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Affichage des articles associés au libellé Amérique Latine Caraïbes

OTAN, gendarme mondial

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  RÉFLEXIONS  DE FIDEL CASTRO Bien des gens ont un haut-le-cœur rien que d’entendre nommer cette organisation. Les vingt-huit membres de cette institution militariste, engendrée par les États-Unis, ont décidé, le vendredi 19 novembre 2010 à Lisbonne (Portugal), de créer ce qu’ils ont qualifié cyniquement de « nouvelle OTAN ». L’ « antérieure » a vu le jour après la Deuxième Guerre mondiale, comme instrument de la Guerre froide déclenchée par l’impérialisme contre l’Union soviétique, le pays qui avait payé sa victoire sur le nazisme de plusieurs dizaines de millions de vies et d’une destruction colossale. Les États-Unis mobilisèrent contre l’URSS, en même temps qu’une partie saine de la population européenne, l’extrême droite et toute la lie nazi-fasciste d’Europe, bourrée de haine et prête à tirer profit des erreurs commises par les dirigeants soviétiques après la mort de Lénine. Le peuple soviétique fut capable, au prix d’énormes sacrifices, de préserver la parité nucléaire et d’appuy

Brésil : Dix ans de progrès réduits à néant

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Les grands propriétaires terriens ont toujours été très influents au Brésil. Mais leurs tentatives de détruire la forêt amazonienne au profit de l’agro-business et de rétablir une forme de travail forcé pour les plus pauvres avaient été jugulées pendant dix années de gouvernement de gauche. La destitution, il y a un an, de la présidente Dilma Roussef a libéré leurs ardeurs. Les députés « ruralistes » sont en train de démanteler toutes les lois et institutions préservant l’environnement et défendant les droits des plus pauvres, avec la complicité du président conservateur Michel Temer. En parallèle, les assassinats de militants sans-terre se multiplient dans les campagnes, en toute impunité. Une quasi « situation de guerre civile » larvée, analysée par Laurent Delcourt, chercheur au Cetri. Les faits, d’une violence inouïe, sont à peine relayés par les grands médias nationaux. Au coeur d’une crise politique sans précédent depuis la fin de la dictature, moins d’un an après la d

Venezuela, Equateur : manipulation de l’information

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Ce que les médias occidentaux  nous dirons pas  Guerre sournoise en Equateur, guerre totale au Venezuela Maurice Lemoine dans Mémoire des luttes Equateur, 2 avril 2017 : au second tour de l’élection présidentielle, le candidat de la « révolution citoyenne » Lenín Moreno (Alliance Pays ; AP) affronte l’ex-ministre de l’économie (1999) et banquier multimillionnaire Guillermo Lasso (Créons des Opportunités ; CREO) qu’il a devancé au premier tour (39,36 % des voix contre 28,11 %). Rafael Correa qui, depuis 2007, a rendu sa stabilité au pays grâce à d’incontestables avancées sociales, ne se représentait pas [ 1 ]. Il n’est pas encore 17 heures et les bureaux de vote ne sont pas fermés quand Rafael Cuesta, ancien député social-chrétien (PSC, droite) devenu « vice-président de l’information » de la chaîne de télévision  Canal Uno , annonce à l’écran, avec une évidente satisfaction :  « Nous avons un président de la République et c’est Guillermo Lasso. »  A 18 h 30, sur la

L’Angola, la grande aventure africaine de Fidel Castro

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« La réalité, c’est qu’il existe un lien inextricable entre Cuba et le combat pour la libération de l’Afrique australe », rappelle Mac Maharaj, un vétéran du Congrès national africain (ANC) compagnon de détention de Nelson Mandela. « Fidel est devenu une source d’inspiration pour notre combat ». Cuba fut d’ailleurs un des premiers pays visités par Nelson Mandela dans l’année qui suivit sa libération. Fidel Castro (2eG) et le président angolais  José Eduardo Dos Santos à La Havane, le 30 juillet 1987. © AFP Les dirigeants de nombreux pays africains ont rendu un hommage appuyé au "comandante" Fidel Castro. Mais s'il en est un dont le sort est, plus que les autres, lié aux soutiens politique et militaire du dirigeant cubain, c'est bien l'Angolais José Eduardo Dos Santos. Pendant un quart de siècle, son pays a été le théâtre du plus grand affrontement africain de la période de la Guerre froide, dans lequel le régime castriste a tenu l’un des rôles pri

