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Affichage des articles associés au libellé lutte des classes

Déclaration de la présidente Dilma Rousseff après sa destitution

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Tout en saluant l’ex-président Luís Inácio Lula da Silva, je salue aussi tous les sénateurs et sénatrices, les députés et députées, les présidents de partis, les leaders des mouvements sociaux. Les femmes et les hommes de mon pays.   Le Sénat Fédéral a pris aujourd’hui une décision qui entre dans l’histoire des grandes injustices. Les sénateurs qui ont voté pour la destitution ont choisi de déchirer la Constitution Fédérale. Ils ont pris la décision d’interrompre le mandat d’une présidente qui n’avait commis aucun crime de responsabilité. Ils ont condamné une innocente et confirmé un coup d’État parlementaire. Suite à l’approbation de ma destitution définitive, des politiciens qui cherchent désespérément à fuir le bras de la justice vont prendre le pouvoir avec les perdants des quatre dernières élections. Ils n’accèdent pas au pouvoir par le vote direct, comme je l’ai fait en 2010 et 2014 ainsi que Lula en 2002, 2006. Ils se sont approprié le pouvoir a

Manifestations maintenues les 23 et 28 juin...

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« Alors qu’on interdise l’Euro ! » Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a lui aussi réagi, ne comprenant pas « qu’un gouvernement de gauche puisse interdire des manifestations organisées par des syndicats » . « Alors qu’on interdise l’Euro ! » , s’est-il emporté. « Les organisations syndicales font leur travail dans les cortèges. Ce qui se passe en dehors des manifestations, c’est de la responsabilité des pouvoirs publics » , a-t-il déclaré . Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, a fustigé une « tentative d’essayer de diviser au lieu de débattre des vraies questions » . ..../...

Réaction de la CGT Aux propos inacceptables du Premier Ministre Manuel Valls

Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail. La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que cette mobilisation, comme les précédentes, n’a pas été organisée par la CGT mais par 7 organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui, depuis 4 mois, dans l’unité, demandent le retrait de ce texte régressif.

Machiavélisme du pouvoir, stratégie policière et propagande des mass-médias

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Démontage de l’énorme manipulation médiatique, concernant l’affaire de « la casse de l’hôpital Necker-enfants malades » durant la grande manifestation d’hier. MACHIAVÉLISME DU POUVOIR, STRATÉGIE POLICIÈRE ET PROPAGANDE DES MASS-MÉDIAS Selon plusieurs témoignages de manifestants, les compagnons et camarades qui se sont progressivement retrouvés aux alentours de l’hôpital Necker ont été piégés par u ne stratégie policière complètement intentionnelle, un procédé qui n’est pas nouveau. Au départ, la manifestation avait une haute portée symbolique puisqu’elle se dirigeait vers le quartier parlementaire (Assemblée Nationale, Sénat), visant clairement le pouvoir, critiquant sa légitimité et menaçant sa pérennité. C’est précisément pour neutraliser le signification et la portée de cette action du mouvement social que le pouvoir a délibérément choisi le meilleur endroit possible, en bordure du parcours de la manifestation : l’hôpital Necker-Enfants m

L'hôpital Necker a-t-il vraiment été «dévasté» par les «casseurs» ?

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Un hôpital «dévasté»  : les mots sont de Manuel Valls, invité ce mercredi matin sur France Inter. Au lendemain d’une manifestation parisienne sous haute tension contre le projet de loi travail, le Premier ministre a dénoncé avec force l’action des «casseurs» au cours du défilé, et notamment les incidents qui se sont déroulés aux abords de l’hôpital Necker pour les enfants malades, dans le XV e arrondissement de la capitale. Dans la classe politique, la condamnation a été unanime. Côté gouvernement, Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, a parlé d’une «attaque insupportable» , assurant, sur France Info, que «personne ne pouvait ignorer que c’était un hôpital auquel on s’en prenait et qu’on attaquait» . Et d’ajouter : «Il y a des enfants qui entraient dans les blocs opératoires et certains n’étaient pas encore endormis, ce sont des choses qui sont choquantes.» Son homologue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, est allé plus loin, en s’en pren

Même sans l'article 2 la loi travail ne doit pas aboutir

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Le projet de loi travail , c’est l’article 2, mais ce n’est pas que l’article 2. Le gouvernement et les organisations syndicales qui soutiennent le projet le savent. Ils savent que dans ce projet de loi, les avancées sont dérisoires. Ils savent que le compte personnel d’activité est une coquille vide. Ils savent que dans les entreprises, le rapport de force est très favorable aux entreprises et que cela ne va pas changer du jour au lendemain, notamment à cause de la peur du chômage. Ils savent que même sans l’article 2, l’essentiel des dispositions de ce projet de loi porte gravement atteinte aux droits des salariés et même aux droits des chômeurs. Ils savent, par exemple, que l’article 7 signe la fin des accords à durée indéterminée, que l’article 8 supprime les avantages individuels acquis en cas de dénonciation ou mise en cause des accords et donc qu’il supprime tout levier de négociation pour les salariés. Ils savent que l’article 10 met en cause la lég