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Affichage des articles associés au libellé ONU-OMC-FMI...

"LES AMÉRICAINS VEULENT ÉTERNISER LE MONDE UNIPOLAIRE"

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Il faut réformer Les Nation Unies  Serguei Lavrov Voyant dans le rapport de forces au sein des institutions mondiales l'un des piliers de la domination américaine et un facteur de l'isolement de son pays sur la scène internationale, le ministre russe a ainsi lancé: "Le monde a changé, c’est un fait, or les Américains veulent éterniser le monde unipolaire. Mais c’est une ère révolue. Il faut justement réformer les Nations unies dans l’autre sens. Il faut les désoccidentaliser." "Il faut plus de parité, de voix pour les continents asiatique et africain", a-t-il prolongé, évoquant la composition du Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi les membres permanents de ce comité restreint, la seule nation non-européenne ou américaine est la Chine. "Nous avons souvent évoqué la place de l’Inde ou du Brésil mais il faut aussi évoquer la candidature africaine", a milité Sergueï Lavrov. Il a poursuivi: "Nous sommes prêts à travailler à la refonte des insti

Discours de Xi Jinping à l'Office des Nations Unies à Genève

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GENEVE, 18 janvier : Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à construire une communauté de destin pour l'humanité et à poursuivre un développement commun gagnant-gagnant pour faire face aux défis et aux risques croissants. Présentant son point de vue sur l'avenir de l'humanité dans un discours prononcé à l'Office des Nations Unies à Genève (ONUG), le dirigeant de la deuxième économie mondiale a plaidé pour la paix durable, la sécurité pour tous, la prospérité commune et un monde propre, beau, ouvert et sans laissés-pour-compte. Le président a mis l'accent sur le principe d'égalité dans l'établissement d'un ordre international juste et équitable, soulignant qu'en cette ère nouvelle, la communauté internationale devrait soutenir l'égalité souveraine et oeuvrer pour l'égalité des droits, des chances et des règles pour tous les pays. "Nous devrions promouvoir la démocratie dans les relations internationales et rejeter

Explication du ministère de l'intérieur de Russie au veto à l'ONU

Le 8 octobre, la Russie a voté contre le projet de résolution sur la Syrie présenté par la France au Conseil de sécurité de l'ONU. Son texte, manifestement présenté sous incitation de Washington immédiatement après le refus des Etats Unis de remplir les accords russo-américains sur le règlement du conflit syrien, a profondément déformé la réalité de la situation, était politisé, déséquilibré et partisan. Toute la responsabilité quant à l'escalade des tensions en Syrie est en bloc attribuée au pouvoir du pays. Dans le même temps, en voulant interdir l'aviation dans la région d'Alep, il y a une réelle tentative de garantir une protection à Al Nusra et aux groupes terroristes affiliés malgré l'obligation des pays membres de l'ONU de mettre tous les moyens en oeuvre pour lutter contre la menace terroriste. Le projet français taisait totalement le fait que la crise humanitaire à Alep ait été artificiellement provoquée quand, en août et en septe

Pourquoi la France doit sortir de l’Alliance atlantique

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  Les conservateurs polonais sont comblés. « Notre rêve était de voir un jour les troupes de l’Otan en Pologne. Aujourd’hui, ce rêve devient réalité », s’est réjoui le ministre des Affaires étrangères polonais, Witold Waszczykowski, dans une tribune publiée mardi dans le quotidien italien Corriere della Sera. Vendredi et samedi, le sommet de l’Alliance atlantique se tiendra à Varsovie. Tout un symbole, vingt-cinq ans après la fin du rideau de fer. À cette occasion, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) devrait prendre une décision de première importance : renforcer ses capacités militaires sur son flanc oriental. La Russie devient une menace stratégique, tout comme l’Iran ou l’« État islamique ». On se croirait revenu au temps de la guerre froide. Le 7 juin 2016. Les troupes américaines débarquaient  près de 2 000 parachutistes dans l’enceinte militaire,  à Torun (Pologne centrale), dans le cadre de l’exercice  militaire Anaconda-16 lancé par

