avoir lieu. C’est un conflit qui aurait dû être évité et dans lequel <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">tous les acteurs</span> impliqués aujourd’hui directement ou indirectement ont finalement leur part de responsabilité.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il faut rappeler bien sûr, en premier lieu, un fait essentiel pour moi, qui est qu’à la fin de la guerre froide <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">l’OTAN aurait dû être dissoute</span>. C’est une organisation qui avait pour seul but de protéger l’occident de la menace soviétique, de l’expansion de la révolution prolétarienne et de la menace militaire soviétique, et qui aurait dû disparaître à la fin de la guerre froide.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le simple fait de l’avoir conservée, a été l’une des causes à l’origine des problèmes que nous rencontrons aujourd’hui.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il faut également rappeler que depuis trente ans, que cela nous plaise ou non,<span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"> il y a eu une véritable humiliation de la Russie</span>, des promesses non tenues, qui n’a fait que renforcer l’insatisfaction mais aussi le ressentiment russe à l’égard de l’Occident. Les mensonges qui ont été servis à Moscou de manière régulière au cours de ces années, n’ont fait qu’accroître le fossé entre les deux parties du continent européen.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Bien sûr, il y a eu aussi <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">le coup d’État de Maïdan</span>. Je rappelle que le président Ianoukovitch aussi corrompu soit-il, d’ailleurs comme tous ses prédécesseurs à la tête de l’Ukraine, avait été élu légalement avec des représentants de l’OSCE et que c’est donc un coup d’état révolutionnaire qui a été fait pour le chasser du pouvoir, soutenu par l’Occident et finalement en violation de toutes les règles démocratiques.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il s’en est suivi assez rapidement <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">l’ostracisation des populations russophones</span> du Donbass, et très rapidement une agression militaire des forces de Kiev contre ces populations, qui ne sont pas séparatistes, comme on l’a trop souvent annoncé dans les médias, mais qui étaient autonomistes, qui voulaient se voir reconnaître une autonomie au sein de la République ukrainienne et surtout la libre utilisation de leur langue qui est le russe, mais elles ont été bien sûr immédiatement contrées par le pouvoir de Kiev qui a voulu les faire rentrer par la force dans le rang.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je pense que ce qui se passe aux États-Unis en matière de politique intérieure a joué un rôle important, les déboires de Joe Biden depuis qu’il a été élu président de la république, le retrait catastrophique de l’Afghanistan, et les grands problèmes budgétaires, et les séquestres [coupes automatiques des budgets], ont amené un durcissement du discours américain qui a provoqué la guerre.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je ne saurais oublier également <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">la responsabilité ukrainienne</span>, notamment bien sûr, l’attitude à l’égard du Donbass. Mais également le discours très provocant qu’a tenu finalement Zelensky lors du sommet de Munich en début d’année en affirmant haut et fort qu’il était essentiel pour lui que trois conditions soient remplies</span></p><ol class="spip" style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; list-style-image: initial; list-style-position: inside; margin: 0px 0px 1.5em 24px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><li style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 10px 0px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">l’intégration dans l’OTAN ce qu’il n’a cessé d’affirmer ;</span></li><li style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 10px 0px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">la reprise du Donbass par la force ;</span></li><li style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 10px 0px 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">de pouvoir disposer d’armes nucléaires.</span></li></ol><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Lorsqu’on met tout ça bout à bout, on ne peut que comprendre —mais comprendre ne veut pas dire excuser, bien sûr— la réaction russe, par rapport à l’ensemble de ces attitudes qui avaient été malheureusement orchestrées contre elle.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je crois qu’il faut également rappeler que Poutine n’a cessé d’affirmer que <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">la militarisation de l’Ukraine et son intégration dans l’OTAN</span> était pour la Russie une menace existentielle. Nous n’en avons pas tenu compte, nous n’avons cessé de pousser les ukrainiens dans une position extrêmement dure vis-à-vis de Moscou et vis-à-vis du Donbass. Malheureusement nous avons obtenu ce que nous avons provoqué, et c’est ce qui a déclenché cette offensive russe.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Cette offensive russe est <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">un piège dans lequel finalement Poutine a accepté de tomber en toute conscience.</span> Je dirais qu’il l’a fait d’autant plus volontiers qu’aucune de ses propositions de mettre en place une nouvelle architecture de sécurité en Europe n’a été honorée.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans un deuxième temps, quel a été ce conflit depuis le 24 février ? Je dirais que c’est finalement une guerre que l’Ukraine ne peut gagner. D’abord, même si on est opposé à cette attaque russe, il faut quand même reconnaître qu’il s’agit bien d’une opération spéciale et non pas d’une volonté d’invasion de l’Ukraine comme ça a été trop souvent dit par les pays de l’Europe de l’Est et par l’OTAN. Rappelons d’abord les effectifs : 150 000 hommes ont participé à l’opération.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">A titre de comparaison, l’invasion illégale de l’Irak en 2003 par les Américains et les Britanniques comprenaient 250000 américains et 30 000 britanniques, 280 000 hommes, face à une armée qui n’était pas au 10ème de l’efficacité de l’armée ukrainienne. Donc, continuer à affirmer que Poutine voulait envahir l’Ukraine est quelque chose d’absolument faux. Cette opération militaire a rencontré un certain nombre de dysfonctionnements et d’échecs initiaux, mais pour l’instant il semble bien que les buts de guerre que s’est fixés la Russie, c’est à dire, protéger le Donbass et finalement s’emparer des provinces russophones, certes moins russophones que Donetsk et Lougansk du sud de l’Ukraine, est en train d’aboutir.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il y a eu malheureusement <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">un tas de jugements très hâtifs sur l’opération militaire</span> qui, en dépit des pertes de chaque côté, n’est pas la déroute que l’on veut nous faire croire concernant l’armée russe et cela d’ailleurs fera partie des enseignements importants à connaître.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">D’autres éléments méritent d’être évoqués. Les distributions massives d’armes, notamment d’armes légères, de missiles anti-chars et de missiles anti-aériens, qui ont été faites par les Occidentaux à destination de l’Ukraine, si elles ont en partie, en grande partie servi au conflit, sont également allées nourrir les réseaux mafieux, des réseaux criminels, voire alimenter la revente à des réseaux terroristes du tiers-monde parce qu’elles ont été effectuées sans aucun contrôle.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">J’insisterai aussi sur deux autres points. Les réactions et les sanctions qui ont été votées contre la Russie qui, si elles ont évidemment un fondement juridique international, ont été totalement démesurées, tant dans leurs aspects économiques que dans leurs aspects culturels. Nous avons atteint là le sommet de la bêtise en interdisant à des sportifs, à des musiciens, à des chanteurs d’opéra de pouvoir exercer leur métier, qu’ils soient pour ou anti-Poutine,<span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"> nous sommes entrés là dans un totalitarisme de la pensée, tout à fait excessif.</span></span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il en va de même en matière de médias. Pour la première fois, la guerre de l’information que nous avons livrée à la Russie finalement se caractérise par une atteinte aux libertés de la presse, et en conséquence le fait de ne pas avoir d’information sur ce qui se passe de l’autre côté ne nous permet pas d’avoir une vision objective de la situation.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je terminerai également en insistant sur<span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"> le rôle qu’a joué Zelensky et ses « spin-doctors » aujourd’hui pour présenter « sa » version des faits dans le conflit ukrainien.</span></span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Si bien sûr, ce pays est agressé, si bien sûr il est tout à fait légitime que les Ukrainiens prennent les armes pour se défendre, je crois qu’il est essentiel de rapporter que les combats ont lieu aujourd’hui à 90 % dans les zones russophones, donc ce ne sont pas des Ukrainiens ethniques, c’est-à-dire les Galiciens qui souffrent de ces combats. Pourtant, ce sont tous ces Ukrainiens ethniques qui quittent le pays, nous n’avons pas d’immigration des zones russophones. Voilà. Et d’autre part, la partie occidentale du pays, qui est sous des bombardements russes, un certain nombre de bombardements russes, n’est pas au sens propre, une zone de conflit.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le dernier point qui me semble important dans ce conflit, c’est de parler de la co-belligérance des Occidentaux. La manière dont nous approvisionnons en armes, en munition et dont nous aidons les Ukrainiens en matière de renseignement, n’est plus une aide indirecte, cela veut dire que nous sommes aujourd’hui en situation de co-belligérance directe, ça n’a rien de comparable avec ce qui s’était passé dans les années 1979-89 en Afghanistan où le rôle que nous avions joué contre Moscou à l’époque était une aide clandestine. Cela n’a rien à voir non plus avec le soutien pendant la guerre Iran-Irak où les Occidentaux et notamment la France avaient clairement pris parti pour l’Irak. Aujourd’hui, nous sommes vraiment dans <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">une situation de co-belligérance</span>, et non pas uniquement de fourniture d’armements.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Je terminerai sur un troisième point rapidement : est-ce qu’une sortie de crise est possible ? Aujourd’hui, parmi les leçons que nous pouvons tirer de ces crises et ces événements, il y a d’abord une victoire de la géopolitique. Je crois qu’il faut le rappeler haut et fort. <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">La leçon en matière de géopolitique, c’est qu’aucun État ne peut assurer sa sécurité au détriment de son voisin. </span>Et là, l’Ukraine a fait exactement le contraire, pensant qu’elle pouvait faire avancer ses intérêts en se moquant éperdument des alertes et des demandes russes qui étaient peut-être parfois excessives mais qui n’ont absolument pas été prises en compte.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Au-delà de ça, il y a un certain nombre de gagnants et de perdants dans ce conflit. La Russie et les Etats-Unis sont aujourd’hui des vainqueurs partiels. Les Américains parce qu’ils ont réussi, par cette crise, à finalement redorer un petit peu leur blason, et surtout <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">à obliger les Européens à serrer les rangs autour d’eux et autour de l’OTAN.</span> Donc c’est une victoire, certes, mais il y a quand même des impacts non négligeables sur la politique américaine, notamment au niveau international parce que peu de gens soutiennent, hors de l’Occident, la position des Européens et des Américains et puis surtout parce qu’il y a des conséquences économiques et notamment l’inflation aux États-Unis.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Côté russe, c’est aussi une forme de victoire puisque les Russes arrivent à montrer que finalement ils peuvent <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">remettre en cause l’Occident</span>, même s’il y a là aussi pour eux une série de conséquences négatives, y compris sur le plan économique. Mais en tout cas, ils n’ont pas cédé selon leur point de vue et ils arrivent à une forme de nouveau partage du monde dans lequel l’Occident ne tient plus les rênes.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Et puis, il y a des acteurs qui sortent perdants de ce conflit. En premier lieu les Ukrainiens <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">avec la destruction totale du pays. Mais j’insiste là aussi : c’est un fait dont le gouvernement Zelinsky porte largement la responsabilité.</span> Et puis les Européens, les Européens qui suivent aveuglément les Américains dans ce conflit qui ne les concerne pas. Parce qu’il faut rappeler que l’Ukraine n’était ni membre de l’Union européenne, ni membre de l’OTAN, il n’y avait pas d’accord de défense avec les pays de l’Ouest, notamment pas avec la France, et puis pour nous Européens, les sanctions économiques sont beaucoup, beaucoup plus lourdes, en termes de conséquences, qu’elles le sont pour les Américains.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Donc, pour résumer, <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">c’est un conflit qui aurait dû être évité</span>. Et là, <span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">la responsabilité européenne est très forte. Il faut rappeler que si la France et l’Allemagne, qui étaient des acteurs majeurs dans les accords de Minsk, avaient obligé l’Ukraine à respecter ces accords de Minsk, peut-être aurait-on évité ce conflit.</span> Mais c’est un fait que l’ingérence américaine, qui ne faisait pas partie des accords de Minsk, a beaucoup joué.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Donc, un conflit qui aurait dû être évité ; une guerre qui ne peut pas être gagnée par l’Ukraine, je crois qu’il faut le dire de manière très claire ; et malheureusement une sortie de crise qui peine à se dessiner, parce que la montée des extrêmes, l’obstination des Américains, le suivisme des Européens et l’attitude russe qui considère que c’est pour Moscou un conflit existentiel, ne nous laissent pas espérer quelque chose de positif sauf revirement à 180 degrés de l’un ou l’autre des acteurs. Je crois que c’est ce qu’il faut espérer dans les semaines qui viennent.</span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les récentes déclarations d’<span style="background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: 700; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Henry Kissinger</span>, déclarant qu’il était impératif que l’Ukraine cède des terres à la Russie, me paraissent extrêmement pertinentes mais le refus tout à fait obstiné du gouvernement ukrainien ne permet pas aujourd’hui de se dire qu’une négociation est possible.<br /><br /></span></p><p style="background-color: white; background-position: left top; background-repeat: no-repeat; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #222222; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 1.5em 0px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><a href="https://solidariteetprogres.fr/actualites-001/eric-denece-l-ukraine-un-conflit.html">Solidarité et Progrès </a></span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-71862578595848803262022-05-30T04:30:00.001+02:002022-05-30T12:53:13.513+02:00INTEGRAL DE L'INTERVIEW DE SERGUEÏ LAVROV, SUR TF1 & LCI<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgouSjwkXMP7Av_B6NmoST2ucqQSE_L_0lRARZj-j0LpR2BljdDMerg8E3rfGAlF2AXQfJmpBE2kQpO_9mSIJ4Xtt5i3O_o8qmHrd-vlFOOUw3rltH5E0Gt7SlkVIPJMrwG2_Gbfyc5jDBXp-xHXGwq7lvVCbzLolmWExD-g5CrDNMthZdy3bkvmo-Cyg/s819/itw-exclusive-lavrov4-1-0b8263-0@1x.