Mon combat antifasciste par Danielle Bleitrach
Voici des années que je tente de mettre en garde les anti-impérialistes contre la manière dont leurs combats sont en France vérolés par l’extrême-droite, disons tout de suite que pour moi la présence de cette lèpre n’implique en rien que nous abandonnions ces combats, mais que nous nous en emparions en tant que communistes, progressistes, pacifistes… Et que nous impulsions une autre orientation. La situation est telle que dans l’urgence de ce combat il ne doit pas y avoir la moindre compromission avec les fascistes. Il faut marquer les camps. Certes mon antipathie pour les fascistes a des racines profondes, historiques, personnelles, et à ce titre il m’est souvent reproché de rester fixée sur l’histoire et singulièrement celle de la seconde guerre mondiale. Je ne le nie pas, mais je cois que sur ce socle initial sont venues se greffer de multiples expériences, beaucoup plus récentes et même les plus actuelles. Tout ce qui conditionne notre avenir. Aujourd’hui, apparemment l