Une lettre de Castro au Président Chavez : février 2013
Lettre
de Fidel Castro au président Hugo Chavez, à l'occasion de son
retour au Venezuela
Cher
Hugo,
Je
suis très heureux que tu aies pu retourner dans ce bout de terre
américaine que tu aimes tant, et auprès de ce peuple frère qui
t'apporte autant de soutien.
Il
a fallu une attente longue et anxieuse, ton étonnante résistance
physique et le dévouement total des médecins, tel qu'ils te l'ont
prodigué pendant dix ans, pour parvenir à ce résultat.
Il
est absolument juste de mentionner l'incomparable constance avec
laquelle les membres de ta famille les plus proches, tes compagnons à
la direction de la révolution, les Forces armées bolivariennes, que
tu as réarmées et rééquipées, et les personnes honnêtes du
monde, ont témoigné leur sympathie.
Une
mention spéciale pour le réconfort que le peuple vénézuélien t'a
apporté, avec ses témoignages quotidiens de soutien enthousiaste et
irréductible. C'est à tout cela que se doit ton retour heureux au
Venezuela.
Tu
as beaucoup appris de la vie, Hugo, au cours de ces difficiles
journées de souffrances et de sacrifices. Maintenant que nous
n'aurons plus le privilège de recevoir de tes nouvelles tous les
jours, nous reprendrons la méthode de la correspondance que nous
avons utilisée pendant des années.
Nous
ne cesserons de lutter pour la justice entre les êtres humains, sans
craindre les années, les mois, les jours ou les heures, avec
l'humble conscience que nous avons dû vivre à l'époque la plus
critique de notre Humanité.
Notre
peuple, qui est aussi le tien, apprendra demain, par cette même
voie, la nouvelle de ton retour au Venezuela.
Tout
a dû être mené dans la plus grande discrétion, pour ne pas donner
aux groupes fascistes l'occasion de planifier leurs actions cyniques
contre le processus révolutionnaire bolivarien.
Au
moment où le camp socialiste s'est écroulé et que l'URSS s'est
désintégrée, l'impérialiste, avec le poignard affilé de son
blocus, s’apprêtait à étouffer dans le sang la Révolution
cubaine. Le Venezuela, un pays relativement petit de l'Amérique
divisée, a réussi à l'en empêcher. Par manque de temps, je ne
cite pas les nombreux pays des Antilles, de l'Amérique du Centre et
du Sud que le Venezuela, en plus de mener ses grands projets
économiques et sociaux, a été capable d'aider. C'est pour cette
raison que toutes les personnes honnêtes du monde ont suivi de près
« la santé et les nouvelles sur Chavez ».
Jusqu'à
la victoire toujours!
Une
forte accolade !
Fidel
Castro Ruz
20h35.
17
février 2013
Commentaires
Enregistrer un commentaire