Femmes africaines unies contre le microcrédit, l’exploitation des plus pauvres

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Tous les peuples doivent se méfier de ces institutions de microcrédit, qui sont les petites mains de la banque mondiale. 19 juin par Fátima Martín *  CADTM     Être femme, pauvre et africaine. Voici les trois critères favoris des vautours du microcrédit qui, sous prétexte de lutter contre la pauvreté et avec la bénédiction d’organismes comme les Nations Unies ( PNUD ), USAID ou encore la Banque européenne d’investissement, les escroquent, les endettent et les ruinent. Leurs victimes font l’objet de menaces et se voient même incarcérées, comme au Mali, elles perdent leur famille, tombent dans la prostitution, se suicident, comme au Maroc, ou se sont surendettées pour ne pas mourir sans pouvoir se payer une césarienne, comme au Congo Brazzaville. Désormais, les femmes africaines de divers pays conjuguent leurs forces pour se libérer de l’asservissement de la microfinance. Nous avons eu l’opportunité de rencontrer et d’interviewer Fatima Zahra du Maroc, Amélie

Quand les djihadistes étaient nos amis

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Un rappel nécessaire, une vision d'un autre siècle, pourtant c'était hier . extraits du dossier du     Monde Diplomatique  février 2016 P endant une période comprise entre la défaite cinglante des Etats-Unis en Indochine (avril-mai 1975) et les craquements en chaîne dans les pays européens satellites de l’Union soviétique (notamment en Pologne, où l’état d’urgence est proclamé en décembre 1981), les Etats-Unis et l’Europe occidentale imaginent — ou font croire — que Moscou a lancé une grande offensive mondiale. En Afrique, l’Angola et le Mozambique, nouvellement indépendants, semblent lui tendre les bras   ; en Amérique centrale, des guérilleros marxistes font tomber une dictature proaméricaine au Nicaragua   ; en Europe occidentale, un parti communiste prosoviétique oriente pendant quelques mois la politique du Portugal, membre fondateur de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord. L’invasion de l’Afghanistan par l’Armée rouge, en décembre 1979, semble marq

L'Arabie Saoudite ne présidera pas le conseil de sécurité MAIS...

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L’institution onusienne est sous le feu des critiques après avoir nommé l’Arabie saoudite à la tête d’une de ses commissions consultatives. A Genève, cela fait plusieurs jours que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a démarré sa 30e session de travail, la dernière de l’année. Mais ce n’est que lundi 21 septembre que cette institution hautement symbolique a fait parler d’elle, quand la nomination de l’Arabie saoudite à la tête de son « groupe consultatif » a été rendue publique. Comme l’a révélé l’ONG UN Watch, l’ambassadeur de Riyad auprès des Nations unies, Faisal Trad, présidera ce groupe. Au sein du Conseil des droits de l’homme, le « groupe consultatif » est chargé de sélectionner les rapporteurs en charge de thématiques précises comme les camps de travail en Corée du Nord ou les violences faites aux femmes. Ces travaux servent ensuite de base au Conseil des droits de l’homme pour émettre des recommandations. « C’est scandaleux que l’ONU choisisse un pa

Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles

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par Eric Toussaint Le 5 juillet 2015, à l’issue du référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras et le parlement hellène, le peuple grec a rejeté massivement la poursuite de l’austérité que voulaient lui imposer les institutions qui auparavant agissaient sous le nom de Troïka . C’est une splendide victoire de la démocratie. Pourtant, s’il est mis en pratique, l’accord intervenu le lundi 13 juillet au matin, signifiera la poursuite de l’austérité dans le cadre d’un nouvel accord pluriannuel. Ce qui est en totale contradiction avec le résultat du référendum. Cette proposition inclut l’abandon d’une série très importante d’engagements pris par Syriza lors de la campagne électorale qui lui ont permis d’obtenir une victoire d’une portée historique le 25 janvier 2015. Syriza a engagé sa responsabilité devant le peuple grec et il serait tragique qu’elle ne la respecte pas, d’autant que le peuple lui a apporté un appui très clair tant le 25 jan