Communiqué de l’association Cuba Coopération France

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Comme le peuple cubain, comme beaucoup de personnes dans le monde, nous sommes tristes et affectés par la disparition de Fidel Castro. Notre association qui intervient depuis plus de vingt ans dans le domaine de la coopération avec l’Ile a pu se rendre compte sur place du respect et de l’estime dont il jouit auprès du peuple cubain. Il représente pour les peuples latino américains et plus largement du monde entier celui qui a lutté victorieusement pour l’indépendance de son pays, qui a résisté pendant plus d’un demi-siècle à la guerre menée contre Cuba par son grand voisin les Etats-Unis. Il a permis à son petit pays de devenir majeur et de se hisser au premier plan en matière de santé, d’éducation. Petit pays, il en a fait un pays particulièrement solidaire des peuples qui souffrent dans le monde. Fidel Castro était un grand ami de la France. Un amoureux de sa culture, son histoire, de ses luttes. Notre révolution disait-il est héritière de vos conquêtes : 1789, la Co

Fidel Castro est mort.

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Par Jean Ortiz L’histoire retiendra qu’il fut l’un des géants politiques du XXe siècle, et que la faune de tous les anti-castristes est bien petite à côté de ce colosse. Son combat a permis l’avènement d’une Amérique latine nouvelle. De son vivant, Fidel était déjà entré dans l’histoire. L’Amérique latine perd un Libérateur, un référent, une légende. 6 novembre 2016 Je pleure. Pour mesurer la dimension du personnage, il faut le contextualiser. Cuba est une petite île ; elle n’est pas un morceau de l’ex-empire soviétique  qui s’acharne à survivre sous les tropiques. Les Etats-Unis sont intervenus plus de 190 fois en Amérique du sud, une seule expédition a échouée, celle de 1961 à Cuba. L’invasion mercenaire de la Baie des Cochons, pour tenter de renverser Fidel Castro. Les archives de la CIA l’attestent : Fidel a été victime de plus de 600 tentatives d’assassinat de la part des Etats-Unis. Pendant 50 ans, il leur a tenu la tête haute. Fidel est le libérateur, l’ém

Vénézuela : nouvelle donne politique et accords entre l'opposition et le gouvernement

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Par  Franco Vielma A l’initiative du gouvernement bolivarien, les partis de la droite vénézuélienne ont accepté récemment de s’asseoir à la table des négociations. La première étape de ce dialogue amorcé avec l’appui de l’ex-président du Panama Martin Torrijos et de l’ex-président espagnol Rodriguez Zapatero s’est achevée le samedi 12 novembre 2016. Entouré notamment du secrétaire général de l’UNASUR et ex-président de Colombie Ernesto Samper, de Leonel Fernandez, ex-président de la République Dominicaine, l’envoyé du Vatican Claudio María Celli a lu les cinq points principaux du communiqué final : 1- Le gouvernement et la MUD (coordination des partis d’opposition à la révolution) ont convenu de combattre ensemble toute forme de sabotage, de boycott ou d’agression envers l’économie. La priorité sera donnée aux mesures en faveur de l’approvisionnement, production et importation de médicaments et aliments, via la planification et l’application de politiques de coopération

Elie Domota: «Ma réponse à François Fillon»

