Beau temps : pas avant le 15 août
Bonjour
les dégâts :
Selon
les prévisions de Météo Consult, il faudra sans doute attendre
septembre et octobre pour profiter du beau temps…
Habituellement,
ils attendent le début de chaque mois pour rendre publiques leurs
analyses. Mais, vu le contexte froid et pluvieux, les prévisionnistes
de Météo Consult ont choisi d’avancer un peu leur livraison. Et
les nouvelles ne sont pas bonnes. Pascal Scaniver, responsable du
service prévisions de Météo Consult, explique à 20 Minutes
pourquoi notre été sera «pourri».
Pluie
et froid: un scénario probable à 70%
Les
modèles américains et européens ont été recoupés. Selon Météo
Consult, il y a 70% de chances que notre été soit pourri. Certains
calculs envisagent la persistance d’une anomalie froide pendant les
trois mois de l’été (juin/juillet/août) conjuguée à des
précipitations excédentaires. «On parle ici de moyennes, nuance
Pascal Scaniver. Il pourra y avoir des pics de chaleur de quelques
jours. Mais la tendance est vraiment pessimiste.»
Les
statistiques ne jouent pas en notre faveur
Si
l’on jette un coup d’œil dans le rétroviseur, il n’y a pas de
quoi être rassuré. Quand les printemps sont maussades comme c’est
le cas actuellement, il y a 80% de chances d’avoir un été pourri
par la suite. Les experts de Météo Consult citent notamment les
treize dernières années. «Depuis 2000, aucun printemps maussade
n’a été suivi d’un bel été.» Il faut remonter à 1983 pour
trouver un printemps pourri et un mois de juillet caniculaire.
Le
fond de l’eau est froid
Atlantique,
mer du Nord, Manche ou Méditerranée: les températures de l’eau
sont actuellement nettement plus froides que les normales de saison.
Résultat: cela entretient un air froid tout autour de l’Europe de
l’ouest. Compte tenu du déficit –qui s’élève à 5°C pour la
mer du Nord et la Manche– «il est peu probable que le retard soit
rattrapé durant les prochaines semaines», pensent les spécialistes.
«Cela repousse d’autant plus la possibilité qu’une vague de
chaleur s’installe, poursuit Pascal Scaniver. Et si c’était le
cas, la chaleur remonterait plus vers l’Europe de l’est que sur
notre façade océanique…»
Il
faudra attendre septembre et octobre
Deux
à trois degrés de moins que les autres étés. Des cumuls
pluviométriques deux fois élevés que la normale. «Ce scénario
paraît extrême, explique Pascal Scaniver. Mais nos modèles tablent
sur un été vraiment mauvais.» Selon ces fameux modèles, les
quelques pics de chaleur pourraient être suivis d’orages violents.
Avec une possible amélioration en fin de saison, c’est-à-dire en
septembre et en octobre. «Peut-être à partir du 15 août mais sans
doute pas avant», conclut Pascal Scaniver.
récession ,augmentation du chômage , mécontentement social , probabilité de l'extension de la guerre au moyen orient .Si à tout cela s'ajoute la grisaille estivale persécutrice des loueurs d'emplacements de campings et fléaux des hôteliers ...les touristes tant attendus iront en gréce ou en Espagne ou c'est moins cher.
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