Repas et logements pour tous : deux solutions réunionnaises

Préparation des repas et la construction de logements pour les pauvres et les précaires « sont deux problèmes décisifs peuvent être résolus avec des moyens réunionnais », ce qui évitera le recours à des importations dans ces domaines.




En conférence de presse, Paul Vergès a tout d’abord présenté une proposition pour faire des économies d’énergie dans la cuisson des repas, tout en évitant le recours aux énergies fossiles, gaz et charbon, et en utilisant un combustible originaire à 100 % de La Réunion.

Elle s’adresse aux familles et aussi à la restauration collective. Les seules cantines scolaires accueillent 200.000 jeunes, ce qui fait des millions de repas par an.

Paul Vergès a pu découvrir au Vietnam le principe du foyer fermé. Une très faible quantité de bois suffit à cuire un repas. Son utilisation a permis aux Vietnamiens de réduire considérablement leur facture énergétique. D’où la préoccupation d’adapter cet outil aux contraintes de La Réunion. Cette recherche a été menée par Alain Séraphine, et un premier modèle existe, qui fonctionne avec du bois produit à La Réunion. Il peut être utilisé dans les familles. Outre le bois, il peut aussi utiliser de la bagasse. Paul Vergès plaide pour la relance d’un produit comparable au bagapan, des agglomérés fabriqués à partir de ce produit de la canne à sucre.

Pour l’autosuffisance alimentaire

Il est donc possible techniquement de régler le problème des émissions de gaz à effet de serre lors de la cuisson des aliments chez les particuliers.
Il reste à trouver l’adaptation du foyer fermé pour la restauration collective à La Réunion.

Paul Vergès s’engage à ce que cette solution soit trouvée et s’applique au cours du prochain mandat.

La question du contenu des repas est également importante. Le sénateur soutient la marche vers l’autosuffisance alimentaire. Il note que l’affaire de la destruction de choux par un agriculteur de la Plaine des Cafres montre une fois de plus la fragilité de notre production, concurrencée par des importations bien moins chères.


Economies d’énergie et autoconstruction

La seconde proposition est d’apporter une contribution au problème du logement. Les chômeurs, les précaires, les salariés modestes ne sont pas tirés d’affaire. Comment résoudre le problème du logement populaire en fonction du réchauffement climatique et des traditions réunionnaises. Un travail avec Alain Séraphine a débouché sur un projet de logement évolutif à un étage, intégrant les problèmes de l’énergie grâce à des panneaux photovoltaïques et une éolienne individuelle. Il permet aussi d’avoir constamment de l’eau et sera construit en bois.

Pour réduire encore les coûts, Paul Vergès demande à favoriser au maximum l’autoconstruction. Les chômeurs ont les capacités de le faire, précise-t-il. Il rappelle le précédent du mouvement des Castors en France, pour reconstruire après la guerre.
Tous les chômeurs ont les capacités. 3 à 4 personnes peuvent monter une maison en 2 à 4 mois, en utilisant le cryptoméria présent en abondance à La Réunion.

Le modèle existe. Reste à régler le statut du logement, et la question du financement.

Paul Vergès prend un engagement : ce problème peut être résolu en un mandat pour l’essentiel et quelques années de plus pour sa totalité.

Patrick Lebreton est intéressé à la solution de ces deux problèmes, au moins un maire qui peut s’engager. Paul Vergès s’adressera également ses propositions aux autres maires. à la totalité des maires.

Préparation des repas et logement sont deux problèmes décisifs peuvent être résolus avec des moyens réunionnais.
 
Témoignages

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