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="460" data-original-width="819" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgouSjwkXMP7Av_B6NmoST2ucqQSE_L_0lRARZj-j0LpR2BljdDMerg8E3rfGAlF2AXQfJmpBE2kQpO_9mSIJ4Xtt5i3O_o8qmHrd-vlFOOUw3rltH5E0Gt7SlkVIPJMrwG2_Gbfyc5jDBXp-xHXGwq7lvVCbzLolmWExD-g5CrDNMthZdy3bkvmo-Cyg/w400-h225/itw-exclusive-lavrov4-1-0b8263-0@1x.jpeg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p><i><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Liseron Boudoul : Trois mois après le début de l’invasion, quel bilan faites-vous aujourd’hui de cette guerre ? Est-ce un succès ou un échec ?</span> </i></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Sergueï Lavrov : Vous savez, contrairement à nos collègues occidentaux, nous ne courons pas après les effets de manche. Nous ne cherchons pas une approbation ou un succès pour les actions que nous entreprenons sur la scène internationale. <b>Nous faisons ce que nous sommes contraints de faire : nous protégeons les populations et nous protégeons la langue russe qui a été directement discriminée et agressée par les régimes successifs en Ukraine, tant sous Porochenko que sous Zelensky. Nous protégeons l’Ukraine de la nazification, qui s’y poursuit depuis de nombreuses années avec la connivence directe de l’Occident. L’Occident ne se souciait pas de ce qu’il arrivait à la langue russe, à l’éducation russe, aux médias russes qui étaient interdits par la loi. Pendant des années, nous avons frappé à différentes portes en Europe et aux États-Unis. L’Occident y est resté complétement sourd.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Pendant des années, nous avons essayé de persuader l’Occident que l’Ukraine ne devait pas être entrainée dans l’Otan. Or l’Otan s’était déjà rapprochée à cinq reprises de la frontière russe, contrairement à toutes les promesses faites lorsque l’Union soviétique a disparu. L’hypocrisie de l’Occident s’est parfaitement illustrée par les réactions aux décisions prises par les États-Unis et l’Otan dans des situations telles que la Yougoslavie en 1999, l’Irak en 2003 et la Libye, en 2011. Toutes ces aventures militaires ont été lancées par les États-Unis sous prétexte que ces foyers de tension représentaient une menace pour eux. Et cette menace était à plus de 10.000 km des côtes américaines. Pourtant, tout le monde a suivi Washington, pour détruire d'abord la Yougoslavie, puis l’Irak, puis la Libye. Plus d’un million de civils sont morts dans ces conflits et personne n’a rien dit. Tout le monde a trouvé ça normal. Parce que le souverain du monde, les États-Unis, commandent à tous les autres pays occidentaux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">En Europe - à l’exception de la guerre en Irak où la France et l’Allemagne se sont opposées aux actions injustifiées et totalement inacceptables de Washington - dans tous les autres cas, tous les pays européens ont rapidement convenu que les États-Unis avaient le droit de déclarer une menace pour leur sécurité, n’importe où dans le monde, et de faire ce qu’ils voulaient. <b>La Russie n’a pas déclaré une menace pour sa sécurité du jour au lendemain. Elle a, pendant de nombreuses années, exhorté l’Occident à ne pas faire de l’Ukraine un pays antirusse. En d’autres termes, la menace qui pèse directement sur nos frontières - et contre laquelle nous mettons en garde depuis de nombreuses années - a été complètement ignorée. C’est pourquoi notre opération militaire était inévitable. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous avons essayé d’alerter l’Occident depuis très longtemps. Et le président Macron a également parlé, à maintes reprises, de la nécessité d’une nouvelle architecture de sécurité européenne. Mais les États-Unis ne le permettent pas, et ne permettront pas de faire quoi que ce soit. Les États-Unis ont complétement assujetti l’Europe. Bien sûr, nous voyons le désir de la France de promouvoir son idée d’autonomie stratégique de sécurité européenne, le président Macron en parle régulièrement. Mais aucun autre pays ne semble très enthousiaste. Tous disent, même les Allemands, que la sécurité de l’Europe est impossible sans l’Otan. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><i>L.B. : J'ai passé près de trois mois dans le Donbass. Et tous les miliciens, tous les militaires que j’ai rencontrés, m’ont dit que cette guerre allait durer, qu’elle serait sanglante. Cette bataille sur le front du Donbass est-elle la dernière ? Est-ce-que 'l’opération militaire russe' va s’arrêter après ? </i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : Certes, des gens meurent. Mais si l’opération prend autant de temps, comme nous l’observons maintenant, c’est d’abord parce que l’armée russe a reçu l’ordre d’éviter à tout prix toute attaque, toute frappe contre des infrastructures civiles. Seuls les infrastructures, les équipements et les effectifs militaires doivent être ciblés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Nous agissons de manière complétement différente par rapport à l’armée ukrainienne et au bataillon néo-nazi ukrainien qui utilisent simplement les civils comme boucliers humains. Si vous avez été sur place, vous avez probablement vu ou entendu comment ces bataillons ukrainiens placent des armes lourdes dans les zones résidentielles, près des écoles, des hôpitaux et près des jardins d’enfants. Vous savez aussi probablement comment ils bombardent régulièrement Donetsk, les zones résidentielles de cette grande ville, comment les civils en souffrent. <b>Notre objectif évident, c’est bien sûr de repousser l’armée ukrainienne et les bataillons ukrainiens en dehors des régions de Donetsk et de Lougansk. Pour le reste des territoires en Ukraine, où il y a des gens qui ne veulent pas rompre les liens avec la Russie, ce sera aux populations de ces régions de décider. Je ne pense pas que ces habitants seront heureux de revenir sous le pouvoir d’un régime néo-nazi qui est complétement russophobe. C’est au peuple lui-même de décider. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><i>L.B. : Y aura-t-il, enfin, de réelles négociations de paix ? Que demandez-vous concrètement à l’Ukraine ? </i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : Nous ne voulons pas dire que la voie pour renouer un certain dialogue est coupée. Mais nous jugerons désormais les intentions européennes uniquement sur la base d’actions concrètes. <b>Vous savez, nous ne demandons que ce que le président Poutine a déjà annoncé depuis le début de l’opération spéciale. À savoir que le régime de Kiev cesse de tuer des civils dans le Donbass comme il le fait depuis huit longues années, depuis le coup d’État en Ukraine en 2014. C’est pourquoi nos objectifs sont de protéger les civils du Donbass et de démilitariser l’Ukraine. C’est-à-dire qu’il ne doit plus y avoir d’armes sur son territoire qui représentent une menace pour la Fédération de Russie. Nous voulons aussi rétablir les droits de la langue russe, conforment à la Constitution de l’Ukraine, que le régime de Kiev a violé en adoptant des lois antirusses. Mais il faut aussi dénazifier l’Ukraine, parce que les idées et les actes néo-nazis font maintenant partie de la vie en Ukraine. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: georgia; font-size: large;">L.B. : Est-ce qu’il y aura d’autres batailles après celle sur le front du Donbass ? </span></i></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : Notre priorité absolue, c’est la libération des régions de Donetsk et de Lougansk qui sont désormais reconnues par la Fédération de Russie comme des États indépendants. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><i>L.B. : Donc les républiques de Donetsk et de Lougansk seront annexées par la Russie ? </i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : <b>Il ne s’agit pas d’annexion. Il s’agit d’une opération militaire demandée par les États souverains que sont les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, en vertu de la Charte des Nations Unies, dont l’article 51 prévoit le droit de légitime défense individuelle et collective. Nous défendons les populations et nous les aidons à rétablir leur intégrité territoriale. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><i>L.B. : Entre les sanctions économiques qui se renforcent chaque jour, avec les canons français qui arrivent côté ukrainien, et les expulsions de diplomates de part et d’autre, est-ce-que la France et la Russie sont encore des partenaires ? </i> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : Vous avez parlé d’expulsions croisées de diplomates. Mais nous n’avons chassé personne. Ces sanctions sont hystériques. Je dirais même qu’elles indiquent une impuissance. La rapidité avec laquelle elles ont été imposées et leur ampleur montre certainement qu’elles n’ont pas été rédigées du jour au lendemain. Elles ont été préparées il y a longtemps, et il est peu probable qu’elles soient levées à l'avenir. Les États-Unis ne le disent pas publiquement, mais dans leurs contacts avec leurs alliés, ils disent que lorsque tout cela sera terminé, les sanctions resteront en vigueur. <b>Donc en fait, l'Ukraine n'est qu’un outil, une pièce de rechange. Il s’agit d’étouffer le développement de la Russie. Car la Russie empêche le développement d’un monde unipolaire que Washington a proclamé, avec l’assentiment de l’Europe. Je ne sais pas ce que l’Europe a à y gagner dans cette situation sur le plan géopolitique. Tous les experts politiques le disent : le principal perdant de cette histoire, c’est l’Europe. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><i>L.B. : Depuis le début, le Président Macron n’a jamais coupé le canal de communication avec le président Poutine. Souhaitez-vous qu’il continue ainsi, et pourquoi faire ? </i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : Vous savez, nous ne nous imposons à personne. Si quelqu’un veut nous parler, le président Poutine ne refuse jamais la demande d’un homologue qui demande un appel ou une rencontre en face-à face. Tout le monde le sait. Moi et les autres membres du gouvernement russe, nous faisons de même. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><i>L.B. : Qu’attendez-vous précisément de la France et du président Macron ? </i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : Si le président Macron approche le président Poutine avec une proposition de communication, je vous garantis qu’il sera reçu. Nous ne nous imposons à personne. Nous entendons la Russie être accusée publiquement d’agressions par tous les dirigeants de l’Union européenne, sans exception, dans un langage assez belliqueux. Nous l’entendons. Donc, si derrière ce langage, il y a une volonté d’agir sur les problèmes et sur les causes de la crise actuelle de la sécurité européenne, alors nous serons toujours prêts à discuter. Si le président Macron, qui a une relation de confiance très ancienne avec le président Poutine, propose une discussion, je le réitère, elle sera acceptée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Mais je dois dire, à mon immense regret, que malgré la visite du président Macron et les bonnes relations de confiance qui existent entre lui et le président Poutine, <b>la France joue un rôle actif en Ukraine. Et alimente le nationalisme ukrainien et le néo-nazisme. Nous sommes tristes de le constater. La France arme activement l’Ukraine, y compris avec des armes offensives, et elle réclame une guerre jusqu’au bout pour vaincre la Russie. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><i>L.B. : En Europe, certains disent que Poutine est malade, d’autres qu'il est inquiet, d’autres, énervé. Comment va-t-il ? </i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">S.L. : Vous savez, le président Poutine apparaît en public tous les jours. Vous pouvez le voir sur les écrans, lire ses discours, écouter ses discours. Je ne pense pas que des personnes saines d’esprit puissent distinguer un quelconque symptôme de maladie chez cet homme. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><a href="https://www.tf1info.fr/international/exclusif-serguei-lavrov-ministre-russe-des-affaires-etrangeres-sur-tf1-et-lci-la-france-arme-activement-l-ukraine-y-compris-avec-des-armes-offensives-2221351.html">TF1</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-30467812689498897282022-05-29T19:22:00.001+02:002022-05-30T04:35:20.414+02:00LA VISITE AU XINJIANG EST "NON SUPERVISÉE" ET "OUVERTE", DÉCLARE LA CHEFFE DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU ALORS QU'ELLE TERMINE SON VOYAGE EN CHINE<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Vwh4pde_WX41DuQMeflSMk2I6mCP-DbMLENL9za_vAAgMEwz2sVIutlIvYPfa3XzJzf9Ny0Z5UFVFC2EhJz6U9f6nMVHpZ6GZu5vhQMjCy5yv_u4eBuSIPJI_oY_Dn6fIz9IEhQC9VjynduQO5C38agpsn7D4eMvXpz_lCnqkZoAK_pOAAthW_wGzA/s800/2022-05-23T001441Z_1_LYNXNPEI4M009_RTROPTP_3_USA-CHINA-XINJIANG.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="521" data-original-width="800" height="416" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Vwh4pde_WX41DuQMeflSMk2I6mCP-DbMLENL9za_vAAgMEwz2sVIutlIvYPfa3XzJzf9Ny0Z5UFVFC2EhJz6U9f6nMVHpZ6GZu5vhQMjCy5yv_u4eBuSIPJI_oY_Dn6fIz9IEhQC9VjynduQO5C38agpsn7D4eMvXpz_lCnqkZoAK_pOAAthW_wGzA/w640-h416/2022-05-23T001441Z_1_LYNXNPEI4M009_RTROPTP_3_USA-CHINA-XINJIANG.jpg" width="640" /></a></span></div><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><span style="background-color: white; color: #121212;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><span style="background-color: white; color: #121212;">En soulignant que son voyage n'est pas une enquête, la chef des droits de l'homme de l'ONU, Michelle Bachelet, a terminé sa visite de six jours en Chine et dans la région du Xinjiang par une déclaration samedi soir et a déclaré que sa mission avait eu des discussions larges et ouvertes avec des personnes de différents secteurs de la région. , y compris des détenus et d'anciens stagiaires de centres d'enseignement et de formation professionnels et toutes ces réunions ont été organisées par sa délégation.</span></span></p><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #121212;"><br /></span></div><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #121212; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">La déclaration de samedi a rejeté la désinformation rampante sur la région du Xinjiang et a également été une gifle pour les États-Unis et certains pays occidentaux, leurs médias et leurs forces anti-chinoises. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Avant et pendant la visite de Bachelet dans la région chinoise du Xinjiang, les États-Unis et certains pays occidentaux, ainsi que les forces anti-chinoises, s'affairent à remettre en question et à s'opposer à la visite de Bachelet - un revirement par rapport à leur précédent appel véhément à la visite du chef des droits de l'homme de l'ONU. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Les analystes ont déclaré qu'avec leurs mensonges du siècle, en particulier l'allégation de "génocide" qui sera démystifiée par la visite de Bachelet, les forces américaines et anti-chinoises augmentent la pression sur Bachelet et trouvent l'échelle pour continuer leurs mensonges. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Bachelet a déclaré lors de la conférence de presse de samedi qu'ils avaient eu des conversations avec des personnes de différents secteurs, y compris des hauts fonctionnaires du Xinjiang, des résidents ethniques locaux, des universitaires, des chefs religieux, visité une prison pour parler avec des détenus et se sont rendus dans d'anciens centres d'enseignement et de formation professionnels et eu des échanges avec d'anciens stagiaires. </span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Toutes ces réunions étaient "non supervisées et organisées par nous", a déclaré la Haut-Commissaire en répondant aux questions des médias et en donnant des détails sur sa visite dans la région du Xinjiang. </span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">"Cette visite n'était pas une enquête", a déclaré Bachelet dans le communiqué et a souligné à nouveau en répondant aux questions des médias et elle a noté que le voyage visait à avoir une discussion directe avec le gouvernement chinois et à écouter les préoccupations de chacun et à explorer la voie pour " des interactions plus régulières et significatives à l'avenir." </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Peu de temps après la conférence de presse de Bachelet, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Ma Zhaoxu a informé les médias que la visite offrait l'occasion d'observer et de découvrir de première main un vrai Xinjiang au milieu de nombreux mensonges sensationnels et palpables faits par certains pays occidentaux et des éléments anti-chinois pour réaliser leurs motifs. d'utiliser la région du Xinjiang pour contenir la Chine. </span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">La déclaration actuelle est relativement objective car le Haut-Commissariat des Nations Unies dispose d'un mécanisme indépendant composé de divers experts spécialisés dans différents domaines pour évaluer les politiques de la Chine. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">L'Occident pourrait jeter un coup d'œil au rapport et c'est aussi pourquoi leurs attaques contre la Chine sur des sujets liés au Xinjiang ont récemment atteint un nouveau crescendo, a déclaré Zhu Ying, professeur à l'Institut Baize de l'Université de sciences politiques et de droit du Sud-Ouest, au Global Times. . </span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Il n'y a pas de soi-disant génocide dans la région chinoise du Xinjiang et les allégations faites par l'Occident sont basées sur divers mensonges. </span><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Leurs opinions ne peuvent pas représenter l'opinion internationale et ils ne feront pas non plus de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme leur marionnette, a déclaré Zhu, notant que la conférence en ligne a servi à rejeter la désinformation, a présenté au monde la nature de sa visite et a montré le rôle de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. Le commissaire. </span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><br /></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Bachelet a également noté dans la déclaration que son équipe avait également des discussions avec le gouvernement chinois sur la manière dont la législation et les pratiques nationales doivent refléter les lois et normes internationales relatives aux droits de l'homme, en particulier en ce qui concerne l'application de la loi et la procédure judiciaire.</span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Bachelet a déclaré qu'elle encourageait le gouvernement à entreprendre un "examen" de toutes les politiques de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation pour s'assurer qu'elles sont pleinement conformes aux normes internationales en matière de droits humains. </span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Zhu a noté que cela peut être considéré comme un conseil du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme pour combiner la réalité chinoise avec le critère international de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation. </span></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><br /></span></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Bachelet a également noté dans la déclaration que son équipe avait également des discussions avec le gouvernement chinois sur la manière dont la législation et les pratiques nationales doivent refléter les lois et normes internationales relatives aux droits de l'homme, en particulier en ce qui concerne l'application de la loi et la procédure judiciaire.</span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Bachelet a déclaré qu'elle encourageait le gouvernement à entreprendre un "examen" de toutes les politiques de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation pour s'assurer qu'elles sont pleinement conformes aux normes internationales en matière de droits humains. </span></span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;">Zhu a noté que cela peut être considéré comme un conseil du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme pour combiner la réalité chinoise avec le critère international de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation. </span></span></span></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><br /></span></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: inherit;"><a href="https://www.globaltimes.cn/page/202205/1266772.shtml" target="_blank">Global Times</a><br /><br /><br /></span></span></span></span></span></span></span></div></span></span>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-44570948943642032332022-05-28T15:44:00.002+02:002022-05-28T15:44:30.680+02:00QUI PEUT CROIRE ENCORE AUX ÉTATS-UNIS ?<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><h1 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Historiquement, il n’y a aucune impossibilité aux Américains de faire alliance avec des néonazis. </span></h1></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPDu9b-aUqy6WMOj4vgBb7SIMDra9CBkzd9AZQss1tSKOGXw-StGiXQBsZKKGxwi54JzKWVtOnt7DYqTvCH1w6INuJGs0kB-2i5N4chJzQH1Kr7fgn9-Zp_2yguukCbL9EE-TZNAmAfWEvgLthbh9A5husF7Pi5XcAHDOttbRNpGdl7WQwfFilsaGtOA/s1200/etats-unis-effondrement.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="797" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPDu9b-aUqy6WMOj4vgBb7SIMDra9CBkzd9AZQss1tSKOGXw-StGiXQBsZKKGxwi54JzKWVtOnt7DYqTvCH1w6INuJGs0kB-2i5N4chJzQH1Kr7fgn9-Zp_2yguukCbL9EE-TZNAmAfWEvgLthbh9A5husF7Pi5XcAHDOttbRNpGdl7WQwfFilsaGtOA/w400-h266/etats-unis-effondrement.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="text-align: left;"> </span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans les questions qui reviennent souvent parmi les lecteurs, celles dubitatives concernant l’implication des États-Unis avec les néonazis en Ukraine est révélatrice de la désinformation que nous subissons. Lorsqu’elle est posée, c’est toujours dans le doute que les États-Unis, les hommes du débarquement en Normandie, le pays de la « Démocratie » puissent avoir la faiblesse de travailler, utiliser, protéger et même privilégier des partis ou des régimes d’extrême droite ou dictatoriaux à travers le monde. La grande ignorance vient à la fois du fait des intenses propagandes menées depuis 70 ans, mais aussi de l’idée, à travers par exemple le cinéma, que l’Américain est forcément toujours « le gentil ». Les Américains ne nous ont-ils pas sauvé à la fois du nazisme, puis du communisme durant la Guerre froide ? Que serions-nous sans les Américains ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La drôle d’alliance « éternelle » entre la France et les États-Unis d’Amérique. </span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">C’est oublier l’histoire agitée des relations entre nos deux pays. S’il y eut dans le monde un pays redevable de la France, ce sont bien les États-Unis. Sans la flotte française, les manufactures d’armes qui produisirent à crédit celles dont avaient besoin les insurgés américains, la révolte américaine serait restée dans l’histoire comme une insurrection écrasée. Cette guerre coûta à la France l’équivalent du prix de trois châteaux de Versailles, une somme colossale qui ne fut jamais remboursée. Pire encore, elle aggrava la situation économique de la France, jusqu’à l’éclatement de la Révolution française. Les traités de commerce et d’alliance éternels signés par les États-Unis avec la France furent dénoncés par les Américains, dès l’appel à l’aide contre l’Angleterre (1793). Malgré un convoi de blés, resté fameux, qui sauvant sans doute la France révolutionnaire (1794, ce dernier ayant été payé rubis sur l’ongle), l’Amérique penchait dangereusement dans le camp de la perfide Albion. Il en découla une guerre franco-américaine larvée, qui fut notre récompense pour notre aide (1798-1800). Cette guerre exclusivement navale, fit le bonheur des corsaires français qui ravagèrent les rangs de la flotte de commerce américaine, près de 2 000 navires furent pris par la France… contre seulement 22 perdus pour les Français. Ce fut Bonaparte, Premier Consul qui en termina, avec un traité de paix signé par son frère Joseph à Mortefontaine (30 septembre 1800), puis pour éviter une guerre future, préféra leur vendre la Louisiane (1803, immense territoire composé de plus d’une dizaine d’états américains actuels), contre argent… dégrevé du prix des fameux navires. Les Anglo-saxons ne perdent jamais le Nord… du dieu argent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Au secours de La Fayette… si vous payez l’addition. </span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les droits de l’Homme et le respect des traités signés par les États-Unis s’arrêtent toujours à leurs intérêts marchands. Toute l’histoire de ce pays le démontre avec éclat, l’incident des sous-marins français devant être vendus à l’Australie, le prouve hélas de nouveau (automne 2021). Il n’y a pas d’alliés pour les USA, seulement des serviteurs ou des territoires à exploiter. C’est ainsi que les traités signés avec les Amérindiens furent dénoncés et que l’ensemble de leurs terres furent volées, tandis que les différents peuples furent quasiment exterminés, durant la longue conquête de l’Ouest. Les États-Unis étaient également absents en 1914, tout au plus quelques dizaines de pilotes volontaires dans une escadrille et se fut tout jusqu’en 1917. Lorsque les Américains chantèrent « La Fayette nous voilà ! », la France était au bord de la rupture et manqua bien d’être vaincue, surtout après la Révolution en Russie, qui mit hors de combat l’allié russe. Ils n’entrèrent en guerre qu’après la naissance de la menace des sous-marins allemands et des incidents maritimes notables (torpillage du Lusitania). Si les USA avaient « fini par y aller », ce n’était pas politiquement de bon cœur. Leur intervention eut un prix, le matériel et les usines américaines ne tournèrent pas à plein régime comme nos manufactures de 1780, sans compensation financière… Entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, 80 % des stocks d’or du Monde qui se trouvaient en Europe, principalement entre Londres, Paris et Berlin se retrouvèrent entre les mains des États-Unis. Un coup de maître pour les USA, devenant dès lors la première puissance économique mondiale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ford, eugénisme et nazisme. </span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">L’intervention dans la Seconde Guerre mondiale fut encore plus tardive, et le fait par ailleurs, de l’attaque japonaise de Pearl Harbour (7 décembre 1941), et d’une déclaration de guerre de l’Allemagne hitlérienne (12 décembre). Sans cela, nous pouvons légitimement nous demander, si les Américains seraient finalement intervenus. Avant la guerre, une importante frange du peuple américain, par ailleurs liée à l’Allemagne, avait de fortes sympathies avec l’Allemagne nazie. Rappelons simplement Ford et son amitié pour Adolf Hitler, ou encore les théories communes de l’eugénisme dans les deux pays, le parti fasciste américain à l’influence réelle, et enfin l’importante diaspora allemande. La suite nous la connaissons, la victoire, le plan Marshall, la Guerre froide, des guerres par procuration partout dans le monde, la création de l’OTAN (1947). Prenant fermement le rôle de gendarme de l’Humanité, les États-Unis n’ont dès lors cessé d’interférer dans toutes les parties du globe, souvent militairement, à chaque fois pour des raisons économiques, de maintien de leur hégémonie, politiques ou stratégiques. Ces raisons d’État ont même été la cause des ratlines américaines, à savoir le recyclage de plus de 20 000 nazis et collaborateurs européens, sans parler de l’accueil ou l’organisation de la fuite de dizaines de milliers d’autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le recyclage systématique des élites nazies par les USA.</span></h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"> Partout, elles furent réutilisées, au niveau de la recherche et des sciences, citons simplement Wernher von Braun (1912-1977), le père des fusées américaines, nazi notoire qui termina directeur de la NASA. Mais aussi des spécialistes des services secrets, comme Reinhard Gehlen (1902-1979), nazi, chef des services allemands sur le front de l’Est, bientôt chef des services secrets de l’Allemagne de l’Ouest, ou encore Klaus Barbie (1913-1991), chef de la Gestapo de Lyon, meurtrier, réutilisé par la CIA dans ses actions souterraines en Amérique du Sud, notamment comme spécialiste de la torture. Otto von Bloschwing (1909-1982), nazi et SS, agent des services secrets de la SS, le SD, recyclé par la CIA et opérant ensuite Europe, décédé en Californie. Que dire encore de Wilhelm Höttl (1915-1999), également SS, travaillant dans le contre-espionnage pour le RSHA (énorme organisation de police politique nazie), lui aussi recyclé comme agent de la CIA (1947-1949), ou Guido Zimmer (1911-1977), officier SS du SD, criminel de guerre impliqué dans des massacres et l’Holocauste, lié également aux services américains et qui échappa toujours à la justice grâce à eux. Plus de 20 000 nazis de cette sorte, imaginez l’énorme dictionnaire qu’il faudrait faire pour en étaler l’histoire et la teneur… Car après la vitrine des procès autour de Nuremberg (1945-1949), les États-Unis ne se privèrent pas dans leur lutte contre l’URSS d’employer des milliers de nazis. Ils ne furent pas seulement Allemands ou Autrichiens, mais aussi Croates, Hongrois, Roumains, Bulgares et bien sûr Ukrainiens. Le principal repli des partisans de Bandera et Choukhevytch fut justement l’Europe occidentale et surtout le Canada et les États-Unis. Les membres de l’UPA furent massivement employés comme Yaroslav Stetsko (1912-1986), lieutenant de Bandera, mouillé dans les massacres de Juifs et de Polonais (1941-1944), qui fonda aux USA l’ABN, le Bloc des nations anti-bolcheviques. Ainsi les États-Unis ne cessèrent jamais d’employer des nazis, puis des fanatiques religieux, des régimes militaires ou dictatoriaux. Nous pouvons d’ailleurs repérer quatre phases distinctes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Au nom de la lutte contre le communisme, le « spécialiste » nazi au cœur des services américains. </span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La première commença dès avant 1945, et perdura jusque dans les années 70. Elle consistait à recycler et utiliser les nazis dans toutes les parties du monde. en Europe particulièrement, afin de lutter contre l’Union soviétique dans l’âpre combat de la Guerre froide. Ils participèrent à du renseignement, à la formation de réseaux, au recrutement d’agents, de saboteurs, d’hommes de main. Ils furent très actifs dans les pays du Pacte de Varsovie, dans les Balkans, en Grèce, en Europe Centrale et de l’Est. Mais ils furent aussi utilisés en Amérique du Sud ou dans les Caraïbes (assassinat de Trujillo en Républicaine Dominicaine, avec l’aide de la CIA, en 1961). Sur le continent sud-américain, ils installèrent ou supportèrent des régimes militaires et fascisants et différentes dictatures, verrouillant l’Amérique du Sud, terrain propice à la propagation du communisme avec la proximité de Cuba. Très soucieuse de ne pas voir tomber la zone sous l’influence soviétique, les Américains fermèrent les yeux sur les exactions terribles des différents régimes, commises parfois avec leur aide, comme le prouve Naomi Klein dans sa Stratégie des chocs (2007). Partout, en Argentine, au Paraguay, en Uruguay, au Chili, en Bolivie, au Brésil, des agents nazis ou fascistes, Allemands, Autrichiens, Italiens, Hongrois, Croates furent à la base des polices secrètes, des méthodes concentrationnaires, d’interrogatoires et de tortures, d’assassinats. Avec le temps, ces régimes furent abandonnés, les sbires nazis autrefois d’utiles agents, finalement lâchés et parfois poursuivis. Ce fut le cas par exemple de Klaus Barbie. Les USA se débarrassaient alors de tout un système afin de laver ses écuries et se donner bonne conscience.