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Invité à s’exprimer sur France 2 en direct depuis la Guadeloupe pour apporter la contradiction à François Fillon dans l’Emission politique, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG) Elie Domota n’a pas pu développer son argumentation face au candidat à la primaire de la droite et du centre, la chaîne l'empêchant de s'expliquer jusqu'au bout. Cela est d'autant plus regrettable qu'il accusait l’ancien premier ministre d’avoir tenu des « propos racistes » dans son discours à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), le 28 août. L’Humanité a contacté l’ancien animateur de la grève générale de 2009 en Guadeloupe pour lui proposer d’exposer dans nos colonnes ce qu’il n’a pas pu dire à l’ancien premier ministre. Vous avez accusé jeudi François Fillon d’avoir tenu des propos racistes quand il a déclaré à Sablé-sur-Sarthe, le 28 août : « La France n'est pas coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d'Afrique, d'A

Amérique Latine : La persécution médiatique et judiciaire contre Lula et Cristina

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Par Héctor Bernardo* (Granma,13 octobre 2016) traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos Buenos Aires – La stratégie de la droite contre les ex présidents Cristina Fernández et Luiz Inácio Lula da Silva a pour but évident de les discréditer devant l'opinion publique et d'éviter qu'ils reviennent conduire des processus populaires dans la région. « Mens, mens, il en restera toujours quelque chose », la fameuse phrase du chef de la propagande nazie Joseph Goebbels semble être la règle principale des groupes de médias hégémoniques. Après avoir interrompu 2 processus populaires (en Argentine avec le triomphe de l'homme de droite Mauricio Macri, et au Brésil avec un coup d'Etat parlementaire), l'étape suivante dans la stratégie que la droite a choisie pour la région est d'empêcher les leaders de ces processus de revenir diriger les destinées de leurs pays.

11 septembre 1973 : le dernier discours de Salvador Allende

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Mes amis, C’est certainement la dernière fois que j’aurai à m’adresser à vous. La force aérienne a bombardé les tours de Radio Portales et de Radio Corporación. Mes paroles ne sont pas marquées d’amertume mais de déception, et seront le châtiment moral de ceux qui ont trahi leur serment : les soldats du Chili, les commandants en chef titulaires et l’amiral Merino, qui s’est promu lui-même, sans oublier Monsieur Mendoza, général perfide qui, hier encore, manifestait sa fidélité et sa loyauté au gouvernement, et aujourd’hui vient de s’auto-proclamer directeur général des carabiniers. Devant ces faits, il n’y a qu’une seule chose que je puisse dire aux travailleurs : je ne démissionnerai pas ! Placé à un tournant historique, je paierai de ma vie la loyauté du peuple. Et je suis certain que la semence déposée dans la conscience digne de milliers et de milliers de Chiliens ne pourra être arrachée pour toujours. Ils ont la force, ils pourront asservir, mais l

Déclaration de la présidente Dilma Rousseff après sa destitution

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Tout en saluant l’ex-président Luís Inácio Lula da Silva, je salue aussi tous les sénateurs et sénatrices, les députés et députées, les présidents de partis, les leaders des mouvements sociaux. Les femmes et les hommes de mon pays.   Le Sénat Fédéral a pris aujourd’hui une décision qui entre dans l’histoire des grandes injustices. Les sénateurs qui ont voté pour la destitution ont choisi de déchirer la Constitution Fédérale. Ils ont pris la décision d’interrompre le mandat d’une présidente qui n’avait commis aucun crime de responsabilité. Ils ont condamné une innocente et confirmé un coup d’État parlementaire. Suite à l’approbation de ma destitution définitive, des politiciens qui cherchent désespérément à fuir le bras de la justice vont prendre le pouvoir avec les perdants des quatre dernières élections. Ils n’accèdent pas au pouvoir par le vote direct, comme je l’ai fait en 2010 et 2014 ainsi que Lula en 2002, 2006. Ils se sont approprié le pouvoir a

Amérique du Sud : un plan Condor nouvelle manière

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Surprenante cette absence des intellos et autres chantres des «  révolutions » à propos de la dangereuse évolution de l’actualité latino américaine. Avant-hier, guérilleros fanatiques, hier, anti-impérialistes militants sambatesques abonnés au forum social surtout lorsqu’il se tenait dans la patrie de Lula, fanas du rhum libérateur des Caraïbes, experts en transformations écolo-politico-sexo-syndicalo, dès que le vent se gâte, ils sont ailleurs. Silencieux. En réflexions, peut-être ?

