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Affichage des articles associés au libellé Europe

La Gauche de Syriza : la sortie de l’euro est un choix juste d’un point de vue à la fois politique et éthique

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  La capitulation en Grèce n’est pas une fatalité. Soumis par la Plateforme de Gauche à la réunion plénière du 10 juillet 2015 du groupe parlementaire de Syriza, ce texte est une version réduite d’un programme plus développé qui sera rendu public dans les prochains jours. Dans un moment crucial comme celui que nous vivons, le gouvernement Syriza n’a pas d’autre choix que de rejeter le chantage des « Institutions » (UE, BCE, FMI) qui veulent  imposer un plan d’austérité, des dérégulations ainsi que des privatisations. Le gouvernement doit déclarer à ces « Institutions » et proclamer au peuple grec que, même au dernier moment, sans un compromis positif qui s’incarnerait dans un programme mettant fin à l’austérité, injectant suffisamment de liquidés dans l’économie, menant à la reprise économique et incluant un effacement substantiel de la dette, il est prêt à suivre une voie progressiste alternative, qui remet en question la présence de notre pays

L’Europe se déchire à propos du cas grec – et personne ne semble en mesure de l’en empêcher, par Ambrose Evans-Pritchard

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Voici l’avis d’Ambrose Evans-Pritchard. Il n’engage que lui, mais il est assez bien informé en général. A prendre néanmoins avec recul… (les Crises)   Le premier ministre Alexis Tsipras ne s’attendait pas à remporter le référendum de dimanche dernier. Il est maintenant pris au piège et précipité vers le “Grexit”. 5 juillet – Des manifestants célèbrent la victoire du non | Photo: IBL / Rex Shutterstock Par Ambrose Evans-Pritchard, Athènes 20:35 BST 07 juillet 2015 Comme une tragédie d’Euripide, le long conflit entre la Grèce et les puissances européennes qui détiennent sa dette s’achemine vers une fin catastrophique que personne n’avait vue venir, à laquelle nul ne semble pouvoir échapper, et qui menace de détruire au passage l’ordre européen dans son ensemble. Le premier ministre Grec Alexis Tsipras ne s’attendait absolument pas à remporter le référendum de dimanche sur les conditions de sauvetage de l’UME, et encore moins à se retrouver à la tête

Grèce : et si le KKE avait raison ?

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Le consensus entre  Syriza et les partis d'opposition  ne laisse présager rien de bon ...  car il faut bien le reconnaitre l'Eurogroupe et la BCE sont bien pire que le FMI et ce n'est pas peu dire  Maryvonne Leray Une réunion des dirigeants des partis politiques s’est tenue au palais présidentiel, le lendemain du référendum du 5 juillet, sous la présidence de P. Pavlopoulos, Président de la République. Y assistaient le premier ministre et président de SYRIZA, A. Tsipras, le président exécutif de ND, E. Meimarakis, le président de POTAMI, S. Theodorakis, le secrétaire général du Comité central du KKE, D. Koutsoumbas, le président d’ANEL, P. Kammenos et le président du PASOK, F. Gennimata. La rencontre a duré 7 heures. Lors de cette rencontre, les partis SYRIZA, ANEL, ND, POTAMI et PASOK sont arrivés à un accord et ont signé une déclaration commune, interprétant le résultat du référendum comme une adhésion de l’euro et de l’UE et pavant la voie à un

l'Europe allemande exige la rédition du peuple grec

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La BCE pousse la Grèce vers la sortie de l'euro La banque centrale européenne (BCE) n’a laissé aucune chance au gouvernement de Syriza après la victoire du non au référendum du dimanche 5 juillet. Pressée de laver l’affront grec, l’institution monétaire a donné la réponse européenne. En fin de soirée, lundi, elle a annoncé qu’elle durcissait les conditions pour assurer la liquidité du système bancaire grec, acceptant le risque de provoquer un effondrement complet bancaire. Alors que les banques grecques demandaient que le plafond des fonds d’urgence de liquidité ( emergency liquidity assistance , ELA) soit augmenté de trois milliards, la banque centrale a refusé de changer la limite qu’elle avait imposée il y a dix jours. L’aide à la liquidité reste gelée à 89 milliards d’euros. Mais il y a plus grave : la BCE a décidé de durcir les conditions imposées aux banques emprunteuses pour accéder au fonds d’urgence. Une décote – la BCE n’en a pas précisé le montant, il e

