Articles

Affichage des articles associés au libellé capitalisme

Le règne des idiots,

Image
 par Chris Hedges Dans les derniers jours des civilisations qui s’écroulent, les idiots prennent la relève. Des généraux idiots mènent des guerres interminables et ingagnables qui mettent la nation en faillite. Des économistes idiots appellent à réduire les impôts des riches, et à couper  les programmes sociaux des pauvres, en prévoyant une croissance économique basée sur un mythe. Des industriels idiots empoisonnent l’eau, le sol et l’air, suppriment les emplois et réduisent les salaires. Des banquiers idiots jouent sur les bulles financières qu’ils ont eux-mêmes créées et réduisent les citoyens à l’esclavage en vertu d’une dette qui les écrase. Des journalistes et des intellectuels idiots prétendent que le despotisme est la démocratie. Des agents de renseignement idiots orchestrent le renversement de gouvernements étrangers pour créer des enclaves sans loi où prospèrent des fanatiques fous-furieux. Des professeurs, des «experts» et des «spécialistes» idiots s’occupent, avec

Naomi Klein : « Le sort des États-Unis a été scellé par l’élite de Davos »

Image
« Le choix inconditionnel du néolibéralisme par Hillary Clinton a été catastrophique. La seule réponse désormais consiste à s'en prendre aux milliardaires. » C’est ce qu’écrit la journaliste et militante canadienne Naomi Klein dans une chronique publiée le 9 novembre dans The Guardian, où elle analyse la victoire de Donald Trump. Ils vont pointer un doigt accusateur sur James Comey et le FBI. Ils mettront tout sur le compte des stratégies de découragement des électeurs et du racisme. Ce sera la faute de Bernie ou de la féminophobie. Ils accuseront les petits partis et les candidats indépendants. Ils reprocheront aux médias de lui avoir fourni une plate-forme, aux médias sociaux d'avoir été son mégaphone et à Wikileaks d'avoir déballé le linge sale. Mais tout cela passe à côté de cette force qui porte précisément la plus grande responsabilité du cauchemar dans lequel nous nous sommes éveillés : le néolibéralisme. Cette vision mondiale, qui a été incarnée à f

Tourisme humanitaire : «C’est Tintin au Congo»

Image
Tourisme humanitaire : la vraie fausse pitié  Se prélasser aux Maldives pour son voyage de noces ? Dépassé. Le top de la tendance, c’est le  honeyteering (de honeymoon et volunteering ), la lune de miel humanitaire. A lire les témoignages, c’est inoubliable. Ça rapproche et ça soulage. Le phénomène ne touche pas seulement les couples fraîchement épousés. De plus en plus de particuliers donnent de leur temps de vacances pour faire du volontariat : c’est le tourisme humanitaire, ou «volontourisme». Plusieurs formules sont possibles, du groupe d’amis qui s’auto-organise et part distribuer du matériel collecté, ou donner un coup de main à une association locale  à l’initiative individuelle, en passant par les «séjours humanitaires» clé en main. Les tour-opérateurs proposent ainsi des «circuits humanitaires», qui promettent de l’atypique, de l’authentique, de l’alternatif. Avec des étapes «solidarité», hors des sentiers battus : don de fournitures scolaires dans un petit vi

Femmes africaines unies contre le microcrédit, l’exploitation des plus pauvres

Image
Tous les peuples doivent se méfier de ces institutions de microcrédit, qui sont les petites mains de la banque mondiale. 19 juin par Fátima Martín *  CADTM     Être femme, pauvre et africaine. Voici les trois critères favoris des vautours du microcrédit qui, sous prétexte de lutter contre la pauvreté et avec la bénédiction d’organismes comme les Nations Unies ( PNUD ), USAID ou encore la Banque européenne d’investissement, les escroquent, les endettent et les ruinent. Leurs victimes font l’objet de menaces et se voient même incarcérées, comme au Mali, elles perdent leur famille, tombent dans la prostitution, se suicident, comme au Maroc, ou se sont surendettées pour ne pas mourir sans pouvoir se payer une césarienne, comme au Congo Brazzaville. Désormais, les femmes africaines de divers pays conjuguent leurs forces pour se libérer de l’asservissement de la microfinance. Nous avons eu l’opportunité de rencontrer et d’interviewer Fatima Zahra du Maroc, Amélie

