Le chef de guerre Hollande reçoit le prix de l'UNESCO pour la paix
Décidément les choses semblent se répéter, certes ce n'est pas le prix Nobel de la paix jadis reçu parle chef de guerre Obama, mais tout de même cela a un gout de déjà vu. On l'avait dit plus tu fait la guerre plus tu reçois de prix pour la paix.
Hollande distingué pour la paix en temps de guerre
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Considéré comme le "sauveur du Mali", François Hollande
a reçu mercredi le prix de l'Unesco pour la paix, en présence des
principaux chefs d'Etat des pays d'Afrique de l'Ouest. Les
participants de la cérémonie ont toutefois dû justifier le
paradoxe de décerner un prix pour la paix alors que, sur le terrain,
la guerre continue.
Un
éloge de deux heures à la "modestie" et au "courage"
de François Hollande. C'est ainsi que l'on pourrait décrire la
cérémonie du prix de l'Unesco Houphouët-Boigny pour la paix, qui
lui a été remis mercredi à Paris. Pour l'occasion, huit présidents
et un Premier ministre africains étaient présents. Chacun leur
tour, à la tribune ou devant la presse, ils ont rendu un vibrant
hommage au président français rejoignant ainsi une liste
prestigieuse de personnalités distingués depuis 1991. Ce prix a
souvent fait l'unanimité, mais a parfois été contesté comme en
2005, quand il a été remis à l'ancien Sénégalais Abdoulaye Wade.
L'édition
2013 a également fait polémique dans plusieurs Etats africains.
Certaines associations, comme l'ONG Aimons notre Afrique, regrette
que "un prix pour la paix" ait été donné à "un
chef de guerre". En effet, François Hollande reçoit cette
distinction alors même que les opérations militaires continuent
dans le Nord-Mali. Les soldats maliens, aidés par l'armée
française, ont ainsi lancé une offensive vers la ville de Kidal est
toujours sous le contrôle de rebelles issus du MNLA (le Mouvement
national de libération de l'Azawad).
Même
François Hollande, au début de son discours de remise de prix, le
reconnaît : "Il peut paraître paradoxal de recevoir une
récompense pour la recherche de la paix après avoir porté la
responsabilité d'une guerre". Sans commenter la situation sur
le terrain, il a d'ailleurs évoqué le sort de Kidal : "Les
élections se tiendront à la date prévue (le 28 juillet prochain,
Ndlr) dans tout le Mali, dans toutes les villes du Mali, et donc à
Kidal, comme partout au Mali (…) Aucun groupe armé ne peut rester
armé au Mali." Et d'ajouter que "le combat n'est pas
fini".
Le
JDD
Dans le Panthéon les os de Jean Jaurès
RépondreSupprimersont en colère.
Le Dionysien Didier Paillard est un mieux candidat.