Venezuela : Nicolas Maduro PRESIDENT :" Je vous invite à mener plusieurs révolutions dans la révolution"
Lors de la session spéciale de l’Assemblée Nationale, en présence de
chefs d’État, musiciens et mouvements sociaux venus du Venezuela,
d’Amérique Latine et du monde entier, Maduro a dénoncé le black-out
médiatique sur les victimes des commandos de l’opposition, et rappelé
leurs noms : José Luis Ponce, Rosiris Reyes, Ender Agreda, Henry Manuel
Rangel, Keler Enrique Guevara, Luis García Polanco, Rey David Sánchez,
Jonathan Antonio Hernández Acosta, Johny Pacheco, en demandant que ces
meurtres ne restent pas impunis.
Le gouvernement bolivarien et
plusieurs députés dissidents de l’opposition avaient, dans les semaines
précédant l’élection, dénoncé les préparatifs de la déstabilisation
violente et notamment l’infiltration de paramilitaires et les réunions
à l’ambassade des États-Unis. Les médias privés, radios, télévisions et
journaux d’opposition, majoritaires au Venezuela, gardent aujourd’hui
le silence sur ces victimes, comme si elles n’avaient jamais existé.
L’ONG de «défense des droits de l’homme» PROVEA les attribue… à la
pègre.
Nicolas Maduro lors de sa prise de fonctions salue quelques uns des chefs d’État présents : Dilma Roussef, Raul Castro et Cristina Fernandez. Pour la présidente argentine, “c’est le premier président chaviste, ouvrier. Dieu, quel continent que le nôtre ! c’est ça, l’Amérique Latine. J’ai vu à Caracas de nombreux logements en construction. Nous devons stopper la haine, la xénophobie des minorités violentes.» |
« Comme les nazis dans les années trente »
Le président rappelle que :
«toute
proportion gardée, la haine de la droite contre les centres de santé
intégraux installés dans les quartiers populaires et contre les
médecins cubains qui y travaillent avec les nouveaux médecins intégraux
vénézuéliens, rappelle celle des nazis dans les années trente en
Allemagne. Ce sont les mêmes prémisses qui consistent à exclure, à nier
le droit de vivre de l’Autre, à l’époque celui du peuple juif, qui ont
justifié l’Holocauste. C’est le même visage qui pointe derrière le
racime social d’aujourd’hui."
[...]
«Nous n’avons jamais appartenu et nous n’appartiendrons jamais à une élite."
«Aujourd’hui
notre capacité d’agir et notre force s’est multipliée : un peuple et un
État ont su faire face à une campagne de déstabilisation organisée de
longue date. Nos forces armées sont loyales à la démocratie et ne sont
plus l’instrument répressif d’il y a 15 ans. Le peuple s’est organisé
en conseils communaux. 20 gouverneurs bolivariens sur 23 ont été élus
en décembre dernier et nous voyons grandir chaque jour un puissant
mouvement culturel, le monde des artistes, des musiciens, des
cinéastes, il faut continuer à revitaliser la culture populaire."
«Nos racines spirituelles plongent dans la rébellions des lutteurs de la première indépendance d’il y a deux siècles, Miranda, Bolívar, Rodríguez, et la lutte pour l’indépendance est la même aujourd’hui, nous venons de la révolution sandiniste, de la révolution salvadorienne des année 80, de la révolution cubaine et de toutes les alternatives de la gauche actuelle. Aujourd’hui, tout autour de nous, nous comptons sur des forces unitaires comme celle de l’UNASUR (3) qui dans sa diversité idéologique – droite, gauche, centre-droit, centre-gauche, réussit à trouver un terrain d’entente commune pour défendre la démocratie, et au fil des épreuves qui ont eu lieu ces dernières années, au fil des tentatives de déstabilisation, a su réagir, réaffirmer, construire, ce que j’appellerais un patrimoine démocratique..
« révolutions dans la révolution »
"Je
vous invite à mener plusieurs révolutions dans la révolution. Nous
allons d’abord réaliser et approfondir le « Plan Patria » 2013-2019 en
cinq objectifs, qui est l’héritage que nous a apporté le président
Chavez . Entre 2005 et 2006 quand j’étais député j’ai participé au
lancement du «parlementarisme de rue», un phénomène important, suivi de
l’étape du «peuple législateur» grâce auquel les citoyen(ne)s
présentent leurs propres projets de lois (2). Aujourd’hui nous allons
amplifier ce mouvement de participation à travers « le gouvernement
dans la rue"
[...]
«Notre objectif pour 2019, c’est zéro pauvreté, zéro misère. Mais augmenter la puissance des facteurs productifs de tout le pays, surmonter la misère, n’est possible que dans le socialisme. Si nous ne dépassions pas le capitalisme, nous retomberions dans la fosse. C’est la grande révolution sociale de la démocratie, du pouvoir populaire, du mode de vie socialiste, car bien sûr tout est lié, la construction des conseils communaux, des communes, la vie syndicale et les organisations de travailleurs, nous voulons le respect de la vie, de la solidarité, de la coopération, poursuivre une formation socio-politique critique, car si tout cet effort de conscientisation s’étiolait, la révolution mourrait. Tout cela ne sera possible qu’avec le peuple, à partir de lui.»
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Heureusement, il y a aussi cette liberté d'expression dans notre monde, et elle est efficace car elle est portée par tout un peuple et presque tout un continent. Un autre monde est possible ! A bas le capitalisme meurtrier !
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