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Le droit à l'alimentation est encore une fiction.

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Elle tue plus que le cancer, la guerre ou les catastrophes naturelles. En 2014, la faim est toujours d'actualité. Plus d'un milliard de personnes souffrent de sous-alimentation. Deux milliards de plus sont mal nourries. En parallèle, on dénombre 1,3 milliard d'individus en surpoids ou obèses. Cherchez l'erreur ! Surtout quand on sait que la planète pourrait produire largement assez pour nourrir tout le monde. Après six ans de mandat, Olivier De Schutter a abandonné en mai son tablier de rapporteur spécial de l'ONUpour le droit à l'alimentation, remplacé par la Turque Hilal Elver. Le Belge a pris la coprésidence d'un nouvel organisme, Ipes Food. Un regroupement d'experts qui veut être à l'alimentation durable ce que le Giec est au climat.  Le Point : En 2000, un des Objectifs du millénaire était de diviser par deux la faim dans le monde d'ici 2015, on en est loin. Quels nouveaux objectifs et surtout, quels moyens, faut-il prendre pour les proc

Théorie du genre : le mensonge de l'extrême droite

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Le plus drôle je crois c'est que bon nombre de femmes qui luttent sans savoir pourquoi contre cette théorie qui n'existe pas seront les premières à se révolter le jour où on leur interdira certaines activités ou par exemple le droit de porter un pantalon comme ce fut le cas dans mon enfance (il fallait mettre une jupe par dessus) ... elles seront les premières à hurler que leur compagnon ne prennent pas en charge de temps en temps le change ou le bain de leur enfant... qu'il ne se lève pas la nuit quand le bébé pleure ...  En quoi consistait le programme "ABCD de l'égalité" de l’Éducation nationale ? Cette expérimentation engagée à la rentrée par le ministère dans dix académies visait à lutter contre les stéréotypes filles-garçons à l'école. Des stéréotypes tels que "le foot c’est pas pour les filles", "un garçon qui aime la danse c’est "bizarre'", ou que "il n’y a que les filles qui portent du ro

Mon combat antifasciste par Danielle Bleitrach

Voici des années que je tente de mettre en garde les anti-impérialistes contre la manière dont leurs combats sont en France vérolés par l’extrême-droite, disons tout de suite que pour moi la présence de cette lèpre n’implique en rien que nous abandonnions ces combats, mais que nous nous en emparions en tant que communistes, progressistes, pacifistes… Et que nous impulsions une autre orientation. La situation est telle que dans l’urgence de ce combat il ne doit pas y avoir la moindre compromission avec les fascistes. Il faut marquer les camps. Certes mon antipathie pour les fascistes a des racines profondes, historiques, personnelles, et à ce titre il m’est souvent reproché de rester fixée sur l’histoire et singulièrement celle de la seconde guerre mondiale. Je ne le nie pas, mais je cois que sur ce socle initial sont venues se greffer de multiples expériences, beaucoup plus récentes et même  les plus actuelles. Tout ce qui conditionne notre avenir. Aujourd’hui,  apparemment  l

Europe : Allons nous laisser la guerre arriver comme en 14

où les peuples parviendront-ils à imposer la paix face à la folie des gouvernants ?  Une grande guerre est arrivée  "Une grande guerre est arrivée dans notre maison, une guerre comme l'Europe n'en n'avait plus connue depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans une telle guerre, les pertes vont se calculer non par centaines, mais par milliers voire par dizaines de milliers de morts" , a déclaré lundi le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Guéleteï. Selon lui, la priorité est désormais d'organiser la défense afin d'empêcher la Russie d'avancer "sur d'autres territoires ukrainiens". A Bruxelles, la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, future chef de la diplomatie de l'Union européenne, doit préciser mardi devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen sa vision de la politique étrangère de l'UE en Ukraine. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, choisi à la prés

La force ultra réactive de l'OTAN : la guerre étatsuniennes en Europe

L’Otan, prête à défendre tous ses alliés contre n’importe quelle attaque, et en très peu de temps.  C’est le message lancé par Anders Fogh Rasmussen. A Bruxelles, le secrétaire de l’organisation a rappellé l’objectif : après des missions éloignées, comme en Afghanistan, il faut se recentrer  sur l’Europe, et particulièrement l’est : “Nous allons maintenant améliorer considérablement la réactivité de la force de l’Otan, déclare Anders Fogh Rasmussen. Nous allons développer ce que j’appellerais un fer de lance au sein de notre force d’intervention, une force très réactive capable de se déployer à très court terme”. En ligne de mire, la Russie. Le prochain sommet de l’Alliance Atlantique, en fin de semaine, devrait être l’occasion de proposer une aide concrète à l’Ukraine. Il sera aussi demandé aux pays membres de casser leur tirelire… La Russie aurait augmenté de 50% ses dépenses de sécurité en cinq ans, elles ont baissé de 20% chez les pays alliés. Euronews 

L'ultimatum envers la Russie : un désastre pour l'Europe

7 juillet 2014   Bruxelles vante des sanctions économiques et augmente par là le risque d’une guerre en Europe. Cameron en même temps, fait signer des accords d’un montant de plusieurs milliards entre BP et Rosneft, une entreprise russe.  Naturellement, cela ne va empêcher ni Londres ni les puissants à Washington de continuer à pousser l’Europe de l’Union européenne dans le désastre. L’ultimatum de l’UE envers la Russie, n’est rien d’autre. par Williy Wimmer* ancien secrétaire d’Etat au Ministère fédéral allemand de la défense et vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE   Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE n’ont rien appris de leur visite à Ypres à l’occasion du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914. L’ultimatum visant la Russie équivaut à un Rambouillet II. Et quand est-ce qu’on passera à l’attaque? Une récente enquête effectuée par une fondation d’Allemagne du Nord a clairement démontré à quel point le souti

Ukraine : la politique doit reprendre ses droits

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par Jacques Sapir  Il est désormais plus que temps que la politique reprenne ses droits dans la crise ukrainienne. Mais, ceci implique en premier lieu qu’un cessez le feu soit rapidement conclu entre les gouvernement de Kiev et les insurgés. C’est vers ce résultat que devraient tendre toutes les énergies. Mais, on doit constater que ce n’est pas le cas, et que l’hystérie antirusse se fait très présentes dans les médias. Il faut alors rappeler ici plusieurs points qui semblent avoir été systématiquement oubliés dans les commentaires que l’on peut lire ou entendre sur la situation en Ukraine. (1) Le gouvernement de Kiev a employé une force disproportionnée qui a aboutit à des pertes civiles et des destructions sans nombres dans les villes tenues par les insurgés. Les bombardements sans discrimination entre cibles militaires et civiles ont été très nombreux. On peut ici formuler le soupçon que les chefs militaires des forces de Kiev ont délibérément  voulu punir les populations