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Affichage des articles du décembre, 2014

Russie : Le sauvetage du rouble

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Par Jacques Sapir La séance a été mouvementée, mais glorieuse, pour le rouble ce mercredi 17 décembre. Il s’est apprécié fortement face au dollar et à l’Euro après les séances catastrophiques de vendredi, lundi et mardi. Dans le même temps, la Bourse de Moscou, qui avait connu une forte baisse ce lundi et ce mardi, s’est brillamment reprise et a connu une hausse de 17% . Il faut, certes, se méfier des  mouvements sur un marché des actions qui est très étroits. Près de 90% des volumes se font sur cinq titres seulement. Néanmoins, la tendance est ici très nette. Ces mouvements sont comparables dans leur amplitude à la baisse spectaculaire de mardi 16. Ils n’ont cependant pas provoqués les mêmes commentaires, et ceci est révélateur des parti-pris anti-russes d’une partie de la presse et des soi-disant « observateurs ». Ils n’en sont pas moins intéressants car ils révèlent ce qu’est la politique des autorités russes. Mais, au-delà de ce simple constat, il faut s’interroger sur l

Cuba / USA : Une victoire mais pour qui ?

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Ceux qui se réjouissent ont sans doute oublié l'Ukraine... quand les murs tombent d'autres surgissent . Obama a besoin de l'Amérique latine pour mieux s'attaqsue à L'URSS et à la Chine .... quant à Guantanamo il n'en n'a pas été question ... Les pays d'Amérique latine ont été fermes : sans Cuba pas de sommets des Amériques : Obama a du céder ...   " Il a donc choisi de changer de stratégie. Et Cuba, vu sa situation, n’a eu d’autres choix que d’accepter." Si on peut se réjouir, et ce n'est pas peu de chose, c'est pour la libération de "los cincos"... Enfin Non Obama ne solde pas les comptes de la guerre froide ... au contraire il ouvre un autre front plus dure et plus féroce et tente de dévoyer les pays d'Amérique latine . Maryvonne Leray Cuba / USA : Obama marque l'histoire. Mais c'est une défaite pour l'Amérique  (nouvel Obs) Les États-Unis et Cuba enterrent la hache de guerre. Barack Obama

Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom !

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Tandis qu'en France intellectuels et politiques s'appliquent à des concours de ramollissement du bulbe, que les médias, on pourrait le penser, souhaitent la guerre sans doute pour remonter l'audience, que la seule chose qui a été faite lors de la rencontre de Hollande ce fût de se moquer de sa tenue vestimentaire, les politiques et intellectuels allemand conscient du vrai danger lancent un appel qui je l'espère sera largement diffusé ...   pour l'heure les médias français à la solde des marchands d'arme ou de la CIA n'en parlent guère...  Maryvonne Leray "Wieder Krieg in Europa? Nicht in unserem Namen!" Roman Herzog, Antje Vollmer, Wim Wenders, Gerhard Schröder und viele weitere fordern in einem Appell zum Dialog mit Russland auf. ZEIT ONLINE dokumentiert den Aufruf.   Le journal Allemand  Zeit  a relayé cet appel « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! » Personne ne veut la guerre. Mais l’Amérique du Nord, l’U

Les États-Unis sont un État terroriste de premier plan

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par Noam Chomsky http://www.les-crises.fr Un sondage international a révélé que les États-Unis arrivaient largement en tête de « la plus grande menace actuelle pour la paix dans le monde », loin devant le Pakistan classé second, aucun autre pays ne pouvant rivaliser. Imaginez que la une de la Pravda fasse état d’une étude du KGB passant en revue les principales opérations terroristes conduites par le Kremlin à travers le monde, dans le but de déterminer les facteurs ayant conduit à leur succès ou à leur échec, et finalement concluant que, malheureusement, les succès ont été si rares qu’il convient de quelque peu repenser leur politique. Supposez que l’article se poursuive par une citation où Poutine déclare qu’il a demandé au KGB de mener ces recherches afin de trouver des exemples de « financement et de fournitures d’armes à une insurrection dans un pays, qui aient finalement porté leurs fruits. Et ils n’ont pas pu trouver grand-chose. » De sorte qu’il soit devenu rétic

Les effets pervers de la révolution numérique

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Le chercheur Evgeny Morozov* s'interroge. Fin septembre, Matteo Renzi a visité la Singularity University, temple californien de l'innovation technologique exponentielle. En février 2013, François Hollande avait déroulé le tapis rouge à Eric Schmidt, le patron de Google, venu annoncer une aide à la transition numérique pour la presse française... « Vos chefs d'Etat européens semblent fascinés par la Silicon Valley. C'est naïf et dangereux !» alerte Evgeny Morozov*, passé récemment à Paris, à l'occasion de la parution en français de son essai stimulant «Pour tout résoudre cliquez ici». Impuissants à sortir de la crise, les hommes politiques européens trouvent «cool» de s'afficher avec les tycoons américains du web et vantent le numérique comme le seul relais de croissance et d'emploi, analyse Morozov. Mais ils ne comprennent pas que les solutions poussées par la Silicon Valley ne sont pas neutres : elles véhiculent une idéologie politique. L'auteu