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Grèce : les propositions de la Toïka

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De la part du bureau du Premier ministre grec: La proposition de la Commission européenne met fin aux arguments des partisans du « oui à tout » Le texte rendu public par la Commission européenne met fin à la para-littérature, comme il met fin aussi aux arguments des partisans du « oui à tout », lesquels affirmaient jusqu’ici qu’il n’y avait pas de texte des institutions, selon des sources gouvernementales. Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres: l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu) que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).

Au XXe siècle, Berlin a été le roi de la dette

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  Au cours du siècle dernier, l’Allemagne s’est trouvée trois fois en faillite. Si elle a pu se relever, c’est entre autres au détriment de la Grèce, expliquait l’historien de l’économie Albrecht Ritschl en 2011 dans un entretien avec l’hebdomadaire de Hambourg. L’Allemagne joue les donneuses de leçons sur la question de savoir s’il convient d’accorder de nouvelles aides à la Grèce. Le gouvernement se montre inflexible sur le mode : “Vous n’aurez de l’argent que si vous faites ce que nous vous demandons.” Cette attitude est-elle justifiée ? Albrecht Ritschl Non, absolument pas. Dans toute l’histoire récente, c’est l’Allemagne qui a connu les pires faillites d’Etat, au XXe siècle. Sa stabilité financière et son statut de bon élève de l’Europe, la République fédérale les doit uniquement aux Etats-Unis, qui, aussi bien après la Première Guerre mondiale qu’après la Seconde, ont renoncé à des sommes considérables. Malheureusement, on a un peu trop tendance à l’

Le coup de force de l’Eurogroupe et la Tyrannie européenne

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La réaction de l’Eurogroupe, qui se réunissait ce samedi à Bruxelles, a en effet consisté en un acte qui conjugue l’illégalité la plus criante avec la volonté d’imposer ses vues à un Etat souverain. En décidant de tenir une réunion en l’absence d’un représentant de l’Etat grec l’Eurogroupe vient de décider d’exclure de fait la Grèce de l’Euro. Ceci constitue à l’évidence un abus de pouvoir. Et il faut ici rappeler plusieurs points qui ne sont pas sans conséquences tant juridiquement que politiquement.     Aucune procédure permettant d’exclure un pays de l’Union Economique et Monétaire (non réel de la « zone Euro ») n’existe actuellement. S’il peut y avoir une séparation, elle ne peut avoir lieu que d’un commun accord et à l’amiable.     L’Eurogroupe n’a pas d’existence légale.

Voilà c'est clair l'Europe est définitivement

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et irrémédiablement ANTI DEMOCRATIQUE  Grèce: le référendum clôt les discussions entre Athènes et ses créanciers, selon Dijsselbloem et Schaüble Bruxelles - La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d'organiser un référendum sur les demandes des créanciers ferme la porte à la poursuite des discussions, a déclaré samedi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, un jugement partagé par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble et d'autres partisans d'une ligne dure de la zone euro. Je suis très négativement surpris par la nouvelle, a dit M. Dijsselbloem à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la survie financière de la Grèce. M. Schäuble a pour sa part estimé que le gouvernement grec avait mis fin unilatéralement aux négociations avec sa décision. Pour le moment il n'y a plus de base pour des négociations (...) aucun des collègues à qui j'ai parlé n'a une id

Allocution d'Alexis Tsipras, le 27 juin 2015

Alexis Tsipras va soumettre le plan d’aide à la... par lemondefr « Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédecesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.  L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à

Athènes 2015 : Un remake soft de Santiago 73?

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    Avant, quand on voulait faire plier un pays qui ne se soumettait pas aux exigences du capitalisme, on organisait un putsch. Cela avait le mérite de la franchise et au moins, les choses était claires: le 11 septembre 1973, les chars de Pinochet entraient dans Santiago, le palais présidentiel de la Moneda était bombardé par des avions de combat et Allende mourait les armes à la main après un ultime discours bouleversant. Chacun pouvait se faire une idée de la brutalité de la chose, même sans connaître  tous les tenants et les aboutissants: les chiffres les plus modérés estiment à trois cents le nombre de disparus dans les deux semaines qui suivirent le putsch et à dix fois plus sur la période où la junte te militaire exerça le pouvoir. On ne parle évidemment pas des partis et des syndicats interdits et de la fin de la liberté de la presse. Il y eut des gens pour approuver à l’époque comme il y a des gens pour approuver ce que l’on fait subir à la Grèce. Après tout, les USA

Clinton veut protéger le monde contre la Chine et Poutine

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Selon Hillary Clinton, la Russie, la Corée du Nord, l'Iran, ainsi que la Chine et l'ISIL militants restent les principales menaces pour les Etats-Unis et le monde. Si Clinton remporte les élections, elle promet de protéger l'Amérique de toutes ces menaces. En entier le texte des promesses de la campagne de Hillary Clinton . "Vous connaissez , la diversité de l'Amérique, notre ouverture, notre attachement aux droits et à la liberté est ce qui est établi tellement de nos côtes. Qu'est-ce qui a inspiré les gens partout dans le monde, je sais. Je l'ai vu de mes propres yeux.