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Affichage des articles associés au libellé Amérique Latine Caraïbes

Venezuela : "Un peuple Président"

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R ENFORCEMENT DU POUVOIR CITOYEN ET DES DROITS SOCIAUX, SANCTIONS ENVERS LES ÉTATS-UNIS : LE VENEZUELA RÉPOND À LA TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT Alors qu’en 1973 il restait des médias occidentaux pour s’émouvoir du coup d’État perpétré au Chili, ceux d’aujourd’hui scandent à l’unisson : “Président du Venezuela, laisse-toi te renverser ! C’est pour ton bien ! Renonce à défendre le choix des électeurs ! Renonce à la loi, à la Constitution. Si tu arrêtes un putschiste, nous te dénoncerons comme répresseur !”. Le bulldozer des news, déjà bien rodé pour créer le personnage Chavez, a été réactivé pour fabriquer le tyran Maduro qui agite au loin un poing brutal pour mieux écraser des foules fanatisées alors que la voix feutrée de l’opposition de droite ou du porte-parole de la Maison Blanche, de face, en plan proche, s’étonne de tant de violence. Même lors du coup d’État manqué contre Chavez en 2002, jamais on n’avait observé une telle intensité dans le bombardement médiatique pour nous fa

Cuba / USA : Une victoire mais pour qui ?

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Ceux qui se réjouissent ont sans doute oublié l'Ukraine... quand les murs tombent d'autres surgissent . Obama a besoin de l'Amérique latine pour mieux s'attaqsue à L'URSS et à la Chine .... quant à Guantanamo il n'en n'a pas été question ... Les pays d'Amérique latine ont été fermes : sans Cuba pas de sommets des Amériques : Obama a du céder ...   " Il a donc choisi de changer de stratégie. Et Cuba, vu sa situation, n’a eu d’autres choix que d’accepter." Si on peut se réjouir, et ce n'est pas peu de chose, c'est pour la libération de "los cincos"... Enfin Non Obama ne solde pas les comptes de la guerre froide ... au contraire il ouvre un autre front plus dure et plus féroce et tente de dévoyer les pays d'Amérique latine . Maryvonne Leray Cuba / USA : Obama marque l'histoire. Mais c'est une défaite pour l'Amérique  (nouvel Obs) Les États-Unis et Cuba enterrent la hache de guerre. Barack Obama

Nous comme Zapatistes, nous pensons que les changements qui importent commencent avec les peu et non avec les beaucoup

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Parole de la commandance Générale de l'EZLN* par la voix du Sous Commandant Insurgé Moisés terminant l'acte avec la caravane des familles et des étudiants d'Ayotzinapa, dans le Caracol d'Oventik Mères, Pères et familles de nos frères assassinés et disparus à Iguala, Guerrero: Etudiants de l'Ecole Normale "Raul Isidro Burgos" d'Ayotzinapa, Guerrero: Frères et sœurs: Nous vous remercions de tout cœur que vous nous ayez donné votre parole. Nous savons que pour pouvoir nous apporter cette parole directe, sans intermédiaires, sans interprétations lointaines, vous avez du voyager beaucoup d'heures et souffrir de la fatigue, de la faim, et de songes. Nous savons aussi que pour vous ce sacrifice fait parti du devoir que vous sentez. Le devoir de ne pas abandonner les Companeros disparus par les mauvais gouvernement, de ne pas les vendre, de ne pas les oublier. C'est pour ce devoir que vous avez débuté votre l

Cuba sera au sommet des Amériques, malgré la pression des USA

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Sommet des Amériques : Cuba plébiscitée, les Etats-Unis isolés Par Salim Lamrani * Pour la première fois de son histoire, le prochain Sommet des Amériques qui aura lieu en mai 2015 au Panama pourra compter sur la présence de Cuba, ostracisée depuis le triomphe de la Révolution de 1959 par les Etats-Unis avec son expulsion de l’Organisation des Etats américains (OEA) en 1962. La Havane n’avait pas pu participer aux précédentes éditions de 1994, 1998, 2001, 2005, 2009 et 2012. Cette septième rencontre, qui réunit les 34 pays membres de l’OEA tous les trois ou quatre ans, fait suite au Sommet de Carthagène (Colombie), d’avril 2012, où des débats virulents avaient opposé les Etats-Unis (soutenus par le Canada) et l’Amérique latine qui n’acceptait pas l’absence de Cuba. Les nations du continent avaient unanimement convenu qu’aucune autre réunion ne pourrait avoir lieu sans la présence du gouvernement de La Havane, isolant ainsi Washington. Durant des décennies, Cuba s’est retro