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Réseau Gladio, financement du terrorisme d’extrême-droite et supports aux dictatures dans le monde. </span></h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Dans cette deuxième phase qui commença au début des années 70, les néonazis furent employés sans vergogne. Ce fut le cas de Stefano Delle Chiaie (1936-2019) un militant italien néofasciste utilisé ainsi que beaucoup d’autres, pour mener des actions terroristes financées et pilotées par la CIA, dans le cadre de la stratégie de la tension. Il s’agissait ici de terroriser la population en maintenant une pression avec des attentats meurtriers (années de plomb), soit mis sur le dos de mouvements terroristes d’extrême-gauche, soit pour montrer le danger de la montée des forces d’extrêmes gauches. L’exemple italien ne fut pas isolé, cette stratégie, pouvant d’ailleurs être couplée avec celle du choc (soutien à des régimes dictatoriaux meurtriers). Cette dernière fut déployée par les USA partout dans le monde, en Amérique du Sud (assassinat du président Allende au Chili, le 11 septembre 1973, par exemple), mais aussi en Afrique (avec le soutien à Mobutu au Zaïre, des années 60 à 80), au Moyen Orient (soutien aux islamistes contre le Shah d’Iran dont le régime prit fin en 1979), et en Asie (financement des premiers fanatiques religieux, comme en Afghanistan de 1979 à 1989). Elle fut généralisée et permis la construction de digues contre le communisme, le contrôle des électorats, la mainmise sur des économies et des richesses stratégiques. A la fin de l’Union soviétique, l’écroulement du bloc de l’Est et la disparition du Pacte de Varsovie, cette deuxième phase se termina, ayant donné lieu aussi à l’infiltration des syndicats comme en France (Trotskistes, révolution de 1968). La chute de l’URSS lança bientôt les États-Unis dans des opérations militaires de contrôles directs de différents pays.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Des interventions militaires à la multiplication des révolutions colorées. </span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">C’est donc au début des années 90 que commença la troisième phase. Ce fut le cas au Moyen Orient avec l’intervention au Koweit (1990), la déstabilisation puis la destruction de la Yougoslavie (1991-2001, dont la guerre du Kosovo, 1998-1999), suivie de l’intervention en Somalie (1993), l’invasion de l’Afghanistan (2001-2021), puis de l’Irak (2003-2011), le soutien et le financement d’une révolution colorée en Géorgie (2003), puis de la Révolution Orange en Ukraine (2004), d’un coup d’État militaire à Haïti (2004), d’une révolution colorée au Kirghizistan (2005), d’une autre avortée en Biélorussie (2005), de celle dite du Cèdre au Liban (2005) et de celle de Jasmin en Tunisie (2005), d’opérations militaires de nouveau en Somalie (2006-), puis de l’invasion de la Libye (2011), de la tentative de destruction de la Syrie (2011-2018). La liste donne déjà le tournis et ne doit pas faire oublier que dans le monde arabe, les USA étaient à l’œuvre depuis longtemps. Ils soutinrent dans le passé des régimes, comme celui de l’Irak dans sa lutte contre l’Iran (1980-1988), qu’ils allaient ensuite détruire. Les Américains ont ainsi réalisé dans le monde musulman la même chose qu’ils avaient faite avec les nazis : supporter et armer les islamistes à des fins machiavéliques visant à atteindre des objectifs concrets de contrôles de points stratégiques et de ressources capitales pour le virage du XXIe siècle. Ces plans se sont jusqu’alors en partie réalisés, alors que les États-Unis prenaient quasiment le contrôle de l’Union européenne en passe de vassalisation totale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h4 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Une révolution colorée de trop, la révolution du Maïdan et l’écueil russe. </span></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">C’est la réapparition de la Russie dans le jeu international, concurrente de nouveau gênante, qui a entamé la quatrième phase de cette longue liste de manipulations et d’agressions à l’internationale. Pour frapper la Russie, les États-Unis ont imaginé refaire le coup des révolutions colorées, quasiment réussies partout, en visant l’Ukraine. Ce pays apparaissait comme une cible de choix, car elle comprenait une composante néonazie très importante. En renouant avec les stratégies du temps passé, les USA pouvaient espérer faire tomber le pion ukrainien en utilisant toute la violence et force des nombreux réseaux et milieux néonazis en Ukraine. Ce fut la Révolution du Maïdan (2013-2014), commencée alors que la Russie était sur le point de fonder l’Union Eurasiatique, s’étant d’ailleurs rapprochée de pays non-alignés comme le Venezuela, le Brésil, l’Inde ou la Chine. En Ukraine, les Américains n’ont donc eu aucun scrupule, à financer et utiliser les partis néonazis comme le Parti National-Socialiste d’Ukraine, Svoboda, et d’autres groupuscules émergeant, comme le Pravy Sektor (Secteur Droit), le Marteau Blanc et autres. En se cachant derrière une pléiade de politiciens et oligarques corrompus (Porochenko, Timonchenko, Zelensky), qui apportaient une couleur légale, européiste et sociale-démocrate, cette dernière révolution fut en partie un échec. Les mercenaires, l’argent, les bataillons néonazis, rien ne put empêcher le rattachement de la Crimée à la Russie (mars 2014), puis l’insurrection du Donbass (avril-mai 2014), conduisant cette fois-ci à une guerre larvée de huit ans, puis à l’intervention russe (24 février 2022).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Historiquement, il n’y a donc aucune impossibilité aux Américains de faire alliance avec des néonazis. </span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La realpolitik américaine depuis l’indépendance du pays en 1776 a été construite sur les seuls intérêts américains, envers et contre tous. Les États-Unis furent le dernier pays esclavagiste occidental, la terre de création du Ku Klux Klan, des ségrégations raciales, mais aussi la mère des théories eugénistes et récemment de celles du Gender. Elle fut aussi à l’origine de l’extermination systématique des Amérindiens, la mère de la bombe atomique et seule nation l’ayant utilisée contre d’autres hommes, en l’occurrence seulement des civils. En faudrait-il plus pour démontrer que le gouvernement américain a toujours été prêt à tout ? Qui peut croire encore à la bienveillance des États-Unis, à sa parole donnée, à ses bonnes intentions et au fait que selon nos médias occidentaux, il n’y a pas de néonazis en Ukraine, encore moins au service des USA ? Qui ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Laurent Brayard pour le <a href="https://www.donbass-insider.com/fr/2022/05/24/qui-peut-croire-encore-aux-etats-unis/" target="_blank">Donbass Insider</a></span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-36796297326770231362022-04-26T19:43:00.006+02:002022-04-26T19:54:09.256+02:00 "LES AMÉRICAINS VEULENT ÉTERNISER LE MONDE UNIPOLAIRE"<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzAJ-x8FNQOFyf4W1WlkLlMg0GJEHBf0gSNvtLM8wRrWyEvyoIo-9BVq6ru8F384li2vk1GTZPB-djg_I3OCIyiej7azMdZ4exgfmdms1cbDJRQL5c1TCEwlhD5ADF0pnA1zKA2AAe9zAjRX_HTqKOaNSqB3z6-P7FfreaCPUJznL47NFOstMuLDYiCg/s303/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="166" data-original-width="303" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzAJ-x8FNQOFyf4W1WlkLlMg0GJEHBf0gSNvtLM8wRrWyEvyoIo-9BVq6ru8F384li2vk1GTZPB-djg_I3OCIyiej7azMdZ4exgfmdms1cbDJRQL5c1TCEwlhD5ADF0pnA1zKA2AAe9zAjRX_HTqKOaNSqB3z6-P7FfreaCPUJznL47NFOstMuLDYiCg/s1600/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" width="303" /></a></div><br /><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><span style="text-align: center;">Il faut réformer Les Nation Unies </span></span></h2><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Serguei Lavrov</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Voyant dans le rapport de forces au sein des institutions mondiales l'un des piliers de la domination américaine et un facteur de l'isolement de son pays sur la scène internationale, le ministre russe a ainsi lancé: "Le monde a changé, c’est un fait, or les Américains veulent éterniser le monde unipolaire. Mais c’est une ère révolue. Il faut justement réformer les Nations unies dans l’autre sens. Il faut les désoccidentaliser."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"Il faut plus de parité, de voix pour les continents asiatique et africain", a-t-il prolongé, évoquant la composition du Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi les membres permanents de ce comité restreint, la seule nation non-européenne ou américaine est la Chine. "Nous avons souvent évoqué la place de l’Inde ou du Brésil mais il faut aussi évoquer la candidature africaine", a milité Sergueï Lavrov.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Il a poursuivi: "Nous sommes prêts à travailler à la refonte des institutions toujours sur la base d’un consensus. Car on voit comme ces choses peuvent dériver, et les voix s’accumuler dans l’intérêt de certains Etats – et notamment des Etats-Unis."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Selon Lavrov, l'Otan a "utilisé" l'Ukraine</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Et la Russie n'en a pas qu'après les Nations unies. Sergueï Lavrov a livré une nouvelle fois la version russe de la genèse de l'invasion de l'Ukraine, fustigeant l'attitude de l'Otan: "Le contexte décisif était la ligne adoptée par les Etats-Unis et l’Otan, celle d’un élargissement sans limite, sans borne de l’Otan, ce qui a constitué une menace pour contenir la Russie."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Pointant un impérialisme occidental à travers l'Otan, le ministre des Affaires étrangères du Kremlin a même accusé cette dernière d'avoir instrumentalisé l'Ukraine. "Les membres de l’Alliance atlantique ont utilisé l’Ukraine comme un terrain pour irriter la Russie, lutter contre la culture russe, par exemple en luttant contre les droits des russophones, contre des intérêts russes et en confortant l’idéologie et les pratiques nazies a-t-il en effet avancé.</span></p><p>BFM</p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;">Boutcha</span></h2><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; letter-spacing: 0.16px; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Sergueï <span class="highlight" style="box-sizing: border-box;">Lavrov</span>, ministre des Affaires étrangères, a accusé les pays occidentaux de chercher à torpiller les négociations, en alimentant "<em style="box-sizing: border-box;">l'hystérie</em>" sur des soupçons de crimes de guerre par les forces russes.</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; letter-spacing: 0.16px; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><span style="box-sizing: border-box;">Le chef de la diplomatie russe</span><span style="box-sizing: border-box;"><span class="Apple-converted-space" style="box-sizing: border-box;"> </span>a estimé mardi soir que la découverte de cadavres à Boutcha était une "<em style="box-sizing: border-box;">provocation</em>" visant à faire échouer les négociations en cours entre Kiev et Moscou. Selon cette dernière, il s'agit de "<em style="box-sizing: border-box;">falsifications</em>" et de mises en scène à destination de la presse. Ce que le porte-parole du Kremlin avait déjà dénoncé lundi en évoquant des "<em style="box-sizing: border-box;">allégations ukrainiennes</em>".</span></span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-68970465636173710802022-04-25T13:17:00.000+02:002022-04-25T13:17:28.423+02:00COMMENT FONCTIONNE L'USINE D'AZOVSTAL ET POURQUOI PERSONNE N'A PU LA PRENDRE DEPUIS 2 MOIS <p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRorKEh7e35KZIu5n9Az-TmED8GrWnzttbZM1C4yuWofOdfxEAH4TBWT2GMcx83d-bAVM6Af43-BkUw7E5w9Ecnb9P1uLuTyyI4aA1vFgXAboX4AdvVuwbpvpn2zt9HvmLuogJHp08qqRR1lvBgjTuvKSLC_lmgPdd40l-1srrwDASO0wtgHhLfUkk3g/s677/Capture.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="369" data-original-width="677" height="347" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRorKEh7e35KZIu5n9Az-TmED8GrWnzttbZM1C4yuWofOdfxEAH4TBWT2GMcx83d-bAVM6Af43-BkUw7E5w9Ecnb9P1uLuTyyI4aA1vFgXAboX4AdvVuwbpvpn2zt9HvmLuogJHp08qqRR1lvBgjTuvKSLC_lmgPdd40l-1srrwDASO0wtgHhLfUkk3g/w640-h347/Capture.JPG" width="640" /></a></div><br /><p><br /></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Azovstal est une usine géante à Marioupol, qui n'a pas été prise d'assaut par les troupes russes depuis 2 mois. Pourquoi donc ? Nous examinons le schéma de l'usine, qui a été publié par BIld.</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">1. Au sol, sur le territoire de l'usine, il y a des chars et de l'artillerie ukrainiens.</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">2. Il y avait des tireurs d'élite sur les immeubles près de l'usine.</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">3. Il y a un bunker souterrain de la guerre froide (c'est-à-dire qu'il résistera probablement à tout, pas seulement aux bombes aériennes).</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">4. Les civils vivent entre les deuxième et quatrième sous-sols. Au même endroit - munitions, carburant et nourriture.</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">5. Le bunker dispose d'un système autonome d'approvisionnement en électricité et en eau. Cela permet aux gens de survivre sous terre.</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">6. La longueur totale des tunnels sous l'usine est de 24 km</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">7. Au sous-sol le plus bas - la base des combattants ukrainiens.</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Sans oublier les civils qui sont prise en otage.</span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-39376693029840545712022-04-14T18:59:00.008+02:002022-04-14T19:08:57.162+02:00 QUAND LE DOLLAR DÉVORE L’EURO <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqoRiUdwYFE0Lx9sfrirXast3gv5BfYht8MVVZvkJXjrFU2Nn7s_0z5T2naReaNKINaDzD8vPBX9Bxzbrw87JgafPDxtpHgiAjCWLuLNgnYXqIHHsCb4qnODfhUdWML4EKOOMMIiDmOk4xbFPMfAoiT9anED4Urq8-5NfZPKXASDw_lMhtTey3-W2Xyg/s678/dollars-499481__480.