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Moyen Orient : tout a été mis en place en 1916 pour que la région ne soit plus jamais pacifiée

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"L’accord Sykes-Picot est l’une des causes majeures du chaos actuel au Moyen-Orient" Entretien avec James Barr,  professeur d'histoire moderne à Oxford et auteur  d'Une ligne dans le sable". Le livre est tout simplement passionnant: «Une Ligne dans le sable», de James Barr, professeur d’histoire moderne à Oxford, est une analyse fascinante des relations entre la France et l’Angleterre, sur la question du Moyen-Orient. Tout s’explique: le chaos actuel, les conflits constants, les revendications permanentes. Car l’accord Sykes-Picot, en pleine Première Guerre Mondiale, n’a rien résolu. Bien au contraire. Selon James Barr, tout a été mis en place en 1916 pour que la région ne soit plus jamais pacifiée. La Syrie en feu, le terrorisme, la question de Jérusalem, le problème du Canal de Suez, tout se mêle. A lire «Une Ligne dans le sable», on comprend que rien ne pouvait se dérouler autrement: les grandes puissances coloniales, au début du XXe siècle, ont

Un monde sans esprit a fabriqué les terroristes

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 PAR ROLAND GORI* «Les terroristes appartiennent toujours à leur époque, ils ressemblent davantage à la civilisation qu’ils combattent qu’à l’idéologie dont ils se prévalent. L’État islamique ne fait pas exception.» « La crise, c’est lorsque le vieux monde est en train de mourir et que le nouveau monde tarde à naitre. Et dans ce clair-obscur naissent les monstres.[1] » « Une toute nouvelle pauvreté s’est abattue sur les hommes avec ce déploiement monstrueux de la technique. Et l’envers de cette pauvreté c’est la richesse oppressante d’idées qui filtrent chez les gens […] Que vaut en effet tout ce patrimoine culturel s’il n’est pas lié pour nous justement à l’expérience ? […] cette pauvreté d’expérience ne concerne pas seulement nos expériences privées, mais aussi celle de l’humanité en général. Et c’est en cela une forme nouvelle de barbarie.[2] » Non Mr Valls, « expliquer ce n’est pas excuser », essayer de comprendre les meurtres de masse, les crimes violents et lâ

Tambora 1816, le volcan qui a changé le cours de l'histoire

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Un livre Gillen D'Arcy Wood  :«l'Année sans été. Tambora 1816, le volcan qui a changé le cours de l'histoire» T out commence le 10 avril 1815 , sur l'île de Sumbawa, dans l'archipel indonésien. Le mont Tambora explose et projette feu, pierres, lave et cendres avec une violence inédite. Les villages alentour sont détruits, et des nuages de cendres et de vapeur d'eau s'élèvent dans le ciel, provoquant ouragans et vagues géantes dans la péninsule. On estime à 100.000 les morts lors des premières semaines. L'île ne s'en remettra jamais tout à fait, et les conséquences seront désastreuses pour toute la planète. C'est ce que raconte en détail Gillen D'Arcy Wood dans «l'Année sans été. Tambora 1816, le volcan qui a changé le cours de l'histoire» (La Découverte) . Un travail passionnant, qui a comme premier mérite de dresser, à partir d'un événement écologique sans précédent, une fresque dramatique et mondia

11 septembre 1973 : le dernier discours de Salvador Allende

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Mes amis, C’est certainement la dernière fois que j’aurai à m’adresser à vous. La force aérienne a bombardé les tours de Radio Portales et de Radio Corporación. Mes paroles ne sont pas marquées d’amertume mais de déception, et seront le châtiment moral de ceux qui ont trahi leur serment : les soldats du Chili, les commandants en chef titulaires et l’amiral Merino, qui s’est promu lui-même, sans oublier Monsieur Mendoza, général perfide qui, hier encore, manifestait sa fidélité et sa loyauté au gouvernement, et aujourd’hui vient de s’auto-proclamer directeur général des carabiniers. Devant ces faits, il n’y a qu’une seule chose que je puisse dire aux travailleurs : je ne démissionnerai pas ! Placé à un tournant historique, je paierai de ma vie la loyauté du peuple. Et je suis certain que la semence déposée dans la conscience digne de milliers et de milliers de Chiliens ne pourra être arrachée pour toujours. Ils ont la force, ils pourront asservir, mais l

La victoire d'Hitler signifierait la guerre contre l'U.R.S.S.

