Le capitalisme est un voleur d'âmes : vente d'objets sacrés Hopi



Le capitalisme n'a pas d'état d'âme et même pas d'âme du tout. Tout s'achète tout se vend, on en est même aujourd'hui à breveter le vivant ce qui est le comble du matérialisme le plus sordide, bien pire que tout ce que les régimes se disant matérialistes ont pu inventer.  Le capitalisme vole les âmes et les revend, c'est ce qui se passe dans cette vente d'objets sacrés. Ces masques sont pour les Hopi l'âme des ancêtres.


Contrairement à ce que pense Madame la juge les symboles sont vivants, vivants au-delà des vivants eux mêmes. Ils sont l'âme et le cœur d'un peuple, leur héritage, leur transcendance. .Ces objets sacrés volés ne devraient pas être vendus, ils n'ont pas de prix. Ce n'est pas parce que l'occident a perdu son âme qu'il doit voler celle des autres.

70 masques ont été vendus le vendredi 12 avril 2013 pour plus de 900 000 euros ... Inutile de dire que les Hopis ne verront pas la couleur de cet
 argent.

Maryvonne Leray



La demande de suspension de la vente  rejetée


Madame la vice-présidente du Tribunal de grande instance de Paris a rejeté le référé de Survival International visant à obtenir la suspension d’une vente aux enchères controversée d’objets sacrés de la tribu hopi d’Arizona, au motif que ‘ces masques, malgré leur caractère sacré pour les Hopis, ne peuvent pas être assimilés à des êtres vivants ou morts’. 

La société de commissaires-priseurs Neret-Minet Tessier & Sarrou a ignoré les demandes répétées des Hopi de reporter la vente qui aura lieu ce vendredi (12 avril) à 14h30 à l’hôtel Drouot à Paris.

Les Hopi sont ‘farouchement opposés’ à la vente aux enchères de leurs Katsinam (‘amis’) et autres objets cérémoniels qui, pour eux, ont une importance spirituelle et religieuse fondamentale et ont demandé que ces objets leurs soient immédiatement retournés.

Les avocats de Survival International ont demandé au juge de suspendre la vente jusqu’à ce que la légitimité de la collection soit établie. Il n’existe cependant aucun obstacle légal qui s’oppose à cette vente.

L’acteur Robert Redford avait précédemment contesté cette vente. Il a déclaré dans un communiqué : ‘Procéder à cette vente serait, à mon opinion, un sacrilège – un acte criminel qui implique de graves répercussions morales. Je souhaite que ces objets sacrés soient retournés à leurs légitimes propriétaires, les Hopi. Ils ne sont pas à vendre’.

Me Pierre Servan-Schreiber, du cabinet Skadden Arps à Paris et membre de l’Alliance des avocats pour les droits de l’homme, mandaté par Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘C’est là un dénouement malheureux car ces objets seront vendus et dispersés et la probabilité qu’ils soient restitués à leurs propriétaires légitimes, les Hopi, est très faible. Cela signifie également que les institutions françaises ne sont toujours pas entièrement conscientes des conséquences dévastatrices que ce type de marchandage d’objets sacrés peut avoir sur les tribus qui ont déjà été terriblement éprouvées’.

Jean-Patrick Razon, directeur de Survival International (France), a déclaré : ‘Les acquéreurs potentiels de ces objets devraient être conscients que cette vente d’objets que les Hopi considèrent comme leur légitime propriété représente un outrage irréparable. La loi française offre peu de recours aux Hopi, mais nous avons bon espoir que la justice vaincra et que ces objets ne seront pas dispersés et restitués à leurs propriétaires’.



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