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="678" height="453" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqoRiUdwYFE0Lx9sfrirXast3gv5BfYht8MVVZvkJXjrFU2Nn7s_0z5T2naReaNKINaDzD8vPBX9Bxzbrw87JgafPDxtpHgiAjCWLuLNgnYXqIHHsCb4qnODfhUdWML4EKOOMMIiDmOk4xbFPMfAoiT9anED4Urq8-5NfZPKXASDw_lMhtTey3-W2Xyg/w640-h453/dollars-499481__480.jpg" width="640" /></a></div><p><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-size: medium;">14 Avr 2022 MICHAEL HUDSON </span><b><span style="font-size: large;">*</span></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Et si la guerre d’Ukraine était le prélude à une troisième guerre mondiale économique? C’est ce que nous explique Michael Hudson. Avec l’industrialisation socialiste de la Chine en ligne de mire, les États-Unis s’appliquent à faire tomber un nouveau rideau de fer. Première victime, l’Europe qui doit renoncer à de fructueuses relations économiques à l’Est au profit des importations US. Une bonne chose pour le portefeuille de l’Oncle Sam. Une moins bonne pour la balance commerciale de l’Europe et sa monnaie… (IGA)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: red; font-family: georgia; font-size: medium;">Il est clair à présent que l’actuelle escalade de la nouvelle guerre froide a été planifiée il y a plus d’un an. Une stratégie a été élaborée à travers les visées de l’Amérique pour bloquer Nord Stream 2 et empêcher l’Europe occidentale (« OTAN ») de chercher la prospérité à travers le commerce et des investissements mutuels avec la Chine et la Russie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Comme l’ont annoncé le président Biden et les rapports sur la sécurité nationale des États-Unis, la Chine est considérée comme l’ennemi principal. Elle a pourtant joué un rôle utile. Elle a en effet permis aux entreprises US de faire baisser les salaires en désindustrialisant leur économie au profit de l’industrialisation chinoise. Mais la croissance de la Chine a été reconnue comme l’Ultime Menace: la prospérité par le socialisme. En effet, l’industrialisation socialiste a toujours été perçue comme le grand ennemi de l’économie rentière qui s’est emparé de la plupart des nations au cours du siècle qui a suivi la fin de la Première Guerre mondiale, surtout depuis les années 1980. Nous avons aujourd’hui pour résultat un choc des systèmes économiques: industrialisation socialiste contre capitalisme financier néolibéral.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Si bien que la nouvelle guerre froide contre la Chine prend implicitement des allures de prélude à une troisième guerre mondiale de longue haleine. La stratégie US consiste à éloigner le plus possible les alliés économiques de la Chine, notamment la Russie, l’Asie centrale, l’Asie du Sud et l’Asie de l’Est. La question était de savoir par où commencer le dépeçage et l’isolement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Il est apparu que la Russie présentait la plus grande opportunité pour commencer l’isolement, à la fois de la Chine et de la zone euro de l’Otan. Une série de sanctions de plus en plus sévères – et, si possible, fatales – contre la Russie a été élaborée pour empêcher l’OTAN de commercer avec elle. Tout ce qu’il fallait pour déclencher le tremblement de terre géopolitique était un casus belli.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Cela s’est fait assez facilement. L’escalade de la nouvelle guerre froide aurait pu être déclenchée au Proche-Orient, en raison de la résistance que rencontrent les États-Unis pour accaparer les champs pétrolifères irakiens; ou contre l’Iran et les pays qui l’aident à survivre économiquement; ou encore en Afrique de l’Est. Des plans de coups d’État, de révolutions colorées et de changements de régime ont été élaborés pour toutes ces régions. Et l’armée US en Afrique s’est constituée particulièrement vite au cours des deux dernières années. Mais l’Ukraine a été soumise à une guerre civile soutenue par les États-Unis pendant huit ans, depuis le coup d’État de Maidan en 2014. Elle a ainsi offert la possibilité de la première grande victoire dans cette confrontation contre la Chine, la Russie et leurs alliés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Les régions russophones de Donetsk et de Louhansk ont donc été bombardées avec une intensité croissante. Alors que la Russie s’abstenait de répondre directement, des plans auraient été élaborés pour qu’une grande épreuve de force débute fin février – en commençant par une attaque éclair de l’Ukraine occidentale, une attaque organisée par des conseillers US et armée par l’OTAN.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">En intervenant pour défendre préventivement les deux provinces de l’Est de l’Ukraine et pour détruire militairement l’armée, la marine et l’aviation ukrainiennes au cours des deux derniers mois, la Russie a offert le prétexte aux États-Unis de commencer à imposer le programme de sanctions qui avait été conçu et que nous voyons se dérouler</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">aujourd’hui. L’Europe occidentale a consciencieusement suivi le mouvement sans broncher. Au lieu d’acheter du gaz, du pétrole et des céréales russes, elle les achètera aux États-Unis, tout en augmentant fortement ses importations d’armes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><b>Une baisse prévisible du taux de change euro/dollar</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Il convient donc d’examiner comment cette situation est susceptible d’affecter la balance des paiements de l’Europe occidentale et dans la foulée, le taux de change de l’euro par rapport au dollar.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Avant la guerre des sanctions, le commerce et les investissements européens promettaient une prospérité mutuelle croissante entre l’Allemagne, la France et les autres pays de l’OTAN vis-à-vis de la Russie et de la Chine. La Russie fournissait une énergie abondante à un prix compétitif, et cette énergie devait faire un bond en avant avec Nord Stream 2. L’Europe devait gagner les devises étrangères nécessaires pour payer ce commerce d’importation croissant en exportant davantage de produits industriels vers la Russie et en investissant des capitaux dans le développement de l’économie russe, notamment à travers des entreprises automobiles allemandes et des investissements financiers. Ce commerce et ces investissements bilatéraux sont aujourd’hui interrompus. Et ils le resteront pendant de très nombreuses années si l’on tient compte de la confiscation par l’Otan des réserves de change de la Russie en euros et en livre sterling d’une part, et de la russophobie européenne alimentée par les médias de propagande US d’autre part.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Au lieu de cela, les pays de l’OTAN achèteront du gaz liquéfié américain. Mais ils devront dépenser des milliards de dollars pour construire une capacité portuaire adaptée, ce qui pourrait être atteint seulement en 2024. (Bonne chance d’ici là). La pénurie d’énergie entraînera une forte hausse des prix mondiaux du gaz et du pétrole. Les pays de l’OTAN vont également intensifier leurs achats d’armes auprès du complexe militaro-industriel US. Ces achats quasi paniques feront également augmenter le prix des armes. Enfin, les prix des denrées alimentaires augmenteront eux aussi en raison des pénuries désespérées de céréales résultant de l’arrêt des importations en provenance de Russie et d’Ukraine d’une part, et de la pénurie d’engrais ammoniacaux fabriqués à partir du gaz d’autre part.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Ces trois dynamiques commerciales renforceront le dollar par rapport à l’euro. La question est de savoir comment l’Europe équilibrera ses paiements internationaux avec les États-Unis. Qu’a-t-elle à exporter que l’économie américaine acceptera, alors que ses propres intérêts protectionnistes gagnent en influence tandis que le libre-échange mondial est en train de mourir rapidement ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><b>La réponse est : pas grand-chose. Alors, que va faire l’Europe ?</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Je pourrais faire une modeste proposition. Maintenant que l’Europe a pratiquement cessé d’être un État politiquement indépendant, elle commence à ressembler davantage au Panama et au Liberia. Ce sont des centres bancaires offshore qualifiés de « pavillon de complaisance ». Ce ne sont pas de véritables « États », car ils n’émettent pas leur propre monnaie, ils utilisent le dollar américain. La zone euro a été créée avec des menottes monétaires qui limitent sa capacité à créer de l’argent à dépenser dans l’économie au-delà de la limite de 3 % du PIB. Pourquoi dès lors ne pas simplement jeter l’éponge financière et adopter le dollar américain, comme l’Équateur, la Somalie ou encore l’archipel Turques-et-Caïques ? Cela donnerait aux investisseurs étrangers une sécurité contre la dépréciation monétaire dans leurs échanges croissants avec l’Europe et le financement de ses exportations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">L’autre option pour l’Europe, c’est de voir le coût en dollars de sa dette extérieure exploser alors qu’elle devra financer un déficit commercial croissant avec les États-Unis pour importer le pétrole, les armes et les denrées alimentaires. Le coût en euros sera d’autant plus élevé que la devise baisse par rapport au dollar.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Les taux d’intérêt augmenteront, ralentissant les investissements et rendant l’Europe encore plus dépendante des importations. La zone euro se transformera en une zone économique morte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Pour les États-Unis, ce sera une hégémonie du dollar sous stéroïdes, du moins vis-à-vis de l’Europe. Le continent deviendrait ainsi une version un peu plus grande de Porto Rico.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><b>Le dollar face aux monnaies du Sud</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">La nouvelle guerre froide prend des accents de troisième guerre mondiale avec la « guerre d’Ukraine » en prélude. La version complète de cette nouvelle guerre froide devrait durer au moins une décennie, peut-être deux. Car les États-Unis étendent la lutte entre néolibéralisme et socialisme à un conflit mondial. Outre la conquête économique de l’Europe par les États-Unis, les stratèges US cherchent à verrouiller les pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie selon des modalités similaires à celles prévues pour l’Europe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">La forte hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires frappera durement les économies à déficit alimentaire et pétrolier – au moment même où leurs dettes étrangères libellées en dollars envers les détenteurs d’obligations et les banques arrivent à échéance et où le taux de change du dollar augmente par rapport à leur propre monnaie. De nombreux pays d’Afrique et d’Amérique latine – en particulier d’Afrique du Nord – doivent choisir entre souffrir de la faim, réduire leur consommation d’essence et d’électricité ou emprunter les dollars nécessaires pour couvrir leur dépendance à l’égard des échanges commerciaux avec les États-Unis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Il a été question que le FMI émette de nouveaux DTS (droits de tirage spécial) pour financer les déficits croissants des échanges et des paiements. Mais un tel crédit est toujours assorti de conditions. Le FMI a sa propre politique de sanction à l’égard des pays qui n’obéissent pas à la politique US. La première exigence des États-Unis sera que ces pays boycottent la Russie, la Chine et leur alliance émergente d’entraide commerciale et monétaire. « Pourquoi devrions-nous vous donner des DTS ou vous accorder de nouveaux prêts en dollars, si vous allez simplement les dépenser en Russie, en Chine et dans d’autres pays que nous avons déclarés ennemis », demanderont les responsables US.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">C’est du moins ce qui est prévu. Je ne serais pas surpris de voir un pays africain devenir la « prochaine Ukraine ». Les partisans et autres mercenaires wahhabites ne manquent pas. Des troupes mandatées par les États-Unis pourraient combattre les armées et les populations de pays qui cherchent à se nourrir avec des céréales provenant de fermes russes ou qui veulent alimenter leurs économies avec du pétrole et du gaz provenant de puits russes. Ne parlons même pas de participer au projet chinois des Nouvelles Routes de la Soie, élément déclencheur de la nouvelle guerre des États-Unis pour asseoir leur hégémonie néolibérale à travers le monde .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">L’économie mondiale est en train de s’enflammer. Les États-Unis se sont préparés à une réponse militaire. Ils se sont également préparés à instrumentaliser leur propre commerce d’exportation de pétrole, d’agriculture et d’armes pour presser les pays du monde de savoir quel côté du nouveau rideau de fer ils souhaitent rejoindre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Mais qu’est-ce que tout cela va apporter à l’Europe ? Les syndicats grecs manifestent déjà contre les sanctions imposées. Et en Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban vient d’être élu sur la base d’une vision du monde fondamentalement anti-européenne et anti-américaine, qui se traduit déjà par le paiement du gaz russe en roubles. Combien d’autres pays vont rompre les rangs – et combien de temps cela prendra-t-il ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Qu’est-ce que tout cela va apporter aux pays du Sud? Ils sont déjà éprouvés, pas seulement comme « victimes collatérales » des pénuries et de la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Mais en tant que cibles de la stratégie US qui inaugure la grande division de l’économie mondiale en deux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">De son côté, l’Inde a déjà dit aux diplomates étasuniens que son économie est naturellement liée à celles de la Russie et de la Chine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Pour les États-Unis, il suffit de répondre à la question suivante : « Qu’est-ce que tout cela va apporter aux politiciens locaux et aux oligarchies clientes que nous récompensons pour avoir livré leur pays ? »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">C’est ce qui fait de la troisième guerre mondiale qui s’annonce une véritable guerre des systèmes économiques. Quel camp les pays choisiront-ils : leur propre intérêt économique et leur cohésion sociale, ou la diplomatie US mise entre les mains de leurs dirigeants politiques? <span style="color: red;">Cette diplomatie US va de pair avec une ingérence du type des 5 milliards de dollars que la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland s’est vantée d’avoir investis dans les partis néonazis ukrainiens il y a huit ans pour déclencher les combats qui ont donné lieu à la guerre d’aujourd’hui.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Face à toutes ces ingérences politiques et à cette propagande médiatique, combien de temps faudra-t-il au reste du monde pour se rendre compte qu’une guerre globale est en cours et qu’elle se transforme en troisième guerre mondiale ? Voici le vrai problème: le temps que le reste du monde comprenne ce qui se passe, la fracture mondiale aura déjà permis à la Russie, à la Chine et à l’Eurasie de créer un véritable Nouvel Ordre mondial non-néolibéral, un nouvel ordre qui n’a pas besoin des pays de l’Otan et qui a perdu tout espoir d’engranger des gains économiques mutuels avec eux. Le champ de bataille de cette guerre globale sera jonché de cadavres économiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><b><span style="font-size: large;">*</span></b><span style="font-size: medium;">Michael Hudson est professeur d’économie à l’Université du Missouri, Kansas City, et chercheur associé au Levy Economics Institute du Bard College. Il est spécialisé dans les problématiques de dette. Son dernier livre : « … and forgive them their debts”: Lending, Foreclosure and Redemption from Bronze Age Finance to the Jubilee Year</span></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p>Source originale: Counter Punch</p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-40542453727081151942022-03-25T16:26:00.002+01:002022-03-25T16:26:40.323+01:00 LA GUERRE ÉCONOMIQUE DES ÉTATS-UNIS CONTRE LA RUSSIE PEUT COMPLÈTEMENT EFFONDRER LES RELATIONS BILATÉRALES <div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB1xvH-Fo1GgGnGCfQWK7JAXr_9v7K1COZ5J_4ush7Zl486JUKp3wTfgE2ZyCVAcm86C7Mm5nWYXDJiVzo3WD2qrT3pYvrzprDVr4A6DA2QuTDl1wEx1kKnqr1WOsMn0DQgokIRQuSDOnaXmUfDMurj8Hwgw5tIVKc10-_7h1kGLufLpJfJ28h1Xfxew/s864/thumbs_b_c_f9e21e10aa5d6347bcd6affc63356114.