L’Europe se déchire à propos du cas grec – et personne ne semble en mesure de l’en empêcher, par Ambrose Evans-Pritchard

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Voici l’avis d’Ambrose Evans-Pritchard. Il n’engage que lui, mais il est assez bien informé en général. A prendre néanmoins avec recul… (les Crises)   Le premier ministre Alexis Tsipras ne s’attendait pas à remporter le référendum de dimanche dernier. Il est maintenant pris au piège et précipité vers le “Grexit”. 5 juillet – Des manifestants célèbrent la victoire du non | Photo: IBL / Rex Shutterstock Par Ambrose Evans-Pritchard, Athènes 20:35 BST 07 juillet 2015 Comme une tragédie d’Euripide, le long conflit entre la Grèce et les puissances européennes qui détiennent sa dette s’achemine vers une fin catastrophique que personne n’avait vue venir, à laquelle nul ne semble pouvoir échapper, et qui menace de détruire au passage l’ordre européen dans son ensemble. Le premier ministre Grec Alexis Tsipras ne s’attendait absolument pas à remporter le référendum de dimanche sur les conditions de sauvetage de l’UME, et encore moins à se retrouver à la tête

La présidente du parlement grec remet les pendules à l'heure

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Ces derniers jours et ces dernières heures on a enregistré un déluge d’ingérences grossières dans le processus démocratique du référendum, proclamé pour la première fois en 41 ans depuis la fin de la dictature des colonels, à l’instigation du Premier ministre, puis sur proposition du gouvernement et décision du Parlement.   Les représentants d’hier, les co-responsables de la destruction du pays et du peuple, et leurs partenaires nationaux et étrangers, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour empêcher l’expression de la volonté populaire. Pour empêcher ou annuler le référendum. Et maintenant, puisqu’ils ont échoué dans cette tentative, ils font tout ce qu’ils peuvent pour en modifier le résultat, rendre floue et dénaturer la question très claire, en adressant au peuple un nouveau chantage: Que soi-disant, si les citoyens disent « non », nous devrons quitter l’Union Européenne ou la zone euro Que s'ils disent « non », il n’y aura aucune n

L'Arabie saoudite convoite la présidence du Conseil des droits de l'homme

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Embarras parmi les diplomates, peur et colère parmi les ONG. Les Saoudiens veulent présider le Conseil des droits de l’homme. Cela a d’abord commencé par une rumeur qui a enflé et gagné les couloirs du Palais des Nations. L’Arabie saoudite convoiterait la présidence du Conseil des droits de l’homme… Impossible, inimaginable. Pourtant, cette rumeur n’en est plus une. Faisal bin Hassan Trad, le représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’ONU, arrivé à Genève en janvier 2014, est bel et bien en train de faire campagne au sein du groupe Asie pour être son candidat lors du renouvellement qui doit intervenir en fin d’année. Actuellement, le Conseil est présidé par l’Allemand Joachim Ruecker dont les qualités et l’engagement font l’unanimité. Avant lui, c’était un Africain, le Gabonais Baudelaire Nganella, qui n’a pas laissé un très bon souvenir au dire des ONG, sorties frustrées de son année de présidence. La règle des rotations veut que le prochain président du Conseil de

ONU : Prendre l'histoire comme miroir

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Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a appelé lundi la communauté internationale à prendre l'histoire comme miroir et à en tirer les leçons pour tracer le chemin à suivre pour l'avenir. M. Wang a fait cette remarque alors qu'il assurait la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU au cours d'un débat qui avait comme thème le maintien de la paix et de la sécurité internationale en réfléchissant sur l'histoire, et en réaffirmant l'engagement pour les objectifs et pour les principes de la Charte des Nations Unies. "Cette année marque le 70ème anniversaire de la victoire de la guerre mondiale contre le fascisme et de la fondation des Nations Unies. Pour tous les pays du monde, c'est une année importante à commémorer et un carrefour historique où il convient de réfléchir sur le passé et de regarder vers l'avenir", a déclaré M. Wang. Le ministre a expliqué que la Chine avait proposé d'organiser c