Des congressistes et des militants étasuniens critiquent l'utilisation par l'USAID des programmes de santé à des fins politiques

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La Havane, 6 août (RHC-Cubadebate)- Des militants associatifs engagés dans la lutte contre le Sida et des congressistes étasuniens ont critiqué l'utilisation par l'USAID d'une campagne contre le VIH à Cuba à des fins politiques et ont expliqué que de telles opérations clandestines mettent en danger les programmes de santé des États-Unis dans le monde entier. Le programme en question, financé et organisé par l'Agence des États-Unis pour le Développement International, consistait à envoyer des jeunes latino-américain à Cuba, chargés de recruter des leaders susceptibles de lancer un mouvement de rébellion contre le gouvernement. Le sénateur démocrate Patrick Leahy, à la tête d'une commission qui supervise le budget de l'USAID, a déclaré lundi que ce serait « encore pire qu'une irresponsabilité » s'il s'avérait que l'agence avait mis en place une campagne contre le VIH à des fins politiques. Pour sa part, InterAction, qui regroupe plusieurs associ

l'héritage de Chavez : les communes

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Par Mario Sanoja et Iraida Vargas * On a beaucoup parlé, beaucoup écrit sur l’héritage de Chavez, or ce n’est qu’aujourd’hui que, sous l’impulsion du Président Maduro et de son équipe, commence à s’incarner son idée centrale pour transformer la société vénézuélienne. Dès 2007, Chavez expliquait : “Tous les moteurs constituants sont tributaires ou convergent vers le cinquième (moteur), qui est le plus grand, le plus puissant, le moteur essentiel. Lequel ? L’explosion révolutionaire du pouvoir communal, les conseils communaux… ” (Chávez 2007: 40). Le Capital est encore profondément inscrit dans tous les secteurs de la culture et de la société vénézuéliennes, capable de dominer et d’influencer en sa faveur le processus de reproduction sociale, tout en étant incapable de résoudre les problèmes et les contradictions qu’entraîne son activité. Abolir ou au moins neutraliser les institutions spécifiques qui font l’hégémonie du capitalisme, doit être, est, le premier pas révolutionnaire da

Fidel Castro : l’holocauste palestinien

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Traduction Sofi del Valle Je demande à nouveau à Granma de ne pas utiliser d’espace en première page pour ces lignes, relativement brèves, sur le génocide qui est en train d’être commis contre les palestiniens. Je les écris en vitesse pour laisser des traces de ce qu’il y a lieu de profondément méditer. Je crois qu’une nouvelle forme de fascisme est en train de voir le jour avec force en ce moment de l’histoire humaine où plus de 7 milliards d’habitants tentent de survivre. Aucune de ces circonstances n’ont à voir avec la création de l’Empire Romain il y a quelques 2400 ans ou avec l’empire américain que Simon Bolivar, il y a à peine 200 ans, décrivait en s’exclamant “… Les Etats Unis semblent destinés par la providence à couvrir l’Amérique de misère au nom de la liberté”.

La fin de l'hégémonie du dollar américain ?

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En condamnant l’Argentine à rembourser des fonds spéculatifs, la justice américaine pourrait bien avoir scellé le sort du dollar en tant que monnaie commune pour le commerce mondial. À la fin du 19e siècle, l'Argentine était une des dix nations les plus prospères de la planète. Cette situation s’est cependant dégradée après la Première Guerre mondiale. Au début des années 1990, les autorités avaient tenté d’endiguer son inflation chronique par une politique monétaire risquée. L’échec de cette politique a mené à l’effondrement de l’économie en 2001. Près de faire faillite, ce pays avait obtenu une baisse de 70 % de sa dette. Le remboursement de 90 milliards de dollars avait alors été restructuré et ses paiements étalés dans le temps. Respectant ses engagements, Buenos Aires a depuis payé sa dette au FMI en 2006 et s’était entendue avec le Club de Paris. Son crédit était donc en voie de rétablissement dans plusieurs pays. Ce gouvernement avait cependant renoncé à lever des

Bolivie : Sommet du G77

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Un événement considérable s’est déroulé ce week-end à Santa Cruz en Bolivie : le sommet du G77 + Chine qui propose de mettre sur pied un nouvel ordre mondial plus juste fondé sur une vision différente du développement selon laquelle les pays du Sud maîtriseraient leurs ressources naturelles et vivraient en harmonie avec la planète. Le groupe des 77 aux Nations unies est une coalition de pays en développement. Créée par 77 pays en 1964, l’organisation a repris son envol et compte actuellement 133 pays membres. Le premier sommet d’importance eut lieu à Alger en 1967. Depuis, le monde a changé, le rapport des forces à l’échelle internationale aussi. C’est ainsi que le G77 plus la Chine, c’est aujourd’hui 77% de la population mondiale et 43% de l’économie de la planète.