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"En vérité, s'il arrivait au pouvoir, Hitler deviendrait un des principaux soutiens du traité de Versailles et le complice de l'impérialisme français."  Léon Trotsky 1932   et c'est bien ce qu’espéraient les français en signant les accords de Munich en 1938 ...  Actuellement la politique mondiale présente deux points chauds, éloignés l'un de l'autre de façon inhabituelle : l'un sur la ligne Moukden-Pékin, l'autre sur la ligne Berlin-Munich. Chacun de ces deux foyers d'infection est à même de bouleverser le cours " normal " des événements pour des années ou même des dizaines d'années. Cependant les diplomates et les politiciens officiels continuent de vaquer à leurs tâches quotidiennes, comme si rien de particulier ne se passait. Ils s'étaient déjà conduits exactement de la même manière en 1912, durant la guerre des Balkans, qui fut le prélude à la guerre de 1914. On appelle cela à juste titre la

MANIPULER DES EMOTIONS à DES FINS DE POUVOIR .

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une quelconque ressemblance avec ce que nous vivons ne serait pas fortuite. Nanou Ferrier· mardi 17 novembre 2015 En agissant sous le coup des émotions, la colère par exemple, on fait plus facilement des erreurs ; les émotions peuvent nous gêner pour penser aux conséquences de nos pensées ou de nos actes. Certains utilisent ce fonctionnement naturel du cerveau pour nous faire accepter des pensées, des actes qui ne seraient pas acceptables sans cette association avec une émotion forte. Faire appel à l’émotionnel est même une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. Les publicitaires - vendre des objets inutiles Comment réussir à vendre un objet cher et inutile ? En l’associant à une émotion. Par exemple l’ image d’une femme sensuelle, dénudée provoque chez l’homme hétéro une émotion. Cette émotion diminue sa capacité à raisonner. Dans cet environnement propice, la publicité p

Frantz Fanon : la bataille du voile

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Frantz Fanon a abordé sous le titre de la bataille du voile, l’enjeu central constitué par le thème du dévoilement des femmes algériennes durant la domination coloniale française. Le voile des femmes était considéré comme le symbole par excellence de la nature rétrograde de la société algérienne et la colonisation présentée comme une mission de civilisation qui se donnait pour objectif premier de libérer les algériennes du patriarcat arabo-musulman dont elles étaient victimes en les dévoilant. Avec le voile, les choses se précipitent et s’ordonnent. La femme algérienne est bien aux yeux de l’observateur « Celle qui se dissimule derrière le voile. » Nous allons voir que ce voile, élément parmi d’autres de l’ensemble vestimentaire traditionnel algérien, va devenir l’enjeu d’une bataille grandiose, à l’occasion de laquelle les forces d’occupation mobiliseront leurs ressources les plus puissantes et les plus diverses, et où le colonisé déploiera une force étonnante d’inert

Êtes-vous prêt à admettre que vous aussi, vous êtes raciste?

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J'ai pris conscience qu'un bon nombre des choses que je disais et auxquelles je croyais, persuadée qu'elles prouvaient que je n'étais pas raciste, n'étaient que la preuve du contraire.   Suis-je trop faible pour supporter le malaise inspiré par le vécu des autres?   Gretchen Palmer   Si vous m'aviez accusée d'être raciste il y a trois ans, avant la mort de Michael Brown et d'Eric Garner, avant le mouvement Black Lives Matter, j'aurais été scandalisée. Moi, raciste? Jamais de la vie! Comment osez-vous?  Je suis de gauche. J'ai vécu à Los Angeles, exemple parfait de mixité, pendant près de dix ans. Je crois pouvoir dire que j'ai des amis noirs. Mes meilleurs amis, même! J'ai grandi dans une famille sans préjugés raciaux, éduquée avec l'idée que nous sommes tous égaux, quelle que soit notre couleur de peau, nos préférences sexuelles, etc. Je mentais. Plus précisément, je me mentais à moi-même. Je pen

Roger Keeran. Le socialisme trahi : les causes de la chute de l'Union Soviétique.

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Le cercle universitaire d'études marxistes Roger Keeran. Le socialisme trahi : les causes de la chute de l'Union Soviétique. Résumé de la conférence du 11 octobre 2013 à l'Amphi Roussy : Introduction L'exposé tentera de dégager les principales raisons de l'effondrement ("collapse") de l'URSS. Cette question fait partie des sujets les plus importants pour les communistes et les progressistes du monde entier et ceci pour deux raisons. (1) Depuis 1991, le public a été littéralement bombardé "d'explications" et de commentaires d'une grande uniformité. Ces "explications" proviennent des conservateurs, des libéraux et des socio-démocrates. L'effondrement de l'URSS serait dû au socialisme lui-même. Le socialisme n'est pas viable, il ne peut pas marcher (d'où la terreur). Aux USA, on ajoute que le socialisme s'oppose à la "nature humaine" parce que celle-ci implique la propriété. Par conséquent,

Noël : Si comme ils le disent l'Europe était chrétienne ...