Ile de la Réunion : le Train est la solution

Image
Le train revient donc au coeur du débat. Nos aînés ont montré que c’est une infrastructure qu’il est possible de faire beaucoup plus rapidement qu’une hypothétique route en mer. Il n’est pas trop tard pour corriger le tir. La fermeture de la route du littoral pose une nouvelle fois la question de la sécurisation de la liaison entre Saint-Denis et La Possession. C’est un débat qui a commencé depuis plus de 50 ans. Les premières études sur la construction de la route du littoral datent en effet de 1954. Auparavant, cette question ne se posait pas, car il existait un moyen sûr de franchir le massif montagneux séparant l’Ouest du Nord de l’île. C’était le chemin de fer. 30 ans après l’abolition de l’esclavage, La Réunion était un pays dominé par l’industrie sucrière. Mais les moyens de communication n’étaient pas adaptés à cet essor. Les dirigeants réunionnais de l’époque ont alors pris le risque de construire en quelques années deux infrastructures ma

Le néolibéralisme est un fascisme

Image
Par Manuela Cadelli, présidente de  l’Association syndicale des magistrats (Belgique)   Le temps des précautions oratoires est révolu ; il convient de nommer les choses pour permettre la préparation d’une réaction démocrate concertée, notamment au sein des services publics.   Le libéralisme était une doctrine déduite de la philosophie des Lumières, à la fois politique et économique, qui visait à imposer à l’Etat la distance nécessaire au respect des libertés et à l’avènement des émancipations démocratiques. Il a été le moteur de l’avènement et des progrès des démocraties occidentales. Le néolibéralisme est cet économisme total qui frappe chaque sphère de nos sociétés et chaque instant de notre époque. C’est un extrémisme. Le fascisme se définit comme l’assujettissement de toutes les composantes de l’État à une idéologie totalitaire et nihiliste.

Trepalium c'est pas demain

Image
Je m'attendais à voir aujourd'hui sur facebook et ailleurs des critiques des points de vue sur la série de Arte, Trepalium ... mais non. Il faut bien dire que la majorité des militants sont des "actifs", ils sont du bon coté du mur ... Tetrapalium, donc, c'est l'histoire d'un mur, d'un mur qu'on a dressé entre ceux qui travaillent et les autres, les bouches inutiles qui ne travaillent pas les sous hommes... ces derniers ne peuvent pas passer de l'autre coté du mur là où ceux qui travaillent (sous la gouvernance des machines) ont le droit à l'eau et au confort ... dès qu'il devient faible et non rentable, l'actif passe de l'autre coté du mur. C'est ainsi que 80% de la population s'est retrouvée dans la zone... Il n'est pas loin de nous ce mur, déjà si ta voiture est vieille et que tu ne peux pas t'en payer une autre, tu ne pourras pas entrer dans la ville, tu ne pourras pas

Gouvernements populaires en Amérique latine : « fin de cycle » ou nouvelle étape politique ?

Image
par  Isabelle Rauber * Quelques intellectuels qui se définissent comme étant de gauche ou de centre gauche, ont affirmé récemment que nous vivons une fin de cycle des gouvernements progressistes, caractérisée par l’épuisement de leurs programmes néo-développementistes – qui incluent l’extractivisme – et leur « inefficace » capacité de gestion. Selon eux, nous devons donc nous attendre à une avancée de la droite dans la région, situation qui dessinerait une nouvelle carte politique en Amérique latine. Avec ce discours « visionnaire », basé sur la connaissance des projets géopolitiques de l’empire pour la région, ces intellectuels ont contribué à installer et à « rendre naturel » dans l’opinion publique l’avènement de la fin des gouvernements populaires et leur remplacement « inévitable » par des gouvernements de droite, en les présentant même comme une « salutaire alternance » . Il convient donc de partager quelques réflexions au sujet de ce diagnostic et de ce jugement. Le

