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Affichage des articles associés au libellé Venezuela

Venezuela, Equateur : manipulation de l’information

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Ce que les médias occidentaux  nous dirons pas  Guerre sournoise en Equateur, guerre totale au Venezuela Maurice Lemoine dans Mémoire des luttes Equateur, 2 avril 2017 : au second tour de l’élection présidentielle, le candidat de la « révolution citoyenne » Lenín Moreno (Alliance Pays ; AP) affronte l’ex-ministre de l’économie (1999) et banquier multimillionnaire Guillermo Lasso (Créons des Opportunités ; CREO) qu’il a devancé au premier tour (39,36 % des voix contre 28,11 %). Rafael Correa qui, depuis 2007, a rendu sa stabilité au pays grâce à d’incontestables avancées sociales, ne se représentait pas [ 1 ]. Il n’est pas encore 17 heures et les bureaux de vote ne sont pas fermés quand Rafael Cuesta, ancien député social-chrétien (PSC, droite) devenu « vice-président de l’information » de la chaîne de télévision  Canal Uno , annonce à l’écran, avec une évidente satisfaction :  « Nous avons un président de la République et c’est Guillermo Lasso. »  A 18 h 30, sur la

Vénézuela : nouvelle donne politique et accords entre l'opposition et le gouvernement

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Par  Franco Vielma A l’initiative du gouvernement bolivarien, les partis de la droite vénézuélienne ont accepté récemment de s’asseoir à la table des négociations. La première étape de ce dialogue amorcé avec l’appui de l’ex-président du Panama Martin Torrijos et de l’ex-président espagnol Rodriguez Zapatero s’est achevée le samedi 12 novembre 2016. Entouré notamment du secrétaire général de l’UNASUR et ex-président de Colombie Ernesto Samper, de Leonel Fernandez, ex-président de la République Dominicaine, l’envoyé du Vatican Claudio María Celli a lu les cinq points principaux du communiqué final : 1- Le gouvernement et la MUD (coordination des partis d’opposition à la révolution) ont convenu de combattre ensemble toute forme de sabotage, de boycott ou d’agression envers l’économie. La priorité sera donnée aux mesures en faveur de l’approvisionnement, production et importation de médicaments et aliments, via la planification et l’application de politiques de coopération

Gouvernements populaires en Amérique latine : « fin de cycle » ou nouvelle étape politique ?

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par  Isabelle Rauber * Quelques intellectuels qui se définissent comme étant de gauche ou de centre gauche, ont affirmé récemment que nous vivons une fin de cycle des gouvernements progressistes, caractérisée par l’épuisement de leurs programmes néo-développementistes – qui incluent l’extractivisme – et leur « inefficace » capacité de gestion. Selon eux, nous devons donc nous attendre à une avancée de la droite dans la région, situation qui dessinerait une nouvelle carte politique en Amérique latine. Avec ce discours « visionnaire », basé sur la connaissance des projets géopolitiques de l’empire pour la région, ces intellectuels ont contribué à installer et à « rendre naturel » dans l’opinion publique l’avènement de la fin des gouvernements populaires et leur remplacement « inévitable » par des gouvernements de droite, en les présentant même comme une « salutaire alternance » . Il convient donc de partager quelques réflexions au sujet de ce diagnostic et de ce jugement. Le

Vénézuéla : est-ce la fin de la révolution bolivarienne ?

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Avec l’élection de deux tiers de députés de droite vient de se répéter le scénario médiatique qui accompagna la défaite électorale des sandinistes au Nicaragua en 1990. Le pays semble rentrer dans l’ordre néo-libéral, on reconnaît que la « dictature » est une démocratie, on félicite les perdants pour leur reconnaissance immédiate des résultats. Mais pourquoi Caracas, au lendemain du scrutin, était-elle si triste ? Pourquoi une telle victoire n’a-t-elle déclenché la moindre liesse dans le métro, dans les rues ? Comment comprendre la mobilisation de collectifs populaires, ou que les syndicats se déclarent en « état d’urgence », alors qu’il y a trois jours une partie de même cette base populaire ne s’est pas mobilisée en faveur des députés bolivariens ? Dès l’élection de Chavez en décembre 1998, nombre d’institutions révolutionnaires se sont peuplées du « chiripero » – surnom donné à la masse d’employé(e) qui troquèrent en 24 heures la casquette du populisme des années 90 pour une chem