Gouvernements populaires en Amérique latine : « fin de cycle » ou nouvelle étape politique ?

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par  Isabelle Rauber * Quelques intellectuels qui se définissent comme étant de gauche ou de centre gauche, ont affirmé récemment que nous vivons une fin de cycle des gouvernements progressistes, caractérisée par l’épuisement de leurs programmes néo-développementistes – qui incluent l’extractivisme – et leur « inefficace » capacité de gestion. Selon eux, nous devons donc nous attendre à une avancée de la droite dans la région, situation qui dessinerait une nouvelle carte politique en Amérique latine. Avec ce discours « visionnaire », basé sur la connaissance des projets géopolitiques de l’empire pour la région, ces intellectuels ont contribué à installer et à « rendre naturel » dans l’opinion publique l’avènement de la fin des gouvernements populaires et leur remplacement « inévitable » par des gouvernements de droite, en les présentant même comme une « salutaire alternance » . Il convient donc de partager quelques réflexions au sujet de ce diagnostic et de ce jugement. Le

Vénézuéla : est-ce la fin de la révolution bolivarienne ?

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Avec l’élection de deux tiers de députés de droite vient de se répéter le scénario médiatique qui accompagna la défaite électorale des sandinistes au Nicaragua en 1990. Le pays semble rentrer dans l’ordre néo-libéral, on reconnaît que la « dictature » est une démocratie, on félicite les perdants pour leur reconnaissance immédiate des résultats. Mais pourquoi Caracas, au lendemain du scrutin, était-elle si triste ? Pourquoi une telle victoire n’a-t-elle déclenché la moindre liesse dans le métro, dans les rues ? Comment comprendre la mobilisation de collectifs populaires, ou que les syndicats se déclarent en « état d’urgence », alors qu’il y a trois jours une partie de même cette base populaire ne s’est pas mobilisée en faveur des députés bolivariens ? Dès l’élection de Chavez en décembre 1998, nombre d’institutions révolutionnaires se sont peuplées du « chiripero » – surnom donné à la masse d’employé(e) qui troquèrent en 24 heures la casquette du populisme des années 90 pour une chem

Argentine: La Chambre des Députés rejette l'attaque de Marci contre le Venezuela et son peuple

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Traduction Françoise Lopez Caracas, 25 Nov. AVN.- Lors d'une réunion de la Chambre des Députés d'Argentine convoquée par le Groupe Parlementaire d'Amitié avec le Venezuela, un profond rejet de l'intention du nouveau président argentin élu, Mauricio Macri, d'invoquer la clause démocratique établie dans le Protocole d'Ushuaia et de suspendre le Venezuela du Marché Commun du sud (MERCOSUR) pour porter un coup à cette nation, à son gouvernement et à son peuple, s'est manifesté. La raison pour invoquer cette clause répond à de soi-disant abus contre Leopoldo López qui a été déclaré coupable par le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) du Venezuela des délits d'instigation publique (à la violence), de dommages aux biens, d'incendie et d'association de malfaiteurs après l'activation du plan de coup d'Etat "La Sortie" qui a provoqué la mort de 43 Vénézuéliens et fait plus de 800 blessés. A ce sujet, la députée Carolina Gail

La FAO salue la gestion de Cuba en matière de sécurité alimentaire

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« La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture, et à cet égard Cuba est l’un des meilleurs élèves », a déclaré à La Havane M. Theodor Friedrich, représentant dans notre pays de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et le développement (FAO) L’édition 2015 de la Journée mondiale de l’alimentation aura pour thèmes la protection sociale et l’agriculture. Photo: Efraín Cedeño « La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture, et à cet égard Cuba est l’un des meilleurs élèves », a déclaré à La Havane M. Theodor Friedrich, représentant dans notre pays de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et le développement (FAO), à propos de la gestion du gouvernement cubain en matière de sécurité alimentaire et la conception de

Des travailleurs unis qui produisent sans patron, ça n’existe pas ?

