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Affichage des articles du septembre, 2016

Tambora 1816, le volcan qui a changé le cours de l'histoire

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Un livre Gillen D'Arcy Wood  :«l'Année sans été. Tambora 1816, le volcan qui a changé le cours de l'histoire» T out commence le 10 avril 1815 , sur l'île de Sumbawa, dans l'archipel indonésien. Le mont Tambora explose et projette feu, pierres, lave et cendres avec une violence inédite. Les villages alentour sont détruits, et des nuages de cendres et de vapeur d'eau s'élèvent dans le ciel, provoquant ouragans et vagues géantes dans la péninsule. On estime à 100.000 les morts lors des premières semaines. L'île ne s'en remettra jamais tout à fait, et les conséquences seront désastreuses pour toute la planète. C'est ce que raconte en détail Gillen D'Arcy Wood dans «l'Année sans été. Tambora 1816, le volcan qui a changé le cours de l'histoire» (La Découverte) . Un travail passionnant, qui a comme premier mérite de dresser, à partir d'un événement écologique sans précédent, une fresque dramatique et mondia

11 septembre 1973 : le dernier discours de Salvador Allende

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Mes amis, C’est certainement la dernière fois que j’aurai à m’adresser à vous. La force aérienne a bombardé les tours de Radio Portales et de Radio Corporación. Mes paroles ne sont pas marquées d’amertume mais de déception, et seront le châtiment moral de ceux qui ont trahi leur serment : les soldats du Chili, les commandants en chef titulaires et l’amiral Merino, qui s’est promu lui-même, sans oublier Monsieur Mendoza, général perfide qui, hier encore, manifestait sa fidélité et sa loyauté au gouvernement, et aujourd’hui vient de s’auto-proclamer directeur général des carabiniers. Devant ces faits, il n’y a qu’une seule chose que je puisse dire aux travailleurs : je ne démissionnerai pas ! Placé à un tournant historique, je paierai de ma vie la loyauté du peuple. Et je suis certain que la semence déposée dans la conscience digne de milliers et de milliers de Chiliens ne pourra être arrachée pour toujours. Ils ont la force, ils pourront asservir, mais l

Déclaration de la présidente Dilma Rousseff après sa destitution

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Tout en saluant l’ex-président Luís Inácio Lula da Silva, je salue aussi tous les sénateurs et sénatrices, les députés et députées, les présidents de partis, les leaders des mouvements sociaux. Les femmes et les hommes de mon pays.   Le Sénat Fédéral a pris aujourd’hui une décision qui entre dans l’histoire des grandes injustices. Les sénateurs qui ont voté pour la destitution ont choisi de déchirer la Constitution Fédérale. Ils ont pris la décision d’interrompre le mandat d’une présidente qui n’avait commis aucun crime de responsabilité. Ils ont condamné une innocente et confirmé un coup d’État parlementaire. Suite à l’approbation de ma destitution définitive, des politiciens qui cherchent désespérément à fuir le bras de la justice vont prendre le pouvoir avec les perdants des quatre dernières élections. Ils n’accèdent pas au pouvoir par le vote direct, comme je l’ai fait en 2010 et 2014 ainsi que Lula en 2002, 2006. Ils se sont approprié le pouvoir a

Amérique du Sud : un plan Condor nouvelle manière

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Surprenante cette absence des intellos et autres chantres des «  révolutions » à propos de la dangereuse évolution de l’actualité latino américaine. Avant-hier, guérilleros fanatiques, hier, anti-impérialistes militants sambatesques abonnés au forum social surtout lorsqu’il se tenait dans la patrie de Lula, fanas du rhum libérateur des Caraïbes, experts en transformations écolo-politico-sexo-syndicalo, dès que le vent se gâte, ils sont ailleurs. Silencieux. En réflexions, peut-être ?