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j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli Si comme ils le disent l'Europe était chrétienne il n'y aurait pas tous ces SDF dans la rue, tous ces exclus, tous ces travailleurs qui travaillent sans avoir de quoi vivre, tous ces étrangers que l'on ne veut pas accueillir ... tous ces Joseph, Myriam, Jésus que l'on chasse de leur squat en plein hiver ... il n'y aurait rien de tout cela personne n'exploiterait son prochain pour pouvoir vivre mieux ...   Ils n'écoutent pas celui qu'ils prétendent "adorer" 34    Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. 35    Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et

UNE UTOPIE RÉALISÉE

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Quand l’Espagne révolutionnaire vivait en anarchie Pour défendre l’ordre des choses, il suffit souvent de prétendre que toute tentative de s’en éloigner aurait débouché sur la tyrannie ou sur le chaos. L’histoire est riche d’exemples contraires, qui ont établi le caractère éternel de la révolte, de l’aspiration à la démocratie et à la solidarité. Pendant quelques mois, au moment de la guerre civile espagnole, certaines régions du pays défendirent ainsi un mode de gouvernement inédit, qui remettait à la fois en cause le pouvoir des possédants, des notables et des bureaucrates. Des historiens et des réalisateurs nous rappellent cette parenthèse livrée à l’utopie. par Frédéric Goldbronn & Frank Mintz  décembre 2000 A l’heure où les apôtres du Saint Bénéfice se parfument volontiers d’un soupçon d’« Anarchiste (1) », il est difficile d’imaginer l’ampleur de la révolution libertaire conduite par les travailleurs espagnols dans les zones où ils mirent en échec le pronunc

Changer le monde sans prendre le pouvoir

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dimanche 4 mars 2012, par John Holloway Changer le monde sans prendre le pouvoir. Le sens de la révolution aujourd’hui, essai de John Holloway (éditions Syllepse, Paris, et Lux, Montréal, 2008), a suscité de violentes réactions à la gauche de la gauche. La thèse défendue contrarie : penser la révolution en terme de parti et de prise de pouvoir mène à un échec inévitable. Entretien (publié dans CQFD en juin 2008) avec l’auteur, chercheur en sciences sociales irlandais installé au Mexique depuis 1991. John, tu es proche des zapatistes, à ton avis que peut apporter la théorie politique à un mouvement comme le leur ? John Holloway : Antonio García de León [1] a fait remarquer dès les premiers jours de l’insurrection zapatiste que cette révolte venait de l’intérieur de nous-même. En disant qu’ils veulent construire un monde nouveau sans prendre le pouvoir, ils nous ont lancé un défi pratique et théorique. Les tentatives pour changer le monde en prenant le pouvoir ont échoué. Al

Pour comprendre aujourd'hui : le dépeçage de l'Empire Ottoman

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cliquez sur l'image pour agrandir  Comment l’Empire ottoman fut dépecé Entre 1916 et 1922, l’empire ottoman et ses marches firent l’objet d’intenses tractations entre Français et Britanniques. Après 1918, les Etats-Unis se posèrent en arbitres, au nom du « droit des peuples ». Pourtant, à aucun moment, les populations locales ne furent réellement consultées. Le partage territorial en fut durablement fragilisé. par Henry Laurens, avril 2003 En 1914, les provinces arabes de l’Empire ottoman se trouvaient sous l’influence collective et multiforme des puissances européennes, auxquelles s’ajoutaient les Etats-Unis. Les Jeunes-Turcs, au pouvoir depuis 1908, cherchaient à se débarrasser de ces ingérences permanentes, mais au prix d’un centralisme autoritaire qui suscitait l’émergence d’un mouvement autonomiste arabe prêt à chercher des appuis chez les Européens. La France était la puissance dominante en « Syrie naturelle », grâce à ses investissements économiques et à

Pour vous, être marxiste aujourd’hui,

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c’est quoi, au fond ? par Daniel Ben Said  : Je ne dirais pas que je ne le proclame plus, mais je le dis rarement, parce que l’histoire du mot a pris le dessus sur le sens, la connotation sur la signification. Le mot a servi a tant de choses différentes et contradictoires qu’il ne peut plus être utilisé innocemment. Il y a eu des marxismes d’État, des marxismes de parti... Aujourd’hui, il faudrait parler de mille (et un) marxismes. Ce pluralisme découle des contradictions mêmes et des limites historiques de la pensée de Marx. C’est un héritage ouvert : comme disait Derrida, l’héritage, ce n’est pas quelque chose qu’on dépose au coffre, c’est ce qu’en font – et en feront - les héritiers. Pour trouver un sens, il faut revenir au noyau dur, au titre qui a accompagné Marx pendant près de quarante ans, des manuscrits de 1844 à sa mort : « la critique de l’économie politique ». Prenons l’exemple de la mondialisation. Beaucoup d’esprits critiques racontent comment elle fonctionne -

