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La répression tant attendu a eu lieu .... aux USA

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photo New York Times  Pendant que les projecteurs sont braqués sur Hong Kong Les manifestants sévèrement réprimés aux États-Unis Pendant que les médias occidentaux montent en épingle des manifestations à Hong Kong, ils passent sous silence la répression d’une révolte populaire aux États-Unis. Les dirigeants occidentaux se taisent alors qu’ils donnent des leçons à la Chine sur la situation à Hong Kong. Or, aux États-Unis le sang a coulé, il y a déjà des morts. Dans les colonnes du « Monde » hier, un article relatant la répression d’une manifestation. Voici un extrait : « Armés de gaz lacrymogène et de gros calibres, (...) les policiers ont rapidement dispersé la foule qui leur lançait des insultes. Des responsables locaux ont demandé une enquête sous l’autorité du ministère de la justice, craignant qu’une enquête menée par la police locale soit de toutes façons biaisée. » Ce mouvement succède à un autre lancé dans une ville voisine au mois d’août. Voici comment la

Défendons la Sécurité Sociale

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  16 octobre Nantes manifestations à 14h place du commerce    La Sécurité Sociale est un héritage du CNR (Conseil National de la Résistance) basé sur des valeurs d’égalité et de solidarité : « On cotise selon ses moyens et on reçoit selon ses besoins » en est sa devise. Aujourd’hui, c’est cet héritage qui est la cible du MEDEF et du gouvernement.    Le pacte de responsabilité s’attaque aux prestations sociales remplies par la « SECU » (gel des pensions de retraite, déremboursement d’actes médicaux …).    Plus de 20 milliards d’Euros de fraude, par les entreprises, aux cotisations sociales l’an dernier, soit plus que déficit de la SECU (16 milliards).    Le grand patronat, à travers le MEDEF, se servant des difficultés des PME, exige de plus en plus d’exonération de cotisations, de ristournes… (40 milliards d’Euros sur le dos de la SECU, en plus des 172 milliards d’aides publiques). Tout en augmentant leurs dividendes d’année en année (+30% l’an dernier).       PROPOSITIONS     1.

En privatisant le bien public le gouvernement vole le peuple français

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L’État joue au Loto avec le bien public Mardi, en annonçant la vente pour 4 milliards d’euros 
de ses participations dans les grandes entreprises françaises, le gouvernement a enterré une dernière fois le redressement productif. Remplir les caisses sans toucher aux cadeaux aux patrons : tel est le pari imposé à la France par le gouvernement. Un véritable scénario de jeu de Monopoly qui passe par la case « libéralisation ». La rumeur, alimentée depuis la mi-septembre par le Monde et le Figaro, enfle. L’État, qui possède 72 % de la Française des jeux (FDJ), s’apprêterait à vendre 20 % des parts ainsi détenues dans cette société, dont le chiffre d’affaires (12,3 milliards d’euros) a été multiplié par deux depuis 2000. Loto, Euro Millions, Cash… Le bénéfice net de la FDJ s’élevait à 133 millions d’euros en 2013. Un gouvernement de gauche qui vend au privé les actions qu’il détient chez les opérateurs publics, c’est la politique de la droite ! Il faut dire que, depuis débu

La dictature du Libéralisme est en marche

../.. Depuis la disparition du Rideau de Fer et la chute du mur de Berlin, d’aucuns se croient entrés dans une ère post-idéologique. Une ère libérée des dogmatismes du XXème siècle, un monde dans lequel chaque individu est en mesure de déterminer lui-même le contenu de ses représentations intellectuelles,  morales, politiques et religieuses. « On pense à ce que l’on veut et on pense soi-même à ses idées » , nous dit-on. À partir de la fin des années soixante-dix, le néolibéralisme apparaît comme la nouvelle idéologie dominante. Elle sera d’abord mise en application aux États-Unis avec le président Ronald Reagan et en Grande-Bretagne avec Margaret Thatcher avant de se propager au reste du monde. Sur le plan politique, le néolibéralisme prône une réduction maximale de l’État ce qui, mécaniquement, accentue le pouvoir de l’oligarchie. Sur le plan économique, c’est le développement du marché dans tous les domaines, la financiarisation d’une partie du capital et la mondialisation du commer

Cambodge : des milliers d'ouvrières en lutte pour arracher un salaire supérieur à 2 € par jour

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Sur une paire d'Adidas ou un pull Zara, de plus en plus chers pour nos maigres salaires, l'ouvrière cambodgienne recevra quelques centimes. La lutte des ouvrières pour arracher aux multi-nationales un salaire de misère éclaire sur la réalité du système capitaliste mondialisé. Est-ce ainsi que les femmes vivent ? Face à la montée des salaires en Chine ou au Vietnam, les multi-nationales du textile migrent désormais vers des pays comme le Cambodge ou le Bangladesh où les salaires atteignent des niveaux parmi les plus bas du monde, où les usines s'embrasent et tuent par milliers dans l'indifférence générale. Trois fois plus d'ouvriers du textile au Cambodge qu'en France pour un salaire de 2,5 € par jour, merci Zara, H-M et Adidas ! En 2014, le Cambodge compte maintenant 650 000 ouvriers du textile – essentiellement des femmes –, c'est trois fois plus d'ouvriers dans le secteur qu'en France. Le secteur représente un tiers des revenus d'un pays

Fier d’être une faille !

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par  Serge Grossvak « L’union nationale est sans faille ». Ca repart comme en 14, sans faille et plein de certitudes, la fleur au missile ! Pourquoi réfléchir avant de tuer ? Le bal des horreurs est d’abord le bal des horribles ! Qui aujourd’hui se souvient ?  Qui se souvient que nous étions quelques millions de par le monde à clamer qu’il ne fallait pas porter la guerre en Irak, que la barbarie n’est pas la réponse à la barbarie, ET, et clairement, et que cette politique de mépris du droit constituait l’ouverture d’une boite de Pandore. Nous disions qu’une fois déstabilisé la région et les relations internationales, le pire était à craindre. Nous entrons dans le pire. Nous y entrons ne sachant comment en sortir. Le Premier Ministre Britannique, au moins les Britanniques ont ils droit à cette honnêteté là, annonce que cette guerre « ne serait pas pour des mois mais qu’il fallait compter en années. » Des années de bombardements et de tueries… Cela mérite de se poser des questions,

Pétition pour la reconnaissance de la discrimination pour raison de précarité sociale

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ATD quart monde Pétition adressée à :  Au Gouvernement et aux parlementaires français  Je ne veux plus voir d'enfants interdits de cantine parce que leurs parents sont chômeurs.  Je ne veux plus entendre un maire considérer que, de par la pauvreté de leurs habitants, les logements sociaux seraient dangereux.  Je ne veux plus qu'on décide d'expulser une famille d'un musée parce que son odeur incommoderait les autres visiteurs.  Je ne veux plus entendre un enfant traité de « cas soc ' » dans la cour de récré parce que ses parents touchent les minima sociaux.  Je ne veux plus qu'on refuse la location d'un logement à une famille, qui a pourtant les moyens de payer le loyer, parce que leur condition sociale est trop visible.  Je ne veux plus qu'un homme vivant à la rue se voie refuser l'accès à un salon de coiffure.  Je ne veux plus que des jeunes n'obtiennent pas d'entretien d'embauche parce qu'ils viennent des banlie