La présidente du parlement grec remet les pendules à l'heure

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Ces derniers jours et ces dernières heures on a enregistré un déluge d’ingérences grossières dans le processus démocratique du référendum, proclamé pour la première fois en 41 ans depuis la fin de la dictature des colonels, à l’instigation du Premier ministre, puis sur proposition du gouvernement et décision du Parlement.   Les représentants d’hier, les co-responsables de la destruction du pays et du peuple, et leurs partenaires nationaux et étrangers, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour empêcher l’expression de la volonté populaire. Pour empêcher ou annuler le référendum. Et maintenant, puisqu’ils ont échoué dans cette tentative, ils font tout ce qu’ils peuvent pour en modifier le résultat, rendre floue et dénaturer la question très claire, en adressant au peuple un nouveau chantage: Que soi-disant, si les citoyens disent « non », nous devrons quitter l’Union Européenne ou la zone euro Que s'ils disent « non », il n’y aura aucune n

Grèce : les propositions de la Toïka

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De la part du bureau du Premier ministre grec: La proposition de la Commission européenne met fin aux arguments des partisans du « oui à tout » Le texte rendu public par la Commission européenne met fin à la para-littérature, comme il met fin aussi aux arguments des partisans du « oui à tout », lesquels affirmaient jusqu’ici qu’il n’y avait pas de texte des institutions, selon des sources gouvernementales. Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres: l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu) que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).

Au XXe siècle, Berlin a été le roi de la dette

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  Au cours du siècle dernier, l’Allemagne s’est trouvée trois fois en faillite. Si elle a pu se relever, c’est entre autres au détriment de la Grèce, expliquait l’historien de l’économie Albrecht Ritschl en 2011 dans un entretien avec l’hebdomadaire de Hambourg. L’Allemagne joue les donneuses de leçons sur la question de savoir s’il convient d’accorder de nouvelles aides à la Grèce. Le gouvernement se montre inflexible sur le mode : “Vous n’aurez de l’argent que si vous faites ce que nous vous demandons.” Cette attitude est-elle justifiée ? Albrecht Ritschl Non, absolument pas. Dans toute l’histoire récente, c’est l’Allemagne qui a connu les pires faillites d’Etat, au XXe siècle. Sa stabilité financière et son statut de bon élève de l’Europe, la République fédérale les doit uniquement aux Etats-Unis, qui, aussi bien après la Première Guerre mondiale qu’après la Seconde, ont renoncé à des sommes considérables. Malheureusement, on a un peu trop tendance à l’

Le coup de force de l’Eurogroupe et la Tyrannie européenne

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La réaction de l’Eurogroupe, qui se réunissait ce samedi à Bruxelles, a en effet consisté en un acte qui conjugue l’illégalité la plus criante avec la volonté d’imposer ses vues à un Etat souverain. En décidant de tenir une réunion en l’absence d’un représentant de l’Etat grec l’Eurogroupe vient de décider d’exclure de fait la Grèce de l’Euro. Ceci constitue à l’évidence un abus de pouvoir. Et il faut ici rappeler plusieurs points qui ne sont pas sans conséquences tant juridiquement que politiquement.     Aucune procédure permettant d’exclure un pays de l’Union Economique et Monétaire (non réel de la « zone Euro ») n’existe actuellement. S’il peut y avoir une séparation, elle ne peut avoir lieu que d’un commun accord et à l’amiable.     L’Eurogroupe n’a pas d’existence légale.

Voilà c'est clair l'Europe est définitivement

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et irrémédiablement ANTI DEMOCRATIQUE  Grèce: le référendum clôt les discussions entre Athènes et ses créanciers, selon Dijsselbloem et Schaüble Bruxelles - La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d'organiser un référendum sur les demandes des créanciers ferme la porte à la poursuite des discussions, a déclaré samedi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, un jugement partagé par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble et d'autres partisans d'une ligne dure de la zone euro. Je suis très négativement surpris par la nouvelle, a dit M. Dijsselbloem à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la survie financière de la Grèce. M. Schäuble a pour sa part estimé que le gouvernement grec avait mis fin unilatéralement aux négociations avec sa décision. Pour le moment il n'y a plus de base pour des négociations (...) aucun des collègues à qui j'ai parlé n'a une id

Allocution d'Alexis Tsipras, le 27 juin 2015

Alexis Tsipras va soumettre le plan d’aide à la... par lemondefr « Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédecesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.  L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à

Athènes 2015 : Un remake soft de Santiago 73?