Argentine: La Chambre des Députés rejette l'attaque de Marci contre le Venezuela et son peuple

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Traduction Françoise Lopez Caracas, 25 Nov. AVN.- Lors d'une réunion de la Chambre des Députés d'Argentine convoquée par le Groupe Parlementaire d'Amitié avec le Venezuela, un profond rejet de l'intention du nouveau président argentin élu, Mauricio Macri, d'invoquer la clause démocratique établie dans le Protocole d'Ushuaia et de suspendre le Venezuela du Marché Commun du sud (MERCOSUR) pour porter un coup à cette nation, à son gouvernement et à son peuple, s'est manifesté. La raison pour invoquer cette clause répond à de soi-disant abus contre Leopoldo López qui a été déclaré coupable par le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) du Venezuela des délits d'instigation publique (à la violence), de dommages aux biens, d'incendie et d'association de malfaiteurs après l'activation du plan de coup d'Etat "La Sortie" qui a provoqué la mort de 43 Vénézuéliens et fait plus de 800 blessés. A ce sujet, la députée Carolina Gail

Des travailleurs unis qui produisent sans patron, ça n’existe pas ?

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  Voyage au coeur des « Ateliers de Grès »     Le patron s’est installé dans son bureau… en Espagne – peut-être était-ce son domicile ?, a activé Skype et a ordonné d’appeler tous les travailleurs de l’usine de Barquisimeto (Venezuela) autour de l’ordinateur du gérant local : « Je n’ai plus de quoi investir, l’entreprise est liquidée, lundi vous pouvez passer chercher votre chèque » a-t-il dit. Message concis, depuis un pays lointain, dont se souviennent bien les employés des « Ateliers du Grès ». Maintenant il n’y avait plus de doute : l’usine fermait, les licenciait tous, le vendredi 31 août 2012. Le premier réflexe fut d’empêcher l’avocat d’emporter les machines de l’usine. Le second, de cadenasser la porte d’entrée. Le troisième, de commencer à s’organiser devant les bruits qui circulaient : l’usine sera vendue, démolie sous peu. Les travailleurs formèrent trois groupes de surveillance pour garder les installations 24 heures sur 24, du dimanche au dimanche.

LE VENEZUELA N’EST PAS UNE MENACE, NOUS SOMMES UN ESPOIR

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Peuple du Venezuela, peuples fraternels du monde entier, le Venezuela a été injustement agressé. Le 9 mars dernier, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a signé un décret exécutif déclarant que la Patrie de Bolívar constitue une menace pour la sécurité nationale nord-américaine. Comme nous l’a enseigné l’Histoire, de telles déclarations ont eu des conséquences funestes pour notre continent et à travers toute la planète. Face à cette nouvelle agression, nous hissons le drapeau de la légalité internationale, de la justice et de l’union de nos peuples. Le Venezuela sait qu’il n’est pas seul. Déjà en date du 14 mars, l’Union des Nations sud-américaines (UNASUR) a émis un communiqué historique qui marque le début de la construction d’une doctrine rejetant la tentative unilatérale d’application de sanctions ou de menace contre des pays par l’usage de la force politique, financière ou militaire En tant que Président de la République Bolivarienne du Venezuela, j’ai adressé

l'héritage de Chavez : les communes

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Par Mario Sanoja et Iraida Vargas * On a beaucoup parlé, beaucoup écrit sur l’héritage de Chavez, or ce n’est qu’aujourd’hui que, sous l’impulsion du Président Maduro et de son équipe, commence à s’incarner son idée centrale pour transformer la société vénézuélienne. Dès 2007, Chavez expliquait : “Tous les moteurs constituants sont tributaires ou convergent vers le cinquième (moteur), qui est le plus grand, le plus puissant, le moteur essentiel. Lequel ? L’explosion révolutionaire du pouvoir communal, les conseils communaux… ” (Chávez 2007: 40). Le Capital est encore profondément inscrit dans tous les secteurs de la culture et de la société vénézuéliennes, capable de dominer et d’influencer en sa faveur le processus de reproduction sociale, tout en étant incapable de résoudre les problèmes et les contradictions qu’entraîne son activité. Abolir ou au moins neutraliser les institutions spécifiques qui font l’hégémonie du capitalisme, doit être, est, le premier pas révolutionnaire da

Venezuela : Non, la révolution bolivarienne n'est pas morte...