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="486" data-original-width="864" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB1xvH-Fo1GgGnGCfQWK7JAXr_9v7K1COZ5J_4ush7Zl486JUKp3wTfgE2ZyCVAcm86C7Mm5nWYXDJiVzo3WD2qrT3pYvrzprDVr4A6DA2QuTDl1wEx1kKnqr1WOsMn0DQgokIRQuSDOnaXmUfDMurj8Hwgw5tIVKc10-_7h1kGLufLpJfJ28h1Xfxew/s320/thumbs_b_c_f9e21e10aa5d6347bcd6affc63356114.jpg" width="320" /></a></div><br /><p><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les États-Unis ont déclaré la guerre économique à la Russie, qui menace d'effondrer complètement les relations bilatérales, mais les pays peuvent encore s'entendre en observant les principes de respect mutuel, a déclaré jeudi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"La guerre économique déclarée à la Russie menace d'effondrer complètement les relations bilatérales. Ceci, bien sûr, n'est pas dans notre intérêt, car nous partons du fait que les relations diplomatiques et, en principe, les relations entre États doivent servir les intérêts nationaux, les intérêts de les peuples vivant sur le territoire de nos pays », a déclaré Zakharova.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Elle a souligné que la partie russe offrait depuis de nombreuses années aux Etats-Unis "un dialogue normal et ouvert basé sur les principes de réciprocité et de respect des intérêts nationaux russes".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"Peut-être qu'il y a encore une chance de parvenir à un accord. Mais s'ils [les États-Unis] suivent cette voie, ils rateront encore une fois cette chance", a conclu le diplomate.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Selon elle, le comportement inacceptable de Washington est causé par "une rage impuissante parce que le plan visant à transformer l'Ukraine en anti-Russie" et à l'utiliser comme tête de pont pour mener tous types de frappes "sur le territoire de la Fédération de Russie a échoué".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"Cette colère a pratiquement amené Washington à un point virtuel de non-retour dans les relations bilatérales", a déclaré Zakharova. Elle a ajouté que les États-Unis, ainsi que leurs alliés, avaient eu recours au "vol pur et simple" de la Russie et de ses citoyens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"Apparemment, on ne s'attendait pas à ce que la Russie résiste à ce coup, et les problèmes, selon la loi des vases communicants, commenceraient à se multiplier aux États-Unis d'Amérique même, sans parler de ses satellites de l'Union européenne chantant avec eux ... C'est la racine d'une rhétorique agressive et d'insultes personnelles qui dépassent toutes les limites de la décence, du président américain [Joe Biden] également, et qui reflètent l'agitation intérieure, l'incertitude, l'agacement du fait que ça n'a pas marché, comme cela a toujours fonctionné auparavant, et comme c'était prévu cette fois", a noté le diplomate.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Zakharova a attiré l'attention sur le fait que, par la faute de Washington, les missions diplomatiques russes "sont littéralement épuisées par les expulsions mutuelles de diplomates".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">« La situation est aggravée par la décision destructrice des États-Unis de cesser de délivrer des visas d'entrée aux citoyens russes à leur ambassade en Russie. Il est clair que si les missions diplomatiques à Washington et à Moscou sont fermées, absolument personne ne se sentira mieux. tout simplement impossible de résoudre les problèmes », a conclu le représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères.</span></p><div style="text-align: justify;"><br /></div>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-53768020924991097782022-03-24T17:48:00.008+01:002022-03-24T17:55:56.202+01:00L’OTAN va-t-elle se faire tuer jusqu’au dernier ukrainien ?<p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-large; text-align: justify;">par Bruno Guigue </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsvu19pb1jtT_0iiwm-eOHSFphPnQEPNMhzjLKZ4KOAS-arI7GoVJ6oE01wrsou8Kah5ob46k77btgUJLu4rwykEPA8NgyIkXdA42aD974Fz62O7K2BreN0VT6U6YAtej62G1mfOzmUsCYhFDskSC8pgW2pFl0kXJ15uQmczfBaYsr5rh84eUub1asjg/s600/ob_b11203_ob-776a37-l-otan-en-10-pts-025.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="600" height="333" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsvu19pb1jtT_0iiwm-eOHSFphPnQEPNMhzjLKZ4KOAS-arI7GoVJ6oE01wrsou8Kah5ob46k77btgUJLu4rwykEPA8NgyIkXdA42aD974Fz62O7K2BreN0VT6U6YAtej62G1mfOzmUsCYhFDskSC8pgW2pFl0kXJ15uQmczfBaYsr5rh84eUub1asjg/w400-h333/ob_b11203_ob-776a37-l-otan-en-10-pts-025.png" width="400" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas. Lorsqu’ils ont déployé les tentacules de l’OTAN jusqu’aux portes de la Russie, les dirigeants occidentaux n’ignoraient pas qu’ils jouaient avec le feu. Ils savaient pertinemment qu’ils se comportaient en apprentis-sorciers, prenant le risque d’un embrasement dont le peuple ukrainien serait la première victime et l’Europe tout entière paierait les pots cassés. Lors de la conférence sur la sécurité en Europe, en mars 2007, Vladimir Poutine demandait déjà aux Occidentaux : « L’OTAN a placé ses forces de première ligne à nos frontières ! Contre qui cette expansion est-elle tournée ? Et qu’est-il advenu des assurances données par nos partenaires occidentaux après la dissolution du pacte de Varsovie ? » Un silence glacial accueillit ces propos de bon sens, et l’OTAN a poursuivi aveuglément son Drang nach Osten (poussée vers l’Est). Il en fallait sans doute davantage pour lui faire entendre raison. Continuation de la politique par d’autres moyens, la guerre se chargerait bientôt d’assigner des limites à cette expansion mortifère.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Les Russes, pourtant, ne sont pas les seuls à avoir mis en garde les pays membres de l’Alliance atlantique. De hauts responsables du « monde libre » les avaient aussi prévenus contre le danger de l’ultime transgression, celle qui ferait tout basculer : après l’extension inconsidérée de l’Alliance atlantique à la plupart des pays de l’Est européen, l’absorption de l’Ukraine serait l’étincelle qui mettrait le feu aux poudres. En transformant ce pays-frère de la Russie en bastion avancé de l’OTAN, elle achèverait l’encerclement périlleux du territoire russe. Elle mettrait ses grandes agglomérations urbaines à quelques minutes d’un tir de missile. Elle transformerait la Mer Noire en piscine d’exercice pour l’US Navy. Ne pouvant reculer davantage, dos au mur, Moscou ne resterait pas sans réagir. Ce serait la guerre. Inévitable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ce pronostic réaliste, quelques sommités du « monde libre », peu suspectes de constituer une cinquième colonne pro-russe, l’avaient formulé depuis belle lurette. Ex-ambassadeur des États-Unis en Union soviétique, Jack F. Matlock Jr. déclare en 1997 que l’expansion de l’OTAN est « une profonde bévue stratégique, encourageant une chaîne d’événements qui pourrait produire la menace la plus grave pour la sécurité depuis l’effondrement de l’Union soviétique ». Stratège célébrissime de la guerre froide, George Kennan considère en 1998 que l’expansion de l’OTAN est une « erreur tragique » qui provoquera une « mauvaise réaction de la Russie ». Ex-directeur de la CIA, William Burns affirme en 2008 que « l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est la plus brillante de toutes les lignes rouges ». Secrétaire à la Défense de Bill Clinton, William Perry explique dans ses Mémoires que l’élargissement de l’OTAN est la cause de « la rupture des relations avec la Russie ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Avec le coup d’État qui chasse du pouvoir le président Viktor Ianoukovitch en février 2014, la situation s’envenime. Lors du sommet de Bucarest, en 2008, George W. Bush avait proposé à l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN. La prise du pouvoir par une junte pro-occidentale ouvre la voie à l’adhésion, dont le principe est inscrit dans la nouvelle Constitution ukrainienne par les autorités de Kiev. Raison de plus, pour Henry Kissinger, de tirer la sonnette d’alarme : l’ex-secrétaire d’État affirme sans ambages que « l’Ukraine ne devrait pas rejoindre l’OTAN ». Robert Gates, ex-secrétaire à la Défense, écrit dans ses Mémoires qu’« agir si vite pour étendre l’OTAN est une erreur. Essayer d’amener la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN est vraiment exagéré et constitue une provocation particulièrement monumentale ». Un point de vue partagé par Noam Chomsky en 2015 : « L’idée que l’Ukraine puisse rejoindre une alliance militaire occidentale serait tout à fait inacceptable pour tout dirigeant russe », et ce désir d’adhérer à l’OTAN « ne protégerait pas l’Ukraine, mais la menacerait d’une guerre majeure ». Sombre prédiction qui rejoint celle de Roderic Lyne, ex-ambassadeur britannique en Russie, qui déclare en 2021 que « pousser l’Ukraine dans l’OTAN est stupide à tous les niveaux ». Et il ajoutait : « Si vous voulez déclencher une guerre avec la Russie, c’est la meilleure façon de le faire ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Aujourd’hui, c’est chose faite. La guerre est là, et l’OTAN en porte l’écrasante responsabilité. Occultant ces nombreux avertissements, la doxa occidentale s’empresse évidemment de blanchir l’Alliance atlantique. « L’OTAN ne menace pas la Russie », lit-on chez de faux naïfs qui nous feraient prendre des vessies pour des lanternes. Le seul coupable, paraît-il, c’est le président russe Vladimir Poutine. Assoiffé de pouvoir, l’autocrate du Kremlin serait prêt à tout pour plier ses voisins à la loi du plus fort et conquérir de nouveaux territoires. Doublement nostalgique de l’URSS et de l’empire des Tsars, il serait en proie à une démesure qui le prédisposerait aux agissements les plus criminels. On lui prête même une paranoïa dont la fiction permet d’oblitérer les véritables causes du conflit, comme si la psychiatrisation de l’adversaire ne faisait pas partie de ces grosses ficelles dont toute propagande est coutumière. Heureusement, cette hystérie est à double tranchant. Car ceux qui dépeignent Poutine sous les traits d’un fou dangereux tirent un but contre leur propre camp. En prêtant au conflit actuel une causalité diabolique, ils s’interdisent de comprendre la situation et entretiennent l’impuissance occidentale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Terrifiant les populations de l’Ouest abreuvées du matin au soir par cette histoire de croquemitaine, la légende de Poutine-le fou-furieux sape la crédibilité des va-t-en-guerre qui rêvent d’une zone d’exclusion aérienne ou veulent affronter l’armée russe sur le terrain. Qui a envie de se battre contre les Russes qui désarment l’Ukraine et règlent leur compte aux nazillons ? Si le tyran moscovite a le doigt sur le bouton nucléaire, les héros en puissance qui peuplent les plateaux télé du « monde libre » ne risquent pas de passer à l’acte. Allez-y sans moi ! Inutile, d’ailleurs, de brandir la menace atomique. Pratiquant l’inversion accusatoire dont il est coutumier, l’Occident pousse des cris d’orfraie lorsque la Russie met en alerte son dispositif de dissuasion nucléaire. L’OTAN ayant un budget militaire qui fait seize fois celui de la Russie et ses missiles étant installés aux frontières russes, on peut quand même se demander si ce n’est pas une sage précaution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Comme celle de la France, la doctrine nucléaire russe est purement défensive et ne prévoit aucun usage d’une telle arme en première frappe. Parce qu’elle s’autorise cet usage depuis sa révision stratégique de 2002, la puissance nucléaire de Washington, au contraire, fait peser une menace mortelle sur la Russie. Les missiles déployés en Pologne et en Roumanie peuvent atteindre Moscou en quinze minutes. Ceux qui devaient l’être en Ukraine auraient pu atteindre la capitale russe en cinq minutes. Une menace d’autant moins fictive que les États-Unis ont dénoncé unilatéralement, en 2018, le traité de limitation des armes à moyenne portée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La Russie ne brandit pas la menace nucléaire contre l’Occident : c’est plutôt l’inverse. En revanche, elle utilise contre la piétaille occidentale la pédagogie roborative des frappes chirurgicales dont l’OTAN a fait largement usage au cours des dernières décennies. L’arroseur arrosé est un classique des relations internationales, et Vladimir Poutine ne se prive pas de renvoyer à l’Occident belliciste l’image en miroir de celui qui frappe à distance les forces maléfiques lorsque l’occasion s’en présente. Il est vrai que les États-Unis et l’OTAN – ensemble ou séparément – ont ouvert la boîte de Pandore en démolissant la Serbie en 1999, l’Afghanistan en 2001 et l’Irak en 2003, avant de récidiver contre la Libye et la Syrie en 2011.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">L’OTAN n’est pas une association philanthropique, mais une alliance militaire, une machine de guerre dotée de moyens colossaux. C’est aussi un dispositif de vassalisation qui soumet les États-membres, sous couvert d’assurer leur sécurité, à l’hégémonisme des États-Unis. Lorsqu’elle a été fondée, en 1949, c’était officiellement pour défendre le prétendu monde libre contre la menace soviétique. Elle aurait donc dû disparaître en même temps que le Pacte de Varsovie, créé en 1955, qui a rendu l’âme en 1990. Non seulement l’OTAN n’a pas disparu, mais elle s’est renforcée et étendue à l’Est de l’Europe en violation des engagements pris. Au lieu de tourner la page de la guerre froide, l’OTAN a tout fait pour encercler et menacer la Russie, qui a remplacé l’URSS dans l’imaginaire belliciste occidental. Enfin, elle s’est livrée à des agressions militaires illégales, sans aucun mandat de l’ONU, qui ont pulvérisé les fondements de la sécurité collective en Europe et dans le monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le moment-clé de cette mutation est l’agression contre la Serbie, en 1995 et 1999, qui a réintroduit la guerre en Europe et constitué le banc d’essai de la nouvelle stratégie de l’OTAN dans la période post-soviétique. Une agression qui avait deux caractéristiques : elle eut lieu hors du territoire de l’OTAN et elle a visé un État n’ayant jamais menacé un État-membre de l’Alliance. Au prix de 78 jours de bombardements et de 3 500 victimes civiles, cette double transgression a transformé l’OTAN en alliance offensive dont le champ d’intervention n’a plus de limite géographique. Désormais, l’OTAN frappe qui elle veut quand elle veut. En décembre 2001, elle intervient en Afghanistan sans aucun mandat de l’ONU. En 2003, les États-Unis et le Royaume-Uni, pays membres de l’OTAN, envahissent et dévastent l’Irak en violation flagrante du droit international. En mars 2011, l’OTAN outre-passe le mandat de l’ONU et détruit l’État libyen. A la même époque, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Turquie arment les mercenaires takfiristes en Syrie et soumettent l’État syrien légitime à des sanctions mortifères.