Lavrov :Nous faisons face à de nombreux exemples de violation des principes fondamentaux de la Charte de l'Onu

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Il est rare que Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, prenne part personnellement aux réunions du Conseil de sécurité de l'Onu. Mais les débats d'hier, consacrés aux 70 ans de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale et de la création de l'Onu, ont fait exception à la règle. D'abord, cette réunion était organisée par le président actuel du Conseil, la Chine, avec qui les relations sont plus importantes pour la Russie dans le contexte actuel de confrontation avec l'Occident. Ensuite, son sujet était très bénéfique: "Maintien de la paix et de la sécurité internationales: réfléchir sur l'histoire, réaffirmer l'engagement résolu dans les buts et principes de la Charte des Nations Unies". Le ministre russe a pris la parole le premier, tout de suite après l'allocution d'ouverture de son homologue chinois, et commencé à critiquer l'Occident: "Nous faisons face à de nombreux exemples de violation des princ

Le monde ne se limite pas aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu

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Erdogan appelle à réformer le Conseil de sécurité de l'Onu  Le Conseil de sécurité de l'Onu n'est plus en mesure de prévenir les crises dans le monde et il doit donc être réformé, estime le président turc. Le Conseil de sécurité des Nations unies a besoin d'être réformé afin de devenir un mécanisme capable de prévenir les crises socioéconomiques internationales, a déclaré aux journalistes le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'issue de sa tournée en Amérique latine. "Tôt ou tard, il faudra ouvrir un débat sur la légitimité du système international qui s'est avéré insuffisamment efficace en matière de prévention des crises sociales et économiques. Des personnes innocentes du monde entier sont obligées de payer pour l'inaction et l'inefficacité des organisations internationales. Il est temps de reconnaître que le monde ne se limite pas à l'Occident. Il est multipolaire. Outre l'Occident, il existe également l'Orient, le N

Moscou, Munich et Minsk

8 février 2015 Par Jacques Sapir Le processus de négociations sur l’Ukraine, dont la visite à Moscou de Mme Merkel et de M. François Hollande le 6 février a été un épisode, est clairement appelé à continuer. Ces deux dirigeants ont prévu de se rencontrer, le mercredi 11 février, à Minsk avec le Président Poutine et le Président de l’Ukraine, M. Poroshenko[1]. Les responsables des Républiques de Donetsk et de Lougansk seront aussi de la partie. On peut donc s’attendre à une négociation enfin sérieuse. Mais que la route est longue qui va de Moscou à Munich et de Munich à Minsk. Cette route nous renvoie aux pires moments de la Guerre Froide, que l’on croyait défunte. Un parfum de guerre froide ? Car c’est dans une situation très dégradée que cette négociation va s’engager. Pourtant, il est bon qu’elle s’engage. L’urgence humanitaire dans le Donbass l’exige, et la situation désespérée des troupes de Kiev l’impose. Mais, rien ne dit qu’elle aboutisse. Pour cela, il fa

Les Palestiniens deviennent membres de la Cour pénale internationale

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Les Palestiniens sont devenus officiellement membres de la Cour pénale internationale (CPI) mercredi, malgré les objections des États-Unis, ce qui va leur permettre de mettre Israël en accusation devant cette juridiction compétente pour juger les crimes de guerre. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a accepté mercredi la demande palestinienne d’adhésion déposée vendredi dernier, a indiqué le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. Cette décision, qualifiée d'«historique» par les Palestiniens, va permettre à la CPI d’enquêter à partir du 1er avril sur les allégations de crimes commis dans les Territoires palestiniens. M. Ban a fait part de sa décision aux pays-membres de la CPI mardi soir, après «s’être assuré que les documents reçus étaient en ordre», a expliqué M. Dujarric. Le président de l’Assemblée des États parties au statut de Rome Sidiki Kaba en a pris acte immédiatement dans un communiqué publié à La Haye, siège de la Cour. Il a accueilli «l’