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“ LE POUVOIR DU PEUPLE, QUAND IL NE S’EXERCE PLUS, FINIT PAR S’ATROPHIER” Nous sommes à Caracas le 16 juillet 2013, à Miraflores (palais présidentiel). Nicolas Maduro s’adresse à vingt gouverneurs bolivariens:

Le président vénézuélien Nicolas Maduro en visite à Paris

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Le président vénézuélien a rencontré mercredi son homologue français. Auparavant, il s’est rendu en Italie et au Portugal avec à la clé de nouveaux partenariats économiques. Le président de la République bolivarienne du Venezuela a été reçu  à l’Élysée par son homologue, François Hollande. La dernière visite officielle en France d’un président vénézuélien remonte à 2008. Il s’agit de la troisième étape de la tournée régionale en Europe de Nicolas Maduro en tant que chef d’État depuis son élection le 14 avril.

Venezuela : Capriles reçu en grande pompe à Bogota

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Juan Manuel Santos (D) et Henrique Capriles, à Bogota le 29 mai 2013. Le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro estime que le voyage du chef de l'opposition Henrique Capriles en Colombie et son entrevue du 29 mai avec le président colombien Juan Manuel Santos relèvent d'une "conspiration" contre le Venezuela. Disant avoir "perdu confiance dans le président Santos", M. Maduro veut réexaminer "toutes les relations" bilatérales.

Venezuela : Nicolas Maduro PRESIDENT :" Je vous invite à mener plusieurs révolutions dans la révolution"

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Lors de la session spéciale de l’Assemblée Nationale, en présence de chefs d’État, musiciens et  mouvements sociaux venus du Venezuela, d’Amérique Latine et du monde entier, Maduro a dénoncé le black-out médiatique sur les victimes des commandos de l’opposition, et rappelé leurs noms : José Luis Ponce, Rosiris Reyes, Ender Agreda, Henry Manuel Rangel, Keler Enrique Guevara, Luis García Polanco, Rey David Sánchez, Jonathan Antonio Hernández Acosta, Johny Pacheco, en demandant que ces meurtres ne restent pas impunis.

Venezuela : qui est Henrique Capriles Radonski...

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Depuis qu'il a affronté Hugo Chavez, aux élections présidentielles de 2012, Henrique Capriles Radonski fait la Une des journaux. Il est porté aux nues par les médias américains et européens. Mais derrière l'image du parfait gentleman se profile une face obscure qu'il a peine à cacher. 

Venezuela : défaite de la tentative de coup d’état.

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L’ex-président Lula critique l’ingérence des états-unis dans les élections vénézuéliennes. Thierry Deronne, Caracas, 17 avril 2013. Comme on le sait, dans les premières heures qui ont suivi l’annonce de la victoire du bolivarien Nicolas Maduro, des militants de l’ex-candidat de droite Capriles Radonski (1) ont obéi à sa consigne de « descendre dans la rue pour libérer leur rage" . Bilan : sept citoyen(e)s assassinés, dont deux bénéficiaires de la Grande Mission Logement résidant dans une municipalité de droite (Baruta) ; des permanences du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), des centres de santé intégrale, des médias communautaires, des sièges régionaux du Conseil National Électoral, ainsi que des domiciles de fonctionnaires publics ont été attaqués ou incendiés. Cette violence raciste a bénéficié de la complaisance des médias internationaux, comme lors du coup d’État contre le président Zelaya (Honduras), le 28 juin 2009.

Nuit de cristal au Venezuela

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par Romain Mingus Romain Mingus, un ami français qui vit au Venezuela depuis plusieurs années m’expédie ces photos et cet article. je crois que si Romain parle d’une nuit de cristal il sait par ses origines de quoi il s’agit, il vous demande à tous de transmettre ces photos et ce récit pour vaincre le silence complice des médias. Danielle Bleitach Caracas, le 17/04/13 Il avait pourtant clairement annoncé la couleur. Le 9 avril, cinq jours avant l'élection présidentielle, Henrique Capriles déclarait : « je ne suis pas le même que le 7 octobre, je défendrai les votes »[1]. Dès le lendemain, le président de l´Assemblée Nationale, Diosdado Cabello, présentait sur la chaine publique des preuves confirmant les intentions de la droite de contester les résultats électoraux afin de tenter un coup d´Etat coloré au Venezuela[2]. Au soir des élections, malgré une différence de 272.865 votes[3]en faveur du candidat socialiste Nicolas Maduro, le candidat de la droite refuse

La France doit reconnaître l’élection de Nicolas Maduro au Vénézuela

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J'appelle François Hollande à reconnaître sans tarder au nom de la République française l'élection du nouveau président vénézuélien Nicolas Maduro. Contre les actuelles tentatives de déstabilisation de la démocratie vénézuélienne, la France doit soutenir par cette reconnaissance la souveraineté du peuple vénézuélien qui s'est exprimé dans le calme et avec une forte participation (80 %).

