Monsieur le président, Messieurs du tribunal, Je ressens avec une plénitude jamais connue à ce jour un parfait accord entre mon métier qui est de plaider, qui est de défendre, et ma condition de femme. Je ressens donc au premier plan, au plan physique, il faut le dire, une solidarité fondamentale avec ces quatre femmes, et avec les autres. Ce que j'essaie d'exprimer ici, c'est que je m'identifie précisément et totalement avec Mme Chevalier et avec ces trois femmes présentes à l'audience, avec ces femmes qui manifestent dans la rue, avec ces millions de femmes françaises et autres. Elles sont ma famille. Elles sont mon combat. Elles sont ma pratique quotidienne. C'est toujours la même classe, celle des femmes pauvres, [...] des sans-argent et des sans-relations qui est frappée. Et si je ne parle aujourd'hui, Messieurs, que de l'avortement et de la condition faite à la femme par une loi répressive, une loi d'un autre âge, c'est moins parce que le d...
c'est toujours amusant de constater l'intensité corrosive de l'humour .Ce qui me rappelle les chansonniers de mon enfance ....d'autant que celui ci tout comme le trait d'esprit se fait de plus en plus rare chez nos chroniqueurs politiques
RépondreSupprimeron ne pourrait plus faire ça en France aujourd'hui ...
Supprimerc'est aussi la réflexion que je me faisais ; pourtant ce ne sont surement pas les humoristes qui font défaut mais ceux ci n'ont surement pas accès à la télé , laquelle manifestement ne promotionne que des bouffons.
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