La quatrième guerre mondiale a commencé

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par  le sous-commandant Marcos , août 1997 Un véritable séisme politique s’est produit au Mexique le 6 juillet, lors des élections. Pour la première fois depuis près de soixante-dix ans, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) a perdu la majorité absolue à la Chambre des députés, le contrôle de plusieurs Etats ainsi que la mairie de Mexico, qui revient à M. Cuauhtémoc Cardenas, leader du Parti révolutionnaire démocratique (PRD), social-démocrate. Au Chiapas, l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) n’a pas donné de consignes précises à propos de ce scrutin et s’est retirée sous les frondaisons de la forêt Lacandona, son sanctuaire. C’est de là que son chef, le sous-commandant Marcos nous a fait parvenir cette analyse originale et géostratégique de la nouvelle donne internationale. par  le sous-commandant Marcos , août 1997 «    La guerre est une affaire d’importance vitale pour l’Etat, c’est la province de la vie et de la mort, le chemin qui conduit à l

Le blocus de Cuba pénalise les entreprises françaises

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André Chassaigne interroge M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur les conséquences pour les entreprises françaises du blocus de Cuba par les États-unis. Pour exemple, BNP Paribas est menacée par les autorités américaines de lourdes sanctions financières pour avoir effectué des transactions liées à des activités commerciales avec Cuba. Après d’autres, la banque française se heurte aux effets de l’embargo américain, utilisé comme moyen de pression pour changer le système politique cubain. L’obligation de se fournir sur des marchés lointains entraîne en effet des surcoûts exorbitants, au détriment du quotidien du peuple cubain. Cet embargo pénalise depuis plus d’un demi-siècle les entreprises étrangères qui veulent travailler avec la République populaire de Cuba.

Appel à la solidarité avec la Révolution bolivarienne et le mouvement paysan vénézuélien

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(Managua, Nicaragua, le 29 mars 2014. ) Au nom de La Via Campesina International, mouvement de paysannes et de paysans qui réunit environ 200 millions de familles dans plus de 77 pays, nous exprimons notre solidarité envers le peuple du Venezuela, son mouvement paysan et sa Révolution bolivarienne – laquelle est la cible de la grande croisade impérialiste; les forces rétrogrades de la droite à l’intérieur et à l’extérieur du Venezuela tentent de reprendre le pouvoir qu’elles ont démocratiquement perdu dans des élections, une défaite reconfirmée à de nombreuses reprises. Pour nous, qui luttons pour la justice sociale, la réforme agraire et la souveraineté alimentaire, la Révolution bolivarienne est un exemple de transformation et d’inclusion sociale.

La remarquable réussite d’Evo Morales

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Evo Morales a respecté son engagement de combattre le « colonialisme interne » de l’Etat bolivien, avec l’exclusion structurelle de la majorité indienne du pays. Le premier mandat s’est clôt avec l’adoption de la nouvelle constitution de janvier 2009, remplaçant « l’Etat républicain » par « l’État plurinational », avec des actions résolues en faveur des droits des Amérindiens, et des structures de décisions qui ne limitent pas la démocratie au vote, une fois tous les quatre ans. Que ça fait du bien ! Des dirigeants politiques intègres, compétents et courageux, qui transforment leur pays en alliant le développement économique, la solidarité et la démocratie. Où ça ? En Bolivie ! Evo Morales et le Mouvement vers le socialisme (MAS) sont au pouvoir depuis huit ans, et ça marche. Le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud décolle. C’est peu dire que les braves gens d’ici attendait avec morgue de voir ces Indiens, amis de Chávez, se prendre un splendide râteau. A l'épreuve des faits,

Venezuela : L'armée pour faire baisser les prix

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Une foule de Vénézuéliens s'est amassée  devant les magasins de la chaîne d'informatique Daka,  après que le gouvernement a fait intervenir l'armée. |  Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné l'"occupation" par l'armée d'une chaîne de magasins d'électronique afin de l'obliger à revenir sur des hausses de prix que le gouvernement socialiste juge néfastes à l'économie du pays.