Célèbre discours de Maximilien de Robespierre pour l’abolition de la peine de mort

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Il ne faut pas confondre le comité de salut public et Robespierre... Robespierre était souvent en opposition avec ce comité ... Contrairement à une tradition bien ancrée dans les manuels scolaires, Maximilien de Robespierre, Saint-Just, Couthon n'ont jamais poussé à la surenchère terroriste. Au contraire, Robespierre a fait obstacle, contre l'avis de ses collègues, aux manœuvres sanguinaires et parfois crapuleuses, en province, de Fouché, de Le Bon, de Carrier et autres représentants proches de Barère de Vieuzac.  Les thermidoriens et les bourgeois ont eu intérêt à détruire lepersonnage de Robespierre tout à la fois trop près du peuple et opposé à la violence exarerbée Où est l'erreur ? L'erreur est dans l'ignorance que nous avons de l'histoire : nous préférons croire plutôt que savoir ...   Ce discours de Robespierre est un des plus beau qui soit et le plus célèbre les arguments sont justes et devraient être méditer par nos grands semeurs

La quatrième guerre mondiale a commencé

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par  le sous-commandant Marcos , août 1997 Un véritable séisme politique s’est produit au Mexique le 6 juillet, lors des élections. Pour la première fois depuis près de soixante-dix ans, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) a perdu la majorité absolue à la Chambre des députés, le contrôle de plusieurs Etats ainsi que la mairie de Mexico, qui revient à M. Cuauhtémoc Cardenas, leader du Parti révolutionnaire démocratique (PRD), social-démocrate. Au Chiapas, l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) n’a pas donné de consignes précises à propos de ce scrutin et s’est retirée sous les frondaisons de la forêt Lacandona, son sanctuaire. C’est de là que son chef, le sous-commandant Marcos nous a fait parvenir cette analyse originale et géostratégique de la nouvelle donne internationale. par  le sous-commandant Marcos , août 1997 «    La guerre est une affaire d’importance vitale pour l’Etat, c’est la province de la vie et de la mort, le chemin qui conduit à l

La stratégie du chaos permanent

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La société ouverte Par Maxime Kantor Un article du courrier international (abonnés) que j'ai repris et mis en page ... un travail laborieux certes mais ce texte à mon avis le méritait. Veuillez excuser les éventuelles erreurs qui pourraient subsister. Maryvonne Leray *** N ous attendons la guerre avec résignation. Peu importe le prétexte.ou même le pays.Si la guerre n'a pas lieu aujourd'hui en Syrie, elle éclatera ailleurs demain. Les guerres circulent d'un pays à l'autre aussi librement que les capitaux. Lancer une guerre, c'est une transaction aussi simple qu'un virement bancaire, sauf qu'il est impossible de savoir qui en tirera bénéfice. On a coutume de dire que le profit revient à l'Amérique. Hypothèse éculée. Les guerres ont bien changé. Leur but n'est plus la victoire sur l'ennemi, mais l'hostilité permanente.

Le dernier discours d'Eisenhower (intégral)

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Allocution de fin de mandat du président, ce discours est resté célèbre en raison de la mise en garde formulée par Eisenhower contre le "complexe militaro-industriel". "Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel." Discours d’adieu prononcé par le Président Dwight David Eisenhower, le 17 janvier 1961 "Bonsoir, chers concitoyens Américains.

Socialisme et religion

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Lénine, « Novaïa Jizn », 3 décembre 1905 La société contemporaine est fondée tout entière sur l’exploitation des grandes masses de la classe ouvrière par une minorité infime de la population appartenant aux classes des propriétaires fonciers et des capitalistes. C’est une société d’esclavagistes, car les ouvriers « libres », qui travaillent toute leur vie pour le capital, « n’ont droit » qu’aux moyens d’existence strictement indispensables à l’entretien d’esclaves produisant les bénéfices, qui permettent d’assurer et de perpétuer l’esclavage capitaliste.

« J'ai vécu pour lutter »

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Fidel Castro :  J’ai dit qu’une espèce était en danger d’extinction : l’Homme. Mais à ce moment-là, je pensais qu’il s’agirait d’une question de siècles. Aujourd’hui, je ne suis plus aussi optimiste. Quoi qu’il en soit, rien ne me préoccupe, la vie continuera d’exister dans la dimension sans fin de l’espace et du temps. • Message de Fidel aux chefs de délégations en visite à Cuba pour les festivités du 60e anniversaire de l'attaque des casernes Moncada et Carlos Manuel de Cespedes