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    Avant, quand on voulait faire plier un pays qui ne se soumettait pas aux exigences du capitalisme, on organisait un putsch. Cela avait le mérite de la franchise et au moins, les choses était claires: le 11 septembre 1973, les chars de Pinochet entraient dans Santiago, le palais présidentiel de la Moneda était bombardé par des avions de combat et Allende mourait les armes à la main après un ultime discours bouleversant. Chacun pouvait se faire une idée de la brutalité de la chose, même sans connaître  tous les tenants et les aboutissants: les chiffres les plus modérés estiment à trois cents le nombre de disparus dans les deux semaines qui suivirent le putsch et à dix fois plus sur la période où la junte te militaire exerça le pouvoir. On ne parle évidemment pas des partis et des syndicats interdits et de la fin de la liberté de la presse. Il y eut des gens pour approuver à l’époque comme il y a des gens pour approuver ce que l’on fait subir à la Grèce. Après tout, les USA

Synthèse du rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque

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18 juin par Commission pour la vérité sur la dette grecque En juin 2015, la Grèce se trouve à un carrefour. Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement macroéconomiques imposés par ses créanciers ou briser les chaînes de sa dette. Cinq ans après le début des programmes d’ajustement, le pays reste plongé dans une grave crise économique, sociale, démocratique et écologique. La boîte noire de la dette n’a pas été ouverte. À ce jour, aucune autorité, grecque ou internationale, n’a cherché à faire la lumière sur les causes et les modalités d’assujettissement de la Grèce au régime de la Troïka. La dette, au nom de laquelle rien n’a été épargné à la population, reste le dogme au nom duquel est imposé un programme d’ajustement néolibéral qui s’accompagne de la plus profonde et la plus longue récession jamais connue en Europe en temps de paix. Prendre à bras-le-corps un ensemble de problèmes sociaux et économiques est une impérieuse nécessité autant qu’une resp

Alexis Tsipras : l’Europe a eu tort de se prendre pour le centre du monde

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Session plénière au forum économique de Saint-Pétersbourg    Alexis Tsipras a commencé son discours par une question, «pourquoi se trouver ici et non pas aux négociations à Bruxelles ?». Sa réponse a été claire : la Russie joue un très grand rôle dans les relations internationales, et en ce moment, le centre économique du monde se déplace, c’est pourquoi il est important d’assister à ce forum. A ce propos, le Premier ministre grec a souligné que les relations internationales deviennent multipolaires, en citant le G20 et les BRICS comme exemples. Surtout, il a souligné l’importance et les perspectives de l’Union eurasienne, qui occupe un rôle économique de plus en plus important.

Un gazoduc russe, cofinancé par Athènes et Moscou, sera construit en Grèce entre 2016 et 2019.

Voilà une nouvelle qui ne va pas apaiser les tensions entre Athènes et ses créanciers. Le ministre grec de l'Energie, Panayiotis Lafazanis, et son homologue russe, Alexandre Novak, ont signé vendredi un accord pour la construction d'un gazoduc russe en Grèce, a indiqué à l'AFP le ministère russe de l'Energie. Le ministre grec a ajouté que le coût total de la construction du gazoduc s'élève à 2 milliards d'euros. Il aura une capacité de livraison de 47 milliards de mètres cubes de gaz à ses clients européens, a ajouté M. Novak sur son compte Twitter. La Grèce emprunte à une banque russe pour financer le projet

Quand l'Eurogroupe refusait à la Grèce le droit de lutter contre la pauvreté

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Mars 2015 Le siège de l'exécutif européen, a exigé du gouvernement grec qu'il stoppe purement et simplement le processus législatif visant à faire adopter un projet de loi sur « l'urgence humanitaire. » Si l'on veut réellement comprendre la nature des discussions entre la Grèce et ses créanciers (puisque c'est bien ainsi que se présentent désormais les « partenaires » européens du pays), l'information révélée mardi 17 mars au soir par la chaîne de télévision britannique Channel 4 est fort éclairante. Selon Paul Mason, son journaliste, la directrice des affaires économiques et financières à la Commission européenne, autrement dit, un fonctionnaire de Berlaymont, le siège de l'exécutif européen, a exigé du gouvernement grec qu'il stoppe purement et simplement le processus législatif visant à faire adopter un projet de loi sur « l'urgence humanitaire. » Les fonctionnaires européens auraient également mis leur veto sur

Parlement grec : deux jours sur la vérité de la dette

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La Commission pour la vérité sur la dette publique grecque présente ses premières conclusions. C’est dans ce cadre qu’Eric Toussaint, qui coordonne les travaux est intervenu aujourd’hui au Parlement hellénique. Le rapport conclut que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse. Il n'y a pas d’exception grecque ... Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées ; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette.  

