INTEGRAL DE L'INTERVIEW DE SERGUEÏ LAVROV, SUR TF1 & LCI

Liseron Boudoul : Trois mois après le début de l’invasion, quel bilan faites-vous aujourd’hui de cette guerre ? Est-ce un succès ou un échec ? Sergueï Lavrov : Vous savez, contrairement à nos collègues occidentaux, nous ne courons pas après les effets de manche. Nous ne cherchons pas une approbation ou un succès pour les actions que nous entreprenons sur la scène internationale. Nous faisons ce que nous sommes contraints de faire : nous protégeons les populations et nous protégeons la langue russe qui a été directement discriminée et agressée par les régimes successifs en Ukraine, tant sous Porochenko que sous Zelensky. Nous protégeons l’Ukraine de la nazification, qui s’y poursuit depuis de nombreuses années avec la connivence directe de l’Occident. L’Occident ne se souciait pas de ce qu’il arrivait à la langue russe, à l’éducation russe, aux médias russes qui étaient interdits par la loi. Pendant des années, nous avons frappé à différentes portes en Europe et aux États-U...