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Sans illusion sur une légalité internationale que les Occidentaux ont copieusement foulée aux pieds, la Russie a décidé de mettre fin à l’hypocrisie ambiante en mettant au pas le régime ukrainien. Ce dernier a pris ses désirs pour des réalités en s’imaginant que la tutelle de l’OTAN valait assurance-tous-risques. Il est vrai que les signes avant-coureurs d’une véritable acquisition de l’Ukraine par l’OTAN ne manquaient pas. Dès 1997, une charte de partenariat a lié l’Ukraine et l’Alliance atlantique. Le 8 juin 2017, le parlement de Kiev a voté par 276 voix contre 25 un amendement législatif rendant prioritaire l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Conseillers techniques et organismes divers affilés à l’OTAN sont omniprésents dans le pays. Comme on l’apprendra en mars 2022, trente laboratoires de recherche biologique parrainés par l’Occident sont à pied d’œuvre. Pourtant, cette merveilleuse idylle avec l’Alliance atlantique n’a pas mis le régime ukrainien à l’abri des foudres moscovites. En devenant un avant-poste occidental dirigé contre la Russie, l’Ukraine a tendu les verges pour se faire battre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La guerre actuelle aura valeur de test. L’Alliance atlantique a beau avoir un budget militaire qui représente seize fois celui de la Russie, elle est prise dans les filets d’un conflit asymétrique où le plus fort n’est pas celui que l’on croit. L’OTAN n’est pas près d’envoyer ses troupes secourir l’armée ukrainienne, et la précision balistique russe tient lieu de force dissuasive. La cruelle expérience des mercenaires vitrifiés dans leur baraquement par un missile près de la frontière polonaise vaut avertissement. Si l’on ajoute l’utilisation des armes hypersoniques contre les installations militaires ukrainiennes, la Russie ne manque pas d’instruments didactiques. A ce jour, la démonstration de force semble suffisante pour dissuader l’OTAN de s’engager davantage. Cette alliance militaire agressive a mené des guerres dévastatrices et détruit plusieurs États souverains. Mais elle va y réfléchir à deux fois avant d’aller défier l’ours russe dans sa sphère d’influence. Ce que montre l’opération militaire en cours, c’est que les Russes ne plaisantent pas lorsqu’ils défendent leurs intérêts nationaux. D’autant qu’en faisant passer leur président pour un psychopathe prêt à déclencher l’apocalypse, les Occidentaux s’infligent la double peine. Ils justifient leur propre inaction en inhibant toute velléité d’intervention sur le terrain. Ils déchaînent les passions russophobes, mais elles sont sans effet sur le théâtre des opérations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le bon côté des choses, c’est que l’emphase délirante des condamnations occidentales est inversement proportionnelle à leur action militaire contre la Russie. Chaque fois que Washington, Londres ou Paris ouvrent la bouche pour vilipender Moscou, c’est pour ajouter aussitôt qu’ils n’enverront aucun soldat mourir pour Kiev. Tant mieux. La guerre sera plus courte et moins meurtrière. Les négociations vont reprendre. La neutralisation de l’Ukraine, qui est la seule issue rationnelle à ce conflit, aura quelque chance de voir le jour. C’est du moins ce qu’il faut espérer, dans l’intérêt de la Russie, de l’Ukraine et de la paix mondiale. S’il est sain d’esprit, aucun Européen n’a envie de se faire trouer la peau pour l’Ukraine, et encore moins de risquer l’escalade nucléaire. Si la Russie conduit cette opération militaire, à l’inverse, c’est parce que ses enjeux sont vitaux pour la nation russe. La question n’est donc pas de savoir si la guerre est moralement condamnable, car elle l’est toujours, en tout temps et en tout lieu. Noam Chomsky dit à la fois qu’il condamne catégoriquement l’intervention russe, et qu’elle était absolument inévitable compte tenu des provocations de l’OTAN. Mais si la seconde proposition est vraie (elle l’est), on se demande alors quel est le sens de la première. La vraie question, c’est de comprendre pourquoi les Russes font la guerre, et pourquoi les Occidentaux la font faire par les Ukrainiens. Et la réponse est que les Russes veulent obtenir par la force les garanties de sécurité qu’on leur a refusées, tandis que les Occidentaux s’acharnent surtout à affaiblir la Russie aux dépens des Ukrainiens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ces derniers finiront-ils par comprendre qu’ils sont les dindons de la farce ? Volodymyr Zelensky a fait toute sa carrière dans la comédie, mais son destin est en train de virer au tragique. Il multiplie désespérément les appels au secours, il s’agite devant les caméras, mais c’est en pure perte : en guise de réponse on lui envoie du matériel dont le seul effet sera de prolonger un conflit perdu d’avance. Il dit que si l’OTAN ne vole pas à son secours ce sera « la troisième guerre mondiale » alors que c’est exactement l’inverse : si les Occidentaux se contentent de prodiguer de bonnes paroles accompagnées de livraisons d’armes, c’est précisément pour éviter le choc frontal avec la Russie. Quant aux pacifistes du dimanche qui brandissent le drapeau d’un régime dont l’OTAN tire les ficelles, ils ont autant d’influence sur le cours des choses que des sanctions dont le résultat est l’augmentation de la facture gazière. En réalité, la principale erreur des Européens est de refuser de voir que cette guerre est la leur mais qu’il leur est impossible d’y participer. On ne combat pas des chars et des missiles avec des jérémiades et des subventions, et si l’Europe ne franchit pas le cap de l’intervention militaire, c’est tout simplement parce que la Russie le lui interdit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Washington, de son côté, sait aussi que le jeu n’en vaut pas la chandelle et n’en fera pas des tonnes pour sauver le régime de Kiev. En revanche, le sens de la manœuvre adoptée par l’État profond américain est parfaitement clair : cette guerre est le pourrissement de la crise provoquée par le putsch de février 2014, et Moscou a davantage à y perdre qu’à y gagner. L’OTAN a provoqué un conflit qu’elle va désormais tenter de faire durer à tout prix : l’essentiel est de favoriser l’enlisement de la Russie dans un conflit interminable, et ce sont les populations civiles qui en feront les frais. La distribution d’armes létales aux néo-nazis et aux gangs mafieux est ce que les Occidentaux ont trouvé de plus intelligent à faire pour combattre les Russes sur le terrain. Ils font en Ukraine ce qu’ils ont fait en Syrie au profit des terroristes adoubés par la CIA. Cette politique risque de rendre le conflit plus long et plus meurtrier, et c’est exactement ce que souhaitent les criminels qui gouvernent le « monde libre ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Mais la misère humaine n’a aucune importance. Il suffira d’imputer à Poutine ce surcroît de malheur infligé aux populations civiles, et le gain symbolique sera capté par les moralisateurs occidentaux. La guerre tout court se double comme d’habitude d’une guerre informationnelle. On sait que le Donbass était bombardé sans répit depuis huit ans, que le gouvernement de Kiev refusait d’appliquer les accords de Minsk et qu’une offensive de grande ampleur se préparait contre les républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk. Mais pour la doxa dominante peu importe la chaîne des causalités : par son ampleur, l’intervention militaire du 24 février permet à la narration occidentale d’attribuer le rôle de l’agresseur à la Russie. Et elle offre à Washington l’opportunité de resserrer les rangs atlantistes en franchissant une étape supplémentaire dans la diabolisation de l’ogre moscovite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Depuis une quinzaine d’années, la Russie avait remplacé l’Union soviétique dans l’imaginaire manichéen des Occidentaux. Elle remplissait la fonction de bête noire du monde libre, vouée à l’exécration des nations pour sa brutalité légendaire. La crise actuelle permet de parachever cette mise au ban de la communauté soi-disant internationale et de repousser la Russie aux marges du monde civilisé. Les Occidentaux font semblant de croire à cette fable grossière, mais la réalité des rapports de forces est moins avantageuse à leurs intérêts qu’il n’y paraît. Tout ce que les pays membres de l’Alliance atlantique peuvent faire, en réalité, se résume à deux options complémentaires : pousser Kiev au sacrifice ultime pour les beaux yeux de l’OTAN et déverser une avalanche de propagande contre Moscou. Dans les deux cas, l’Occident ne pèsera que marginalement sur le cours des événements. La poursuite de la guerre apportera son lot de victimes et de souffrances, mais la Russie risque fort d’imposer militairement ce qu’elle n’a pu obtenir par la négociation : la neutralisation de l’Ukraine et la sanctuarisation du Donbass.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">La tâche sera d’autant plus rude pour les adversaires de Moscou qu’ils comptaient sur un isolement de la Russie qui a largement fait chou blanc. Les médias occidentaux ont clamé un peu précipitamment que « le monde entier est contre la Russie » et qu’elle est « complètement isolée sur la scène internationale ». La réalité est moins enthousiasmante pour la coalition antirusse. Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Chine et l’Inde, qui représentent 40% de la population mondiale, se sont abstenues. A l’Assemblée générale de l’ONU, les pays qui n’ont pas voté pour la résolution condamnant l’intervention russe représentent 59% de la population mondiale. Lorsque les Occidentaux prennent des sanctions contre la Russie, ils se retrouvent seuls avec le Japon, et les pays qui refusent de le faire représentent 83% de la population mondiale. Loin d’être isolée sur la scène internationale, la Russie bénéficie de l’abstention d’une large majorité de l’humanité. La Chine, l’Inde, le Pakistan, le Brésil, le Venezuela, le Mexique, l’Algérie, l’Afrique du Sud et beaucoup d’autres pays refusent de diaboliser Moscou pour son action militaire contre un vassal de l’OTAN.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Au fond, la Russie dont rêvaient les Occidentaux, c’était celle de Boris Eltsine : impuissante et ruinée, dirigée par un alcoolique manipulable à loisir, c’était une proie facile pour les prédateurs étrangers. Si seulement les Russes s’étaient laissé encercler gentiment et avaient consenti à cette cuisson du homard, s’ils avaient accepté de subir sans broncher les bombardements du Donbass une décennie de plus, s’ils s’étaient résignés à voir l’Ukraine otanisée et la Mer Noire transformée en mare nostrum par les Yankees, on n’en serait pas là. Mais les peuples ont rarement le tempérament suicidaire, du moins ceux qui n’ont pas renoncé à leur souveraineté et accepté de servir de supplétif à l’Oncle Sam. Le pays qui a vaincu les Tatars, Napoléon et Hitler ne sera pas une proie facile. Coriace et obstinée, la Russie ne se résigne pas à disparaître. Elle a choisi l’épreuve de force parce que l’OTAN l’a poussée dans ses retranchements. Mais le paradoxe est que si jamais elle réussit à neutraliser son vassal ukrainien, elle donnera une leçon de sagesse à l’Occident qui voulait la soumettre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Bruno Guigue<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><a href="https://www.tunisiefocus.com/politique/lotan-va-t-elle-se-faire-tuer-jusquau-dernier-ukrainien-262478/">Tunisie Focus</a></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-87251730575225060162022-03-22T13:32:00.001+01:002022-03-22T13:32:31.572+01:00Zelensky interdit tous les partis d'opposition en Ukraine : silence en Occident<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvwnv5JthhoggcH_fe_gpy7xbEIlUWa_8oypsTw4SMIlwPoAD6Spc05oCyTMcuDTv0miFs2flmueKa_GcECB6dv8XwDcPi0nqTegSDGHAzskybGJhzu34W0ScCqH2OS7853mFqYSMF6TnJWEclP8P7ta8F9XKXDsVgqgypT6wyFx0v4AUEejLIeAQRBg/s960/4l1gpuemhfk81.webp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="639" data-original-width="960" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvwnv5JthhoggcH_fe_gpy7xbEIlUWa_8oypsTw4SMIlwPoAD6Spc05oCyTMcuDTv0miFs2flmueKa_GcECB6dv8XwDcPi0nqTegSDGHAzskybGJhzu34W0ScCqH2OS7853mFqYSMF6TnJWEclP8P7ta8F9XKXDsVgqgypT6wyFx0v4AUEejLIeAQRBg/w400-h266/4l1gpuemhfk81.webp" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Intronisation de Zelinsky avec un marteau de guerre cosaque </td></tr></tbody></table><br /> <br /></span><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br />Dans la nuit de samedi à dimanche, le président ukrainien a annoncé la fermeture des 11 partis d'opposition en Ukraine. L'on appréciera à sa juste valeur le silence total des milieux politiques et journalistiques occidentaux, des ONG de défense des "valeurs démocratiques". Mais il est vrai que l'existence d'une véritable opposition n'est depuis longtemps plus une valeur occidentale. Quelle opposition acceptable au monde global pourrait exister, qui ne remettrait pas immédiatement en cause cette globalisation ? Alors, silence, on ferme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Zelensky a annoncé la décision du Conseil de sécurité et de défense d'interdire l'activité des partis d'opposition. Cela intervient déjà après l'adoption de toute une législation interdisant de critiquer le pouvoir ukrainien sous peine de poursuites pénales, après l'interpellation de différents activistes d'opposition, notamment Elena Berejnaya à Kiev qui était intervenue de manière critique devant l'ONU, après l'interpellation de Victor Medvedchuk, l'opposant numéro un qui plaide pour un dialogue avec la Russie. Mais de tout cela, comme de ce qui suit, les médias et les politiques occidentaux préfèrent ne pas trop parler. Et pour cause, cela casse le mythe de la gentille junte ukrainienne qui se bat pour les valeurs occidentales (la soumission, l'inféodation ?) contre la méchante Russie du vilain Poutine - bouhh!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Ainsi, les 11 partis ukrainiens d'opposition sont désormais hors-la-loi, tant que le conflit va durer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"Le Conseil national de sécurité et de défense a décidé de suspendre l'activité d'un certain nombre de partis politiques pendant la période de la loi martiale, à savoir, la "Plateforme d'opposition - Pour la vie !", "le parti Sharia", le parti "Nachi", le parti "Bloc d'opposition", "l'opposition de gauche", "l'Union des forces de gauche", "Pouvoir", le Parti socialiste progressiste, le Parti socialiste, le Parti des socialistes, le Bloc de Vladimir Saldo"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Quelques précisions :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"Le plus important de ces partis est la Plateforme d'opposition-Pour la vie, de l'opposant Viktor Medvedtchouk, qui compte 44 élus sur 450 à la Rada, le Parlement ukrainien. Viktor Medvedtchouk est accusé entre autres d'entretenir des relations amicales avec Vladimir Poutine qui serait, selon l'homme politique ukrainien, le parrain de sa fille. Est également concerné le parti Nashi de l'ancien député Yevheniy Mourayev qui ne compte aucun élu. En janvier dernier (soit un mois environ avant le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine), la diplomatie britannique avait accusé Moscou de considérer cet homme politique comme un «candidat potentiel» pour diriger l'Ukraine après avoir reversé par la force le gouvernement. La diplomatie russe avait, alors, démenti catégoriquement ces allégations"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Autrement dit, des partis parlementaires vont être suspendus. Si l'on justifie cette suspension de la vie politique par le temps de guerre, où le moment n'est pas à la réflexion mais à l'écrasement, dans ce cas il faut suspendre le Parlement lui-même en entier et non pas de manière sélective. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Le ministère de la Justice doit prendre immédiatement toutes les mesures et Zelensky de conclure :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">"Tout le monde doit prendre soin des intérêts de l'État, des intérêts de l'Ukraine. Parce que c'est pour nous, pour la vie" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Quel est le rapport entre la répression de l'opposition et le bien justement de l'État ? Que les intérêts de la junte gouvernante soit en jeu, oui. Que les intérêts de leurs tuteurs soient directement en jeu, aussi. Mais c'est bien l'intérêt de l'État autant que celui de l'Ukraine qui est ici sacrifié. Car doivent être écrasées toutes les voix appelant à la raison, appelant à prendre en considération l'intérêt national ukrainien et à cesser d'offrir le pays en terrain de jeu atlantiste. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Quand Zelensky dit "c'est pour nous", c'est effectivement pour lui et ses acolytes. Quand il parle de la vie, il parle bien de la sienne et de celle de ses amis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Mais quel est le rapport avec l'Ukraine et le peuple ukrainien ici ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: large;">Par son silence, l'Occident n'aide pas l'Ukraine, elle soutient et pousse cette junte à aller toujours plus loin, à sacrifier entièrement le pays. <br /><br /><a href="http://russiepolitics.blogspot.com/2022/03/zelensky-interdit-tous-les-partis.html">Russie Politics</a></span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-43004780236354306482022-03-19T23:53:00.003+01:002022-03-19T23:53:57.233+01:00DONBASS – LES CIVILS ÉVACUENT MARIOUPOL ET RÉVÈLENT LES MÉTHODES DE COMBAT DES NÉO-NAZIS DU RÉGIMENT AZOV<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhd3I9YlfFyZOr0GzLoYvU5lhu71K_H8G5Sgey3HXPQzR_rSSqfvHmQivxW2wK1SncmeMkoFWyM60G2sf6eBoCUCdj3vgZLRCXesQtQHHmbS4l2yUIkoFxIlUwAG8XxXJ9eYI77J0vLWvONElWGLFej-_ftV46kKAjfHFlQuqTxqr-UmhIbPzw9x71cSw=s1200" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="1200" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhd3I9YlfFyZOr0GzLoYvU5lhu71K_H8G5Sgey3HXPQzR_rSSqfvHmQivxW2wK1SncmeMkoFWyM60G2sf6eBoCUCdj3vgZLRCXesQtQHHmbS4l2yUIkoFxIlUwAG8XxXJ9eYI77J0vLWvONElWGLFej-_ftV46kKAjfHFlQuqTxqr-UmhIbPzw9x71cSw=w400-h250" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Le 18 mars 2022, nous nous sommes rendus dans la partie ouest de Marioupol où les combats entre l’armée russe, la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) et le régiment néo-nazi Azov font encore rage. Nous avons pu voir de nombreux civils évacuer enfin Marioupol après plusieurs semaines terribles à se cacher dans les caves, et nous leur avons demandé comment s’était passé la cohabitation avec les combattants d’Azov.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">À notre arrivée, la partie de la ville déjà sous contrôle de l’armée russe et de la milice populaire de la RPD est en ruines après les combats acharnés qui s’y sont déroulés. Les immeubles sont gravement endommagés, et il y a des corps gisant dans les rues, car personne n’a pris le risque de les enterrer sous les échanges de tir. La zone où nous nous sommes rendus n’est qu’à quelques mètres de l’endroit où se déroulent encore les combats, et des tirs se font entendre régulièrement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Grâce à l’arrivée des soldats russes et de ceux de la RPD, les civils peuvent enfin fuir Marioupol, et nous passons devant une longue colonne de voitures et de personnes qui fuient la ville à pied, certains avec des enfants, d’autres avec leur animal de compagnie. La Russie a mis des autobus à disposition pour évacuer les civils qui n’ont pas de voiture, et ils se remplissent rapidement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">En une journée ce sont pas moins de 13 751 civils qui ont été évacués de Marioupol, portant le total des habitants évacués à 56 743 depuis le début de l’ouverture des corridors humanitaires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Afin de sauver un maximum de civils, la Russie a proposé aux néo-nazis du régiment Azov de les laisser quitter Marioupol via des corridors sécurisés, afin qu’ils cessent d’utiliser les habitants comme boucliers humains pour retarder au maximum le moment où ils seront liquidés. Mais l’Ukraine a refusé cette proposition, montrant que Kiev n’en a rien à faire de la vie des civils.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Certains de ces « courageux » néo-nazis d’Azov ayant compris qu’ils sont fichus ont troqué leur uniforme pour des vêtements civils et ont fui la ville via les corridors humanitaires mis en place par la Russie, malgré les vérifications opérés aux points de contrôle (les soldats vérifient entre autre la présence de tatouages sur le corps des hommes). Moscou estime qu’entre 150 et 200 d’entre eux ont ainsi quitté Marioupol en direction de Zaporojié, par groupes de 10 à 15 personnes. Mais l’armée russe les a repérés et éliminé 93 d’entre eux pendant la nuit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">En discutant avec les civils encore présents à Marioupol, et ceux fuyant la ville, nous avons eu confirmation que les combattants néo-nazis du régiment Azov utilisent les habitants comme bouclier humain, en les empêchant de quitter la ville, et en installant leur équipement militaire et leurs positions de tir près des abris anti-bombardement, voire dans les habitations, entraînant ainsi leur destruction lors des tirs de réponse de l’armée russe ou de la milice populaire de la RPD. Une civile ayant évacué la veille a révélé à plusieurs journalistes que c’est bien le régiment Azov qui a détruit le théâtre dramatique de Marioupol lors de sa retraite, et non l’armée russe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Plusieurs habitants nous demandent de diffuser leur appel pour leurs proches situés à Odessa, ou en Russie, afin que ces derniers aient une chance de savoir qu’ils vont bien. Beaucoup ne savaient pas que des autobus étaient mis à disposition par la Russie, et ont obtenu l’information par nous. D’autres, qui refusent d’évacuer Marioupol ont dévalisé l’entrepôt d’un grand magasin, afin d’avoir de la nourriture et surtout de l’eau, car les habitants sont dans les caves depuis presque trois semaines sans que les combattants du régiment Azov ne leur aient rien donné pour tenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></p><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Des combattants ukrainiens qui bombardent désormais les zones de Marioupol qui sont sous contrôle de la Russie et de la RPD, faisant 15 blessés parmi les civils qui s’y trouvent encore, dont un bébé.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://www.donbass-insider.com/fr/2022/03/20/donbass-les-civils-evacuent-marioupol-et-revelent-les-methodes-de-combat-des-neo-nazis-du-regiment-azov/"></a><a href="https://www.donbass-insider.com/fr/2022/03/20/donbass-les-civils-evacuent-marioupol-et-revelent-les-methodes-de-combat-des-neo-nazis-du-regiment-azov/"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">source Donbass insider</span></a></div><p></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-14063756224072678002022-03-18T16:56:00.001+01:002022-03-18T16:56:42.946+01:00LA RUSSIE RESTE PRÊTE À COOPÉRER<p></p><h2 style="text-align: left;"></h2><h1 style="text-align: left;"><span style="background-color: white; font-family: Roboto, sans-serif; font-size: 14px;">AVEC CEUX QUI SONT PRÊTS À AGIR SUR LA BASE DU RESPECT MUTUEL, CELA S'APPLIQUE AUX PAYS DE L'EST - LAVROV</span><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"> <br /><br /></span></h1><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiZePpNDmtpyWqMhfBXb1dMt7DFrmSRRKz0UceBMA7j0pj49rOMTq5IlH5g3nJhYPtDB9PxGd8poSAzvAVFsVj1S8qypD-Kx6OciAzuMtQpnEvZrovPY2B6FGzAmO8aDl7khUVCzXT1y1p0aZsPVLjXLhHSCB6D83ogPzzMlpMdcBhZsQXRfKaxJR8_qQ=s864" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="486" data-original-width="864" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiZePpNDmtpyWqMhfBXb1dMt7DFrmSRRKz0UceBMA7j0pj49rOMTq5IlH5g3nJhYPtDB9PxGd8poSAzvAVFsVj1S8qypD-Kx6OciAzuMtQpnEvZrovPY2B6FGzAmO8aDl7khUVCzXT1y1p0aZsPVLjXLhHSCB6D83ogPzzMlpMdcBhZsQXRfKaxJR8_qQ=s320" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span><h3 style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">"Nous ne fermons pas la porte à l'Occident, ils nous la ferment. Cependant, lorsqu'ils changeront de position, nous coopérerons avec eux, mais rappelez-vous qu'ils ne peuvent pas être des partenaires fiables à long terme », a déclaré Lavrov.</span></h3><p></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;"><br /></span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">📌 La Fédération de Russie n'exclut pas que l'Ukraine soit le plus grand projet du Pentagone pour créer des biolaboratoires, a déclaré Lavrov</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">📌Les systèmes de défense antimissile soviétiques et russes ne peuvent pas légalement être transférés vers des pays tiers</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">📌Moscou a clairement indiqué que les cargaisons d'armes occidentales introduites sur le territoire ukrainien deviendront une cible légitime d'une opération spéciale russe</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">📌La dénazification en Ukraine implique l'abolition de toute loi discriminatoire à l'encontre de la population russophone</span></p><p><span style="font-family: georgia; font-size: large;">📌Lavrov s'attend à ce qu'une fois la situation résolue, les relations entre la Fédération de Russie et l'Ukraine reviennent progressivement à la normale.</span></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-84341193063152777602022-03-18T00:24:00.001+01:002022-03-18T00:25:46.379+01:00Les Etats-Unis provoquent stratégiquement la Russie et neutralisent l'Europe pour consolider leur zone d'influence<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiYONwMnB7c6GTcwToUZPnR4h0FxeyZ3PvNx-BQhmKDIwnlo3U4XVD3_Inz8QLsQb2tDMGIiTk9zwapDVhaIIGnuSTb8L3BhuhSFkxoJTCqrJPy7QDtJ8xgaVIx_v-rzHU99G6QaI1BmOZpXf0IbWK0F4meJcDCAV8jspfLyLInEjyXJgrpZQTUwjQHag=s900" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="900" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiYONwMnB7c6GTcwToUZPnR4h0FxeyZ3PvNx-BQhmKDIwnlo3U4XVD3_Inz8QLsQb2tDMGIiTk9zwapDVhaIIGnuSTb8L3BhuhSFkxoJTCqrJPy7QDtJ8xgaVIx_v-rzHU99G6QaI1BmOZpXf0IbWK0F4meJcDCAV8jspfLyLInEjyXJgrpZQTUwjQHag=s320" width="320" /></a></div><br /><p>Des habitants font la queue pour recevoir de l'aide humanitaire à Volnovakha, dans la région de Donetsk, le 15 mars 2022. (Xinhua/Victor)</p><p><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Les Etats-Unis "cherchent à consolider ces zones d'influence à tout prix, ce qui garantit des facilités commerciales à leurs entreprises et un accès aux matières premières", estime le sociologue portugais Boaventura de Sousa Santos.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">LISBONNE, 16 mars (Xinhua) -- Provoquer la Russie et neutraliser l'Europe sont les "deux piliers" de la stratégie des Etats-Unis pour consolider leurs sphères d'influence, ce qui a abouti en partie au conflit russo-ukrainien, estime le sociologue portugais Boaventura de Sousa Santos dans une tribune parue le 10 mars dans le quotidien Publico.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Les Etats-Unis "cherchent à consolider ces zones d'influence à tout prix, ce qui garantit des facilités commerciales à leurs entreprises et un accès aux matières premières", écrit-il.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Selon lui, le conflit en Ukraine "était préparé depuis longtemps" pas seulement par la Russie, mais aussi par les Etats-Unis. Quant à l'Europe, "la stratégie américaine repose sur deux piliers : provoquer la Russie et neutraliser l'Europe".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">L'expert cite un rapport de 2019 commandé par le Pentagone à la RAND Corporation, un think tank, qui a analysé "les mesures non violentes susceptibles de mettre sous tension l'armée ou l'économie russes ou encore la position politique du régime dans le pays ou à l'étranger".</span></p><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Ces mesures, selon ce rapport, "conduiraient la Russie à être en concurrence dans des domaines ou des régions où les Etats-Unis ont un avantage concurrentiel, ce qui amènerait la Russie à devoir se surpasser militairement ou économiquement ou ferait perdre au régime son prestige et son influence au niveau national et/ou international".</span></div><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">L'élargissement vers l'est de l'OTAN, à l'encontre de ce qui avait été convenu avec le gouvernement russe en 1990, écrit M. Santos, a été "la pièce maîtresse initiale de la provocation".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Quant à l'Europe, "le principe (pour les Etats-Unis) est de consolider sa condition de partenaire mineur qui ne s'aventure pas à perturber leur politique de zones d'influence", ajoute le sociologue avec une Europe qui "doit être un partenaire fiable", mais ne pouvant "pas parvenir à la réciprocité".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Pour résoudre la crise ukrainienne, poursuit-il, il devrait y avoir des pourparlers entre la Russie d'un côté et les Etats-Unis/l'OTAN/l'Union européenne de l'autre, avec une Ukraine indépendante qui ne rejoindrait pas l'alliance atlantique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Après les interventions militaires de l'OTAN en 1999 en Serbie, en 2001 en Afghanistan, en 2003 en Irak et en 2011 en Libye, Boaventura de Sousa Santos conclut en demandant : "Sera-t-il possible de continuer de considérer l'OTAN comme une organisation défensive?".</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://french.news.cn/2022-03/17/c_1310518239.htm"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><b>Xinhua</b></span></a></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8726058903673579958.post-74245862711563783842022-03-17T23:55:00.000+01:002022-03-17T23:55:22.621+01:00Les pourparlers russo-ukrainiens :<div style="text-align: left;"><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> la tentation dénoncée d'une mauvaise paix</span></h2><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgoPHUi2amBQL_dgAOnhs-PikOIvsuTrFrymfj9SlKedW47shf4mHXv1Ya24kMhO1GuKg8kUqv_-ORwfH5GQpS1cTH79C3imiABQ5qXwtvFJ1647ypmQrh9cFhJvRHedm7ld2Yzx-ocgp4U6t7A00aTbzcaxJHZghUpLA8SFESdwmla-GsNuTgDu52HfA=s259" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="259" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgoPHUi2amBQL_dgAOnhs-PikOIvsuTrFrymfj9SlKedW47shf4mHXv1Ya24kMhO1GuKg8kUqv_-ORwfH5GQpS1cTH79C3imiABQ5qXwtvFJ1647ypmQrh9cFhJvRHedm7ld2Yzx-ocgp4U6t7A00aTbzcaxJHZghUpLA8SFESdwmla-GsNuTgDu52HfA" width="259" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /><br />De sérieuses interrogations ont été formulées par Oleg Morozov, député Russie Unie, sur l'opportunité de ces pourparlers et la manière dont ils sont conduits. Rappelons qu'un membre de la délégation ukrainienne a été assassiné par les extrémistes après la première rencontre, car il "négociait avec l'ennemi", alors qu'il faisait partie du renseignement militaire ukrainien. Du côté russe, l'on retrouve le très controversé Medinsky, ancien ministre de la Culture qui en 2016 s'était illustré pour avoir fait installer à Saint-Pétersbourg la plaque commémorative de Mannerheim, collaborateur nazi ayant pris part au Blocus de Leningrad (certes, il s'y connaît bien en matière de dénazification ...). Il est notamment accompagné de Sloutsky, bien connu pour la finesse de sa réflexion et de Gryzlov, actuellement ambassadeur de Russie en Biélorussie, qui défendait les Accords de Minsk. Ces mauvais accords qui ont conduit à la guerre, comme toute "mauvaise paix".</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: medium;">Et c'est justement l'inquiétude de voir revenir une mauvaise paix, une paix "à n'importe quel prix", de celles qui coûtent très cher, avec le faux espoir de revenir à ce qui existait "avant", qui pousse certains poids lourds de la politique russe à élever la voix. L'on retiendra particulièrement trois déclarations.<br /><br />suite de l'article sur<a href="http://russiepolitics.blogspot.com/2022/03/les-pourparlers-russo-ukrainiens-le.html"> <b>Russie Politics</b></a></span></div>Maryvonne Le Gland Lerayhttp://www.blogger.com/profile/00508296516872132333noreply@blogger.com0