Grèce : Une commission d’audit recommande la suspension du remboursement de la dette grecque

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La « Commission pour la vérité sur la dette publique grecque » affirme que le remboursement des prêts concédés est insoutenable et viole les droits fondamentaux que la Grèce s’est engagée à respecter. Les conclusions préliminaires de la commission d’audit, présentées au gouvernement grec mercredi matin, attestent en outre que les créanciers savaient que les mesures d’austérité imposées aux pays provoqueraient des dégâts sociaux sans résoudre la situation économique. Les experts recommandent à ce titre au gouvernement grec de suspendre le remboursement de sa dette, arguant que les droits fondamentaux priment sur ceux des créanciers. Rédiqé à la demande du Parlement grec par une trentaine d’experts internationaux, le rapport d’une centaine de pages revient en dix chapitres sur l’origine de la dette publique grecque, chiffrée à 270 milliards d’euros, son évolution entre 2010 et 2015, les impacts des « plans de sauvetage » sur les droits humains, ainsi que sur les aspects juridiqu

Grèce : la vérité sur la dette

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  La Présidente du parlement Zoé Konstantopoulou a lancé une commission d'audit à Athènes en mars pour «analyser l’origine et l’historique de la dette grecque». A quoi va servir la commission sur l’audit de la dette crée à votre initiative en mars ? En principe, tous les pays européens soumis à des mémorandums [des plans d’austérité, ndlr] ont l’obligation de faire un audit de leur dette publique. C’est le règlement 472 imposé par l’Union européenne en 2013. Dans la pratique, la Grèce est pour l’instant le seul pays à avoir initié un tel audit. Mais, curieusement, les institutions qui imposent l’austérité n’évoquent jamais cette obligation faite à tous les pays européens. En Grèce, cette commission d’audit, qui rassemble des experts et des représentants de la société civile et des mouvements sociaux, va analyser l’origine et l’historique de la dette grecque pour la «décodifier» : voir comment elle s’est constituée et pourquoi elle a augmenté. En détermi

Pour comprendre aujourd'hui : le dépeçage de l'Empire Ottoman

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cliquez sur l'image pour agrandir  Comment l’Empire ottoman fut dépecé Entre 1916 et 1922, l’empire ottoman et ses marches firent l’objet d’intenses tractations entre Français et Britanniques. Après 1918, les Etats-Unis se posèrent en arbitres, au nom du « droit des peuples ». Pourtant, à aucun moment, les populations locales ne furent réellement consultées. Le partage territorial en fut durablement fragilisé. par Henry Laurens, avril 2003 En 1914, les provinces arabes de l’Empire ottoman se trouvaient sous l’influence collective et multiforme des puissances européennes, auxquelles s’ajoutaient les Etats-Unis. Les Jeunes-Turcs, au pouvoir depuis 1908, cherchaient à se débarrasser de ces ingérences permanentes, mais au prix d’un centralisme autoritaire qui suscitait l’émergence d’un mouvement autonomiste arabe prêt à chercher des appuis chez les Européens. La France était la puissance dominante en « Syrie naturelle », grâce à ses investissements économiques et à

8 mai 1945 - 8 mai 2015 : Déclaration commune des partis communistes russe, britannique, français, américain et allemand

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Déclaration commune à l’occasion du 70ème anniversaire de la victoire de la liberté sur la tyrannie nazie Le 8 mai 2015 marque le 70ème anniversaire de la victoire de la liberté sur la tyrannie fasciste et nazie en Europe. Cette victoire a été rendue possible par l’alliance des peuples d’Union soviétique, de Grande-Bretagne, des États-Unis, de France et des forces de la résistance conduites par les communistes à travers toute l’Europe, la Chine et l’Asie du Sud-est. La victoire a coûté des morts et des destructions à une échelle que l’Humanité n’avait jamais connue. Des millions de soldats ont perdu la vie, mais les populations civiles ont payé le plus lourd tribut. L’histoire de l’Humanité portera à jamais les stigmates de la sauvagerie des nazis et de leurs alliés. Tout écolier peut faire le lien entre le fascisme hitlérien et ce qui est appelé aujourd’hui – sans doute d’une manière trop simplifiée – l’Holocauste. Dans l’Union soviétique et parmi les communautés juives des É