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  Voyage au coeur des « Ateliers de Grès »     Le patron s’est installé dans son bureau… en Espagne – peut-être était-ce son domicile ?, a activé Skype et a ordonné d’appeler tous les travailleurs de l’usine de Barquisimeto (Venezuela) autour de l’ordinateur du gérant local : « Je n’ai plus de quoi investir, l’entreprise est liquidée, lundi vous pouvez passer chercher votre chèque » a-t-il dit. Message concis, depuis un pays lointain, dont se souviennent bien les employés des « Ateliers du Grès ». Maintenant il n’y avait plus de doute : l’usine fermait, les licenciait tous, le vendredi 31 août 2012. Le premier réflexe fut d’empêcher l’avocat d’emporter les machines de l’usine. Le second, de cadenasser la porte d’entrée. Le troisième, de commencer à s’organiser devant les bruits qui circulaient : l’usine sera vendue, démolie sous peu. Les travailleurs formèrent trois groupes de surveillance pour garder les installations 24 heures sur 24, du dimanche au dimanche.

Le peuple du Honduras se révolte.

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c’est tout le régime issu du coup d’Etat de 2009 qui est contesté pour la première fois dans la rue, régime de surexploitation et de misère pour le peuple, de pillage, de répression, d’encouragement à la criminalité. Dans ce domaine encore, la situation du Honduras est l’une des pires du monde.   Depuis plusieurs semaines, les Honduriens manifestent par dizaines de milliers contre la corruption et pour la démission du président, aux cris de « JOH dégage ! » (JOH : Juan Orlando Hernandez). Les soirées sont éclairées par des « marches des torches ». Certains qualifient leur protestation de « mouvement des Indignés » transposant l’expérience espagnole. Le mouvement a éclaté à mesure de la révélation d’un scandale de détournement de fonds aux dépens de l’Institut de sécurité sociale d’une ampleur inouïe dans ce pays de 8 millions d’habitants, l’un des plus pauvres d’Amérique, pourtant habitué à la corruption généralisée. Le Parti national au pouvoir et le gouv

Sommet des Amériques : l'impérialisme des USA et du Canada empêche le consensus

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traduction Françoise Lopez Caracas, 10 avril AVN.- Le refus des Etats-Unis et du Canada d'atteindre un consensus sur des sujets importants pour le développement social, l'intégration et l'égalité des pays du continent a empêché la production d'une déclaration finale conjointe à la fin du VII° Sommet des Amériques qui se déroule à Panama ces 10 et 11 avril. Le vice ministre des Affaires Etrangères de l'Equateur, Leonardo Arízaga, qui a participé ce jeudi à une réunion des chanceliers des 35 nations qui assistent au Sommet a indiqué que seulement 2 pays (le Canada et les Etats-Unis) n'ont pas été d'accord pour déclarer la santé droit fondamental de tous les citoyens et ont refusé d'encourager la coopération énergétique avec le stimulant de la solidarité et de l'échange d'information. De même, ils se sont opposé à promouvoir la diminution des gaz à effet de serre et à discuter de sujets en relation avec la sécurité en ce qui con

LE VENEZUELA N’EST PAS UNE MENACE, NOUS SOMMES UN ESPOIR

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Peuple du Venezuela, peuples fraternels du monde entier, le Venezuela a été injustement agressé. Le 9 mars dernier, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a signé un décret exécutif déclarant que la Patrie de Bolívar constitue une menace pour la sécurité nationale nord-américaine. Comme nous l’a enseigné l’Histoire, de telles déclarations ont eu des conséquences funestes pour notre continent et à travers toute la planète. Face à cette nouvelle agression, nous hissons le drapeau de la légalité internationale, de la justice et de l’union de nos peuples. Le Venezuela sait qu’il n’est pas seul. Déjà en date du 14 mars, l’Union des Nations sud-américaines (UNASUR) a émis un communiqué historique qui marque le début de la construction d’une doctrine rejetant la tentative unilatérale d’application de sanctions ou de menace contre des pays par l’usage de la force politique, financière ou militaire En tant que Président de la République Bolivarienne du Venezuela, j’ai adressé