Cuba crée quatre vaccins contre le cancer


Non, ce n'est pas un hoax, il faut le préciser car sur hoaxbuster, certains se sont posés la question , pensez donc comme si Cuba ce pays était capable d'une telle prouesse... Et pourtant oui, cela est. 

Mais pourquoi croyez vous donc que tant de personnes cherchent à se faire soigner à Cuba ?

Le Belge Erik D’Hondt a fait savoir que le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon (Cimavax-EFG), créé par des hommes de science cubains, sera administré, dans quelques jours à un groupe de patients britanniques.
Erik D’Hondt a relevé que Bioven encourage la recherche avec ce produit dans d’autres pays d’Europe ainsi qu’en Australie, en Thaïlande et en Malaisie.
Le vaccin, créé par des experts du Centre d’Immunologie Molléculaire (CIM), une des institutions du Pole Scientifique de l’Ouest de la Havane, a été breveté dans notre pays en janvier après que son efficacité ait été testée chez plus d’un millier de patients.Des effets secondaires n’ont pas été enregistrés. 
C'était en janvier 2012


Cuba: Les quatre vaccins contre le cancer dont personne ne parle



Que Cuba ait déjà développé quatre vaccins contre différents types de cancer est sans doute une nouvelle importante pour l’Humanité, si nous tenons compte que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année meurent dans le monde, par cette maladie, environ 8 millions de personnes . Toutefois, les grands moyens internationaux l’ont ignorée presque complètement.

En 2012 Cuba brevetait le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon au niveau mondial, la CIMAVAX-EGF. ET en janvier 2013 on annonçait secondement, le Racotumomab. Des essais cliniques dans 86 pays démontrent que ces vaccins, bien qu’ils ne traitent pas la maladie, obtiennent la réduction des tumeurs et permettent une étape stable de la maladie, en augmentant l’esperance et la qualité de vie.


Le Centre d’Immunologie Moléculaire de La Havane, appartenant à l’État cubain, est le créateur de tous ces vaccins. Déjà en 1985 a été développé le vaccin de la méningite B, unique dans le monde, et plus tard d’autres, comme celles qui combattent l’hépatite B ou la dengue. En outre, il fait des recherches depuis des années pour développer un vaccin contre le VIH-SIDA. Un autre centre étatique cubain, les laboratoires LABIOFAM, développe des médicaments homéopathiques aussi contre le cancer : c’est le cas du VIDATOX, élaboré à partir du venin du scorpion bleu.


Cuba exporte ces produits pharmaceutiques à 26 pays, et participe dans des sociétés mixtes en Chine, au Canada et l’Espagne. Tout ceci casse complètement un stéréotype très étendu, renforcé par le silence médiatique sur les avances du Cuba et d’autres pays du Sud : selon lequel la recherche médico-pharmaceutique d’avant-garde se produit seulement dans les pays appelés « développés ».


Indubitablement, l’État cubain obtient un rendement économique de la vente internationale de ces produits pharmaceutiques. Toutefois, sa philosophie de recherche et commercialisation est aux antipodes de la pratique patronale de la grande industrie pharmaceutique.


Le Prix Nobel de Médecine Richard J. Roberts dénonçait récemment que les fabriquants orientent leurs recherches non a la guérison des maladies, mais au développement de médicaments pour indispositions chroniques, beaucoup plus rentables économiquement. ET il indiquait que les maladies propres des pays les plus pauvres - par leur basse rentabilité- ne donnent simplement pas lieu à des recherches. Pour cette raison, 90% du budget pour recherche est destiné aux maladies de 10% de la population mondiale.

L’industrie publique médico-pharmaceutique du Cuba, étant une des principales sources de devises pour le pays, est régie par des principes radicalement opposés.

En premier lieu, leurs enquêtes sont effectuées, principalement pour développer des vaccins qui préviennent les maladies et, par conséquent réduisent la dépense pharmaceutique de la population. Dans un article publié dans la prestigieuse revue Science, des chercheurs de l'Université de Stanford (Californie) Paul Drain et Michele Barry ont affirmé que Cuba obtient des indicateurs de santé meilleurs que les Etats-Unis avec jusqu'à vingt fois moins de dépenses.

La raison: l'absence dans le modèle cubain des pressions commerciales et incitatives des entreprises pharmaceutiques et d'une stratégie efficace pour éduquer les gens en matière de santé. En outre, les thérapies naturelles et traditionnelles, telles que la phytothérapie, l'acupuncture, l'hypnose et bien d'autres encore, des pratiques non rentables pour les fabricants de médicaments, ont été présentes depuis des années dans le système de santé public et gratuit de l'île.

Pendant ce temps, les médicaments à Cuba sont distribués gratuitement principalement par le réseau national des hôpitaux publics, ou fortement subventionnés grâce aux recettes d'exportation en devises fortes. L'industrie pharmaceutique cubaine a aussi un budget pour les dépenses publicitaires qui, dans le cas des entreprises multinationales, est également supérieur même dans l'investissement de la recherche.

Enfin, Cuba a favorisé la production de médicaments génériques disponibles pour les pays pauvres et pour l'Organisation mondiale de la Santé, à un prix nettement inférieur à celui de la grande industrie mondiale. Mais ces accords, ces règles non mercantiles, générent des fortes pressions de la part de l'industrie pharmaceutique. Récemment, le gouvernement de l'Équateur à Cuba a annoncé l'achat d'un certain nombre de médicaments, pour la « réciprocité » des bourses des étudiants équatoriens à Cuba et pour le soutien des spécialistes cubains à "Manuela Espejo" pour les personnes handicapées.

Les protestations de l'association équatorienne des laboratoires pharmaceutiques sont immédiatement devenues une campagne médiatique, en diffusant le message sur la mauvaise qualité présumée des médicaments cubains.

En outre, de nombreux analystes voient derrière le coup d'Etat au Honduras en 2009, la grande industrie pharmaceutique internationale, comme le renversement du Président élu de la république du Honduras Manuel Zelaya, sur la base de l' accord ALBA, destiné à remplacer les génériques cubains par l'importation des médicaments génériques des multinationales. Le blocus des Etats-Unis contre Cuba a imposé des obstacles majeurs à la commercialisation internationale des produits pharmaceutiques cubains, endommageant directement la citoyenneté des États-Unis.

Par exemple, 80.000 personnes atteintes de diabète qui souffrent dans ce pays chaque année sont amputées des orteils et des doigts et ne peuvent pas accéder au vaccin Heperprot P cubain qui empêche justement ces interventions.

Le prix Nobel de chimie Peter Agre a récemment déclaré que "Cuba est un grand exemple dans la façon d'intégrer les connaissances scientifiques et de recherche".

Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, s'est dite "très impressionnée" par les résultats scientifiques de Cuba et a montré la volonté de l'Organisation des Nations Unies pour les promouvoir dans le monde entier.

La question est inévitable: il y aura-t-il une collaboration des médias internationaux pour la diffusion ?

José Manzaneda
coordinateur de Cubainformación.


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