Hasta siempre Commandante !
« L’on ne saurait appeler mort, ceux qui meurent pour la vie. »
Hasta siempre, Commandante
Chavez
repose dans sa tranchée, là où tout a commencé : la Caserne de La
Montaña
Laura
Bécquer Paseiro
L’IMMENSE
révolutionnaire de la Grande Patrie, Hugo Chavez, est sorti de la
Maison des rêves bleus pour reposer, provisoirement, à la Caserne
de La Montaña, située dans la paroisse de Caracas 23 de Enero. Il
repose aujourd’hui, entouré de l’amour de son peuple, au Musée
historique militaire, où tout a commencé, où a été conçue la
Révolution bolivarienne, une idée d’un modeste « llanero »
(habitant des plaines), pensée pour et avec les humbles. C’est de
ce lieu historique qu’a jailli l’étincelle qui a enflammé le
pays tout entier : la rébellion civique et militaire du 4 février
1992, issue du Mouvement bolivarien révolutionnaire MBR-200, fondé
par Hugo Chavez.
L’avenue
des Grands hommes s’est révélée petite pour accueillir un peuple
aussi nombreux, venu faire ses adieux à son président. Un peuple
qui essuie ses larmes, lève le poing, jure loyauté, et qui
continuera la voie tracée par son leader pour poursuivre sa
Révolution.
Au
terme de la parade militaire, le cortège funèbre s’est mis en
marche, quittant l’Académie militaire, où des millions de
personnes étaient venues rendre hommage à leur président. Une
foule vibrante, portant le brassard tricolore, symbole du soulèvement
du 4 février 1992, accompagnait le père du président, Hugo de los
Reyes Chavez et sa mère Elena Frias.
La
chanson Patria querida, que Chavez entonna le 8 décembre – quand
il annonça son départ pour se faire soigner à Cuba –, résonnait
avec plus de force que jamais dans chaque recoin du Venezuela.
Nicolas
Maduro conduisait le véhicule transportant les membres de son équipe
de gouvernement.
Des
membres du gouvernement vénézuélien, de la famille d’Hugo
Chavez, son ami et frère, le président bolivien Evo Morales, se
trouvaient à la tête du cortège funèbre qui, après avoir
parcouru 18 km, est arrivé au Musée dans l’après-midi.
Après
une messe dite en sa mémoire, suivie d’une chanson traditionnelle
des plaines vénézuéliennes, des membres de sa famille, des amis et
des personnalités ont pris la parole pour un dernier hommage.
Ainsi
s’achevaient ces journées d’émotion intense, au cours
desquelles le « pour l’instant », prononcé par Chavez en 1992, a
laissé la place à « Hasta siempre, Commandante ! », scandé par
un peuple tout entier, avec la conviction que, comme le chantait Ali
Primera : « L’on ne saurait appeler mort, ceux qui meurent pour la
vie. »
oui, la vie sera toujours la plus forte, et le nouveau monde aussi!
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