Le pape François reçoit l'ennemi de la révolution bolivarienne, le fasciste Henrique Capriles

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Il n'y a là pour moi  rien d'incroyable , nous avions déjà mis en garde dès l'élection de ce nouveau pape que tout le monde croit progressiste. Mais son discours ne vise qu'à séduire les masses pour les détourner d'une vision socialiste du monde. Il parle mais dans le fond rien ne change.  Oscar Fortin comprendra peut-être mieux mes critiques des premières heures du pontificat. mais je sais grée à Oscar Fortin de nous alerter sur un événement qui aurait pu passer inaperçu et qui n'est pas de moindre importance. C'est un mauvais jour pour l'Amérique latine. Maryvonne Leray  Le pape François au service de l’Empire Incroyable, mais vrai, le pape François, comme chef d’État du Vatican, vient de recevoir le candidat défait à la dernière élection présidentielle au Venezuela, Henrique Capriles. Qui est Henrique Capriles ? Il fut d’abord et avant tout un acteur important du coup d’État militaire qui renversa, en 2002, pour quelques jours seulement,

Espionnage de la NSA : Dilma Rousseff n’ira pas aux Etats-Unis

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Dégâts diplomatiques : c'est ce qu'ont causé, en juillet dernier les révélations d’Edward Snowden sur l’ampleur des écoutes de la NSA (agence de renseignement américaine) au Brésil. Le principal quotidien du pays,   O Globo , affirmait alors que  « 2,3 milliards d’appels et de messages avaient été espionnés »   depuis une dizaine d’années. Des appels émis par de simples citoyens voire par des employés de l'immense firme pétrolière nationale Petrobras. Deux mois après, la colère de Brasilia ne faiblit pas.  

« J'ai vécu pour lutter »

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Fidel Castro :  J’ai dit qu’une espèce était en danger d’extinction : l’Homme. Mais à ce moment-là, je pensais qu’il s’agirait d’une question de siècles. Aujourd’hui, je ne suis plus aussi optimiste. Quoi qu’il en soit, rien ne me préoccupe, la vie continuera d’exister dans la dimension sans fin de l’espace et du temps. • Message de Fidel aux chefs de délégations en visite à Cuba pour les festivités du 60e anniversaire de l'attaque des casernes Moncada et Carlos Manuel de Cespedes

Venezuela : Non, la révolution bolivarienne n'est pas morte...

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“ LE POUVOIR DU PEUPLE, QUAND IL NE S’EXERCE PLUS, FINIT PAR S’ATROPHIER” Nous sommes à Caracas le 16 juillet 2013, à Miraflores (palais présidentiel). Nicolas Maduro s’adresse à vingt gouverneurs bolivariens:

Les présidents du Mercosur restent fermes face à l'Europe

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Les présidents du Mercosur ont fait preuve de fermeté vendredi face à quatre pays européens après la fermeture de leur espace aérien au président bolivien et estimé par ailleurs qu'il était temps d'imposer des limites aux pratiques d'espionnage. Les quatre Etats du bloc constitué de l'Argentine, du Brésil, de l'Uruguay et du Venezuela "vont rappeler pour consultations" leurs ambassadeurs en France, en Espagne, en Italie et Portugal, annonce une déclaration commune adoptée au sommet semestriel des chefs d'Etat du Mercosur, à Montevideo.

Affaire Evo Morales. Les présidents d'Amérique Latine font bloc :la « Declaración de Cochabamba »

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C’est en Bolivie que s’est tenue la réunion en urgence des membres de l’organisation régionale Unasur après le grave incident qui a marqué le voyage de retour du président Evo Morales depuis Moscou, dont les dommages sont encore mal mesurés par les pays européens concernés. Les gouvernements de la région « exigent » des pays européens concernés –France , Espagne, Italie, Portugal « qu’ils expliquent les raisons de la décision d’empêcher le survol de leur territoire par l’avion du président bolivien Morales » . C’est ce qu’il ressort de la « Declaración de Cochabamba » , à la suite de la réunion de mercredi 4 juillet, à laquelle participaient les présidents d’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, de Bolivie, Evo Morales, d’Equateur , Rafael Correa, du Surinam, Desiré Delano Bouterse, d’Uruguay, José Mujica, et du Venezuela, Nicolás Maduro. Le Brésil étant représenté par le ministre, Eduardo dos Santos, le Chili, Pérou, Colombie par leurs ambassadeurs en Bolivie.