Risque de coup d'état au Vénézuela : manifestation de soutien

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A Paris, l’ambassade du Venezuela appelle à se rassembler à 18 heures, vendredi 19 avril, devant la statue de Simon Bolivar (entre le cours de la Reine et le Pont Alexandre III dans le 8e arrondissement, métro Invalides ou Champs Elysées Clémenceau). Ce dimanche 14 avril, le candidat bolivarien Nicolas Maduro a remporté les élections présidentielles du Venezuela. Le résultat est serré. Après décompte de 99,12 % des voix, sur la base d’une participation de 78,71 % des électeurs, Maduro a recueilli 7 505 378 voix, soit 50,66 %, contre 7 270 403 voix pour le candidat de l’opposition Capriles, soit 49,07 %. Capriles a déclaré contester le résultat du vote et exige un recomptage intégral des bulletins de vote. Depuis, le décompte de 100 % des votes a légèrement augmenté l’avantage de Maduro.

Le Venezuela de Chavez : un pays où un chauffeur de bus poursuivra l’œuvre révolutionnaire

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Ce dimanche 14 avril, le peuple vénézuélien élira son président, après le décès d'Hugo Chavez. communiqué de la section PCF RATP-BUS Nous nous associons aux hommages rendus au révolutionnaire Hugo Chavez, décédé le 6 mars 2013 et transmettons toutes nos condoléances à l’ambassade du Venezuela en France. Dans la lutte des classes mondiale, les conquêtes sociales et démocratiques de la révolution bolivarienne, comme le vaste programme de nationalisation des services publics, le refus de la mise en concurrence des travailleurs, la promotion d’une logique de coopération mutuellement avantageuse entre les peuples, a servi le mouvement ouvrier de tous les pays.

Hasta siempre Commandante !

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« L’on ne saurait appeler mort, ceux qui meurent pour la vie. » Hasta siempre, Commandante Chavez repose dans sa tranchée, là où tout a commencé : la Caserne de La Montaña Laura Bécquer Paseiro L’IMMENSE révolutionnaire de la Grande Patrie, Hugo Chavez, est sorti de la Maison des rêves bleus pour reposer, provisoirement, à la Caserne de La Montaña, située dans la paroisse de Caracas 23 de Enero. Il repose aujourd’hui, entouré de l’amour de son peuple, au Musée historique militaire, où tout a commencé, où a été conçue la Révolution bolivarienne, une idée d’un modeste « llanero » (habitant des plaines), pensée pour et avec les humbles. C’est de ce lieu historique qu’a jailli l’étincelle qui a enflammé le pays tout entier : la rébellion civique et militaire du 4 février 1992, issue du Mouvement bolivarien révolutionnaire MBR-200, fondé par Hugo Chavez. L’avenue des Grands hommes s’est révélée petite pour accueillir un peuple aussi nombreux, venu faire ses adieux à son

La mort du compagnon Chávez est une perte irréparable

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Lula Da Silva. Ex president du Brésil La mort du compagnon Chávez, est pour la politique de l’Amérique du Sud, pour l’Amérique latine et je dirais pour le monde, une perte irréparable. Chávez était un homme à 80 pour cent coeur et 20 pour cent raison, comme je crois que devraient l’être tous les grands hommes de ce monde. Chávez pensait beaucoup à son peuple et, surtout, aux personnes les plus pauvres. J’ai eu le plaisir de converser avec Chávez plusieurs fois. Je l’ai connu du temps du forum de San Paulo. Après j’ai eu l’opportunité de la connaître mieux quand il a été président et que j’ai été également élu aussi président, mais il n’avait pas encore pris les commandes du pétrole du Venézuela à l’occasion d’une grève des travailleurs de Pdvsa.