Voilà les jeux sont fait, Je peux dire ce que je pense

Image
Par Danielle Bleitrach Bon maintenant je peux dire ce que je pense, je ne nuirai plus à des gens que j’estime et qui se battent comme ils peuvent dans le cadre d’une catastrophe annoncée. Certains se sont étonnés de ma colère devant la référence à la prise de pouvoir d’Hitler par les élections. Oui cette analogie, ce négationnisme historique est insupportable au moins pour deux raisons. La première c’est qu’à force d’entendre des bobos irresponsables jouer à se faire peur avec cette référence pour mieux sauver le PS menant la politique de la droite et courant derrière le sécuritaire et la guerre, ils ne font plus peur qu’à une poignée… A force de faire monter le FN pour prétendre effacer la politique au service du patronat et contre les petits ; à force d’ignorer les chômeurs, les gens qui n’ont plus de quoi vivre le 15 du mois, à force de substituer les mœurs à la question sociale, on se dit que leur dénonciation devient une recommandation. A force de voir les mêmes prôner la gue

Quand mentir devient ton Job et te rend malade

Image
 Devoir duper le client tout en le servant : une prescription inédite à l'origine d'une forme de souffrance au travail elle aussi inédite, la souffrance éthique. Dans Mentir au travail (PUF), Duarte Rolo, psychologue clinicien, maître de conférences à l'université Paris-Descartes, a mené une enquête édifiante au cœur des centres d'appels téléphoniques. Il analyse ces nouvelles pratiques de management et d'organisation du travail qui, si on ne les interroge pas, pourraient nous mener tout droit vers un nouveau « Meilleur  des mondes ». Qu'est-ce que la souffrance éthique ?    Duarte Rolo : C'est l'expérience de la trahison de soi. Cette souffrance apparaît lorsqu'on est amené à adopter des pratiques de travail avec lesquelles on n'est pas d'accord et qui vont à l'encontre de ses valeurs. On a alors l'impression d'être en porte-à-faux vis-à-vis de soi-même et d'une éthique professionnelle. La pa

Grèce : la carte du fascisme pour dévoyer le mouvement populaire

Image
Le réalisateur a signé les documentaires « Debtocracy », « Catastroïka » et « Fascism Inc. ». Il est aussi cofondateur du magazine critique Unfollow. Retour sur une défaite grecque aux conséquences incertaines. Comment jugez-vous l'accord imposé à Alexis Tsipras par les créanciers et ratifié par la Vouli malgré le « non » massif exprimé par le peuple grec lors du référendum du 5 juillet ?  Aris Chatzistefanou. Pour moi cet accord est une capitulation totale, je n'ai pas d'autre mot. Pour la première fois depuis quarante ans, le peuple grec avait enfin la possibilité de s'exprimer, de décider de son futur et ce gouvernement a finalement décidé de tourner le dos à l'expression de la volonté populaire en reprenant des négociations menant à la même impasse qu'avant le référendum. C'est à se demander s'ils voulaient vraiment gagner ce référendum, s'ils n'espéraient pas un résultat plus serré pour se revendiquer d&

Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles

Image
par Eric Toussaint Le 5 juillet 2015, à l’issue du référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras et le parlement hellène, le peuple grec a rejeté massivement la poursuite de l’austérité que voulaient lui imposer les institutions qui auparavant agissaient sous le nom de Troïka . C’est une splendide victoire de la démocratie. Pourtant, s’il est mis en pratique, l’accord intervenu le lundi 13 juillet au matin, signifiera la poursuite de l’austérité dans le cadre d’un nouvel accord pluriannuel. Ce qui est en totale contradiction avec le résultat du référendum. Cette proposition inclut l’abandon d’une série très importante d’engagements pris par Syriza lors de la campagne électorale qui lui ont permis d’obtenir une victoire d’une portée historique le 25 janvier 2015. Syriza a engagé sa responsabilité devant le peuple grec et il serait tragique qu’elle ne la respecte pas, d’autant que le peuple lui a apporté un appui très clair tant le 25 jan

Euro ou refus de l’austérité, il faut choisir !

