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Mon combat antifasciste par Danielle Bleitrach

Voici des années que je tente de mettre en garde les anti-impérialistes contre la manière dont leurs combats sont en France vérolés par l’extrême-droite, disons tout de suite que pour moi la présence de cette lèpre n’implique en rien que nous abandonnions ces combats, mais que nous nous en emparions en tant que communistes, progressistes, pacifistes… Et que nous impulsions une autre orientation. La situation est telle que dans l’urgence de ce combat il ne doit pas y avoir la moindre compromission avec les fascistes. Il faut marquer les camps. Certes mon antipathie pour les fascistes a des racines profondes, historiques, personnelles, et à ce titre il m’est souvent reproché de rester fixée sur l’histoire et singulièrement celle de la seconde guerre mondiale. Je ne le nie pas, mais je cois que sur ce socle initial sont venues se greffer de multiples expériences, beaucoup plus récentes et même  les plus actuelles. Tout ce qui conditionne notre avenir. Aujourd’hui,  apparemment  l

Europe : Allons nous laisser la guerre arriver comme en 14

où les peuples parviendront-ils à imposer la paix face à la folie des gouvernants ?  Une grande guerre est arrivée  "Une grande guerre est arrivée dans notre maison, une guerre comme l'Europe n'en n'avait plus connue depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans une telle guerre, les pertes vont se calculer non par centaines, mais par milliers voire par dizaines de milliers de morts" , a déclaré lundi le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Guéleteï. Selon lui, la priorité est désormais d'organiser la défense afin d'empêcher la Russie d'avancer "sur d'autres territoires ukrainiens". A Bruxelles, la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, future chef de la diplomatie de l'Union européenne, doit préciser mardi devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen sa vision de la politique étrangère de l'UE en Ukraine. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, choisi à la prés

La force ultra réactive de l'OTAN : la guerre étatsuniennes en Europe

L’Otan, prête à défendre tous ses alliés contre n’importe quelle attaque, et en très peu de temps.  C’est le message lancé par Anders Fogh Rasmussen. A Bruxelles, le secrétaire de l’organisation a rappellé l’objectif : après des missions éloignées, comme en Afghanistan, il faut se recentrer  sur l’Europe, et particulièrement l’est : “Nous allons maintenant améliorer considérablement la réactivité de la force de l’Otan, déclare Anders Fogh Rasmussen. Nous allons développer ce que j’appellerais un fer de lance au sein de notre force d’intervention, une force très réactive capable de se déployer à très court terme”. En ligne de mire, la Russie. Le prochain sommet de l’Alliance Atlantique, en fin de semaine, devrait être l’occasion de proposer une aide concrète à l’Ukraine. Il sera aussi demandé aux pays membres de casser leur tirelire… La Russie aurait augmenté de 50% ses dépenses de sécurité en cinq ans, elles ont baissé de 20% chez les pays alliés. Euronews 

L'ultimatum envers la Russie : un désastre pour l'Europe

7 juillet 2014   Bruxelles vante des sanctions économiques et augmente par là le risque d’une guerre en Europe. Cameron en même temps, fait signer des accords d’un montant de plusieurs milliards entre BP et Rosneft, une entreprise russe.  Naturellement, cela ne va empêcher ni Londres ni les puissants à Washington de continuer à pousser l’Europe de l’Union européenne dans le désastre. L’ultimatum de l’UE envers la Russie, n’est rien d’autre. par Williy Wimmer* ancien secrétaire d’Etat au Ministère fédéral allemand de la défense et vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE   Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE n’ont rien appris de leur visite à Ypres à l’occasion du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914. L’ultimatum visant la Russie équivaut à un Rambouillet II. Et quand est-ce qu’on passera à l’attaque? Une récente enquête effectuée par une fondation d’Allemagne du Nord a clairement démontré à quel point le souti

Ukraine : la politique doit reprendre ses droits

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par Jacques Sapir  Il est désormais plus que temps que la politique reprenne ses droits dans la crise ukrainienne. Mais, ceci implique en premier lieu qu’un cessez le feu soit rapidement conclu entre les gouvernement de Kiev et les insurgés. C’est vers ce résultat que devraient tendre toutes les énergies. Mais, on doit constater que ce n’est pas le cas, et que l’hystérie antirusse se fait très présentes dans les médias. Il faut alors rappeler ici plusieurs points qui semblent avoir été systématiquement oubliés dans les commentaires que l’on peut lire ou entendre sur la situation en Ukraine. (1) Le gouvernement de Kiev a employé une force disproportionnée qui a aboutit à des pertes civiles et des destructions sans nombres dans les villes tenues par les insurgés. Les bombardements sans discrimination entre cibles militaires et civiles ont été très nombreux. On peut ici formuler le soupçon que les chefs militaires des forces de Kiev ont délibérément  voulu punir les populations

Olga, réfugiée ukrainienne en Russie

par Anna Colin Lebedev  docteure en sciences politiques, chercheure associée au Centre d'études  des mondes russe, caucasien et centre européen Elle me dit son prénom, puis se ravise quelques minutes plus tard et me demande d’utiliser un prénom d’emprunt. Irina, Olga ? Elle se tâte pendant quelques secondes et choisit avec un sourire coquet : Olga. Olga est une bavarde, je l’imagine très bien en meneuse de sa bande de copines, animatrice infatigable des soirées et langue de vipère à ses heures. Le rire est toujours au coin de ses lèvres, mais le visage est traversé régulièrement de tics d’angoisse. Elle demande à voir mon carnet de notes, se demande si j’ai écrit quelque chose qui permettrait de l’identifier, quelque chose qui pourrait se retourner contre elle. Olga est réfugiée. Elle a fui sa ville de Lougansk à l’Est de l’Ukraine pour rejoindre un camp de transit derrière la frontière russe, avant de prendre un bus qui l’a déposée là, dans un centre de réfugiés improvisé dan

Convoi humanitaire russe: Kiev avait donné son feu vert le 12 août

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NEW YORK (Nations unies), 23 août  La Russie a envoyé son convoi humanitaire en Ukraine après avoir obtenu le feu vert de Kiev le 12 août dernier, a déclaré vendredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine. "Quant au respect de la souveraineté ukrainienne, nous avons obtenu un consentement formel de Kiev. Nous avons mené des discussions à ce sujet avec les Ukrainiens et s'ils ont menti, c'est leur problème à eux", a indiqué M.Tchourkine au terme d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'Onu consacrée à l'entrée du convoi russe en Ukraine. Selon lui, la Russie a reçu une note officielle de Kiev autorisant l'entrée du convoi humanitaire sur le territoire ukrainien le 12 août dernier. Les Kamaz sont entrés en Ukraine le 22 août, ont acheminé l'aide humanitaire à Lougansk et sont repartis à destination de la Russie. Le diplomate russe a également rappelé que l'acheminement de l'