Europe : Allons nous laisser la guerre arriver comme en 14

où les peuples parviendront-ils à imposer la paix face à la folie des gouvernants ?  Une grande guerre est arrivée  "Une grande guerre est arrivée dans notre maison, une guerre comme l'Europe n'en n'avait plus connue depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans une telle guerre, les pertes vont se calculer non par centaines, mais par milliers voire par dizaines de milliers de morts" , a déclaré lundi le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Guéleteï. Selon lui, la priorité est désormais d'organiser la défense afin d'empêcher la Russie d'avancer "sur d'autres territoires ukrainiens". A Bruxelles, la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, future chef de la diplomatie de l'Union européenne, doit préciser mardi devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen sa vision de la politique étrangère de l'UE en Ukraine. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, choisi à la prés

La force ultra réactive de l'OTAN : la guerre étatsuniennes en Europe

L’Otan, prête à défendre tous ses alliés contre n’importe quelle attaque, et en très peu de temps.  C’est le message lancé par Anders Fogh Rasmussen. A Bruxelles, le secrétaire de l’organisation a rappellé l’objectif : après des missions éloignées, comme en Afghanistan, il faut se recentrer  sur l’Europe, et particulièrement l’est : “Nous allons maintenant améliorer considérablement la réactivité de la force de l’Otan, déclare Anders Fogh Rasmussen. Nous allons développer ce que j’appellerais un fer de lance au sein de notre force d’intervention, une force très réactive capable de se déployer à très court terme”. En ligne de mire, la Russie. Le prochain sommet de l’Alliance Atlantique, en fin de semaine, devrait être l’occasion de proposer une aide concrète à l’Ukraine. Il sera aussi demandé aux pays membres de casser leur tirelire… La Russie aurait augmenté de 50% ses dépenses de sécurité en cinq ans, elles ont baissé de 20% chez les pays alliés. Euronews 

L'ultimatum envers la Russie : un désastre pour l'Europe

7 juillet 2014   Bruxelles vante des sanctions économiques et augmente par là le risque d’une guerre en Europe. Cameron en même temps, fait signer des accords d’un montant de plusieurs milliards entre BP et Rosneft, une entreprise russe.  Naturellement, cela ne va empêcher ni Londres ni les puissants à Washington de continuer à pousser l’Europe de l’Union européenne dans le désastre. L’ultimatum de l’UE envers la Russie, n’est rien d’autre. par Williy Wimmer* ancien secrétaire d’Etat au Ministère fédéral allemand de la défense et vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE   Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE n’ont rien appris de leur visite à Ypres à l’occasion du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914. L’ultimatum visant la Russie équivaut à un Rambouillet II. Et quand est-ce qu’on passera à l’attaque? Une récente enquête effectuée par une fondation d’Allemagne du Nord a clairement démontré à quel point le souti

Ukraine : la politique doit reprendre ses droits

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par Jacques Sapir  Il est désormais plus que temps que la politique reprenne ses droits dans la crise ukrainienne. Mais, ceci implique en premier lieu qu’un cessez le feu soit rapidement conclu entre les gouvernement de Kiev et les insurgés. C’est vers ce résultat que devraient tendre toutes les énergies. Mais, on doit constater que ce n’est pas le cas, et que l’hystérie antirusse se fait très présentes dans les médias. Il faut alors rappeler ici plusieurs points qui semblent avoir été systématiquement oubliés dans les commentaires que l’on peut lire ou entendre sur la situation en Ukraine. (1) Le gouvernement de Kiev a employé une force disproportionnée qui a aboutit à des pertes civiles et des destructions sans nombres dans les villes tenues par les insurgés. Les bombardements sans discrimination entre cibles militaires et civiles ont été très nombreux. On peut ici formuler le soupçon que les chefs militaires des forces de Kiev ont délibérément  voulu punir les populations