Image
  Déclaration du réseau Faire Vivre et Renforcer le PCF Le diktat de la commission européenne s’est refermé sur la Grèce.   Non seulement, elle doit accepter une nouvelle étape d’austérité, sans aucune garantie de refinancement à long terme de sa dette, mais elle doit accepter une tutelle encore plus étroite, jusqu’à livrer une grande part de son patrimoine public à une privatisation directe confiée à la Troïka et ne plus pouvoir consulter son peuple sans l’autorisation de la commission européenne. L’audit de la dette avait pourtant montré que les plans européens cherchaient d’abord à sauver les banques européennes. Le fonds de privatisation sera bien évidemment dans les mains des mêmes banquiers et de leurs oligarques européens préférés qui se partageront les dépouilles de l’état grec. L’urgence n’est pas de savoir si le gouvernement Tsipras pouvait faire mieux . Il a bien expliqué qu’il se contraignait à défendre la dignité du peuple grec da

Défaite de la Grèce, Défaite de l'Europe

Image
Jamais, dans le jargon européen, le terme de « compromis » n'aura semblé si peu adapté. « L'accord » atteint au petit matin du 13 juillet entre la Grèce et le reste de la zone euro a désormais des allures de déroute pour le gouvernement grec. Une déroute qui a un sens pour le reste de l'avenir de la zone euro. Erreur stratégique Avant d'en venir aux conséquences, il faut expliquer cette défaite d'Athènes. Le gouvernement grec avait accepté jeudi soir le plan des créanciers présenté le 26 juin. Un plan déjà extrêmement difficile à accepter pour la majorité parlementaire grecque. Cette dernière s'était d'ailleurs fissurée vendredi soir dans le vote à la Vouli, le parlement grec. Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, pouvait cependant alors prétendre pouvoir arracher un accord sur la dette comme « compensation. » Malheureusement pour lui, les créanciers ont alors immédiatement compris le message : l'exécutif grec craignait d

La Gauche de Syriza : la sortie de l’euro est un choix juste d’un point de vue à la fois politique et éthique

Image
  La capitulation en Grèce n’est pas une fatalité. Soumis par la Plateforme de Gauche à la réunion plénière du 10 juillet 2015 du groupe parlementaire de Syriza, ce texte est une version réduite d’un programme plus développé qui sera rendu public dans les prochains jours. Dans un moment crucial comme celui que nous vivons, le gouvernement Syriza n’a pas d’autre choix que de rejeter le chantage des « Institutions » (UE, BCE, FMI) qui veulent  imposer un plan d’austérité, des dérégulations ainsi que des privatisations. Le gouvernement doit déclarer à ces « Institutions » et proclamer au peuple grec que, même au dernier moment, sans un compromis positif qui s’incarnerait dans un programme mettant fin à l’austérité, injectant suffisamment de liquidés dans l’économie, menant à la reprise économique et incluant un effacement substantiel de la dette, il est prêt à suivre une voie progressiste alternative, qui remet en question la présence de notre pays

Grèce : et si le KKE avait raison ?

Image
Le consensus entre  Syriza et les partis d'opposition  ne laisse présager rien de bon ...  car il faut bien le reconnaitre l'Eurogroupe et la BCE sont bien pire que le FMI et ce n'est pas peu dire  Maryvonne Leray Une réunion des dirigeants des partis politiques s’est tenue au palais présidentiel, le lendemain du référendum du 5 juillet, sous la présidence de P. Pavlopoulos, Président de la République. Y assistaient le premier ministre et président de SYRIZA, A. Tsipras, le président exécutif de ND, E. Meimarakis, le président de POTAMI, S. Theodorakis, le secrétaire général du Comité central du KKE, D. Koutsoumbas, le président d’ANEL, P. Kammenos et le président du PASOK, F. Gennimata. La rencontre a duré 7 heures. Lors de cette rencontre, les partis SYRIZA, ANEL, ND, POTAMI et PASOK sont arrivés à un accord et ont signé une déclaration commune, interprétant le résultat du référendum comme une adhésion de l’euro et de l’UE et pavant la voie à un

l'Europe allemande exige la rédition du peuple grec

Image
La BCE pousse la Grèce vers la sortie de l'euro La banque centrale européenne (BCE) n’a laissé aucune chance au gouvernement de Syriza après la victoire du non au référendum du dimanche 5 juillet. Pressée de laver l’affront grec, l’institution monétaire a donné la réponse européenne. En fin de soirée, lundi, elle a annoncé qu’elle durcissait les conditions pour assurer la liquidité du système bancaire grec, acceptant le risque de provoquer un effondrement complet bancaire. Alors que les banques grecques demandaient que le plafond des fonds d’urgence de liquidité ( emergency liquidity assistance , ELA) soit augmenté de trois milliards, la banque centrale a refusé de changer la limite qu’elle avait imposée il y a dix jours. L’aide à la liquidité reste gelée à 89 milliards d’euros. Mais il y a plus grave : la BCE a décidé de durcir les conditions imposées aux banques emprunteuses pour accéder au fonds d’urgence. Une décote – la BCE n’en a pas précisé le montant, il e

Grèce : les propositions de la Toïka

Image
De la part du bureau du Premier ministre grec: La proposition de la Commission européenne met fin aux arguments des partisans du « oui à tout » Le texte rendu public par la Commission européenne met fin à la para-littérature, comme il met fin aussi aux arguments des partisans du « oui à tout », lesquels affirmaient jusqu’ici qu’il n’y avait pas de texte des institutions, selon des sources gouvernementales. Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres: l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu) que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).

Au XXe siècle, Berlin a été le roi de la dette

Image
  Au cours du siècle dernier, l’Allemagne s’est trouvée trois fois en faillite. Si elle a pu se relever, c’est entre autres au détriment de la Grèce, expliquait l’historien de l’économie Albrecht Ritschl en 2011 dans un entretien avec l’hebdomadaire de Hambourg. L’Allemagne joue les donneuses de leçons sur la question de savoir s’il convient d’accorder de nouvelles aides à la Grèce. Le gouvernement se montre inflexible sur le mode : “Vous n’aurez de l’argent que si vous faites ce que nous vous demandons.” Cette attitude est-elle justifiée ? Albrecht Ritschl Non, absolument pas. Dans toute l’histoire récente, c’est l’Allemagne qui a connu les pires faillites d’Etat, au XXe siècle. Sa stabilité financière et son statut de bon élève de l’Europe, la République fédérale les doit uniquement aux Etats-Unis, qui, aussi bien après la Première Guerre mondiale qu’après la Seconde, ont renoncé à des sommes considérables. Malheureusement, on a un peu trop tendance à l’

Le coup de force de l’Eurogroupe et la Tyrannie européenne

Image
La réaction de l’Eurogroupe, qui se réunissait ce samedi à Bruxelles, a en effet consisté en un acte qui conjugue l’illégalité la plus criante avec la volonté d’imposer ses vues à un Etat souverain. En décidant de tenir une réunion en l’absence d’un représentant de l’Etat grec l’Eurogroupe vient de décider d’exclure de fait la Grèce de l’Euro. Ceci constitue à l’évidence un abus de pouvoir. Et il faut ici rappeler plusieurs points qui ne sont pas sans conséquences tant juridiquement que politiquement.     Aucune procédure permettant d’exclure un pays de l’Union Economique et Monétaire (non réel de la « zone Euro ») n’existe actuellement. S’il peut y avoir une séparation, elle ne peut avoir lieu que d’un commun accord et à l’amiable.     L’Eurogroupe n’a pas d’existence légale.