Notre Dame des Landes au détriment de la ville d'Angers
« Qu’a-t-on
prévu pour Angers ? Rien à ce jour ! » souligne l’écologiste Nicolas
Cocuaud. « Quelles seront les conséquences en termes d’aménagement,
d’infrastructures ferrées ou routières, d’équilibre des territoires ? «
Questionne-t-il en rappelant que la région Bretagne a présenté un plan
d’aménagement pour l’ensemble de ses quatre départements. « La
région des Pays de la Loire s’est limitée à l’axe Nantes-Rennes. Rien
n’a été évoqué pour les autres départements, rien pour Angers pourtant
deuxième agglomération de cette région de plus de 3 millions d’habitants ».
Refusant,
tout comme son chef de file, cette « logique d’hyper-métropolisation »
nantaise, Nicolas Cocuaud considère que celle-ci conduira à moyen terme
à affaiblir la place d’Angers sur la carte des réseaux ferroviaires. «
Le projet porté par le Président de la Communauté urbaine de Nantes
prévoit un tracé de ligne LGV avec un passage hors d’Angers ! ».
Nicolas
Cocuaud pointe du doigt le premier ministre, Jean Marc Ayrault (PS) et
le leader de l’UMP Jean-François Copé dont les déclarations sur
lesquelles s’appuient les candidats locaux écartent la région angevine
de ce projet structurant.
«
A aucun moment depuis 2010 ni à la région, ni le syndicat mixte NDDL,
sont intervenus pour s’opposer à cette logique «
d’hyper-métropolisation », attirer l’attention sur l’oubli d’Angers et
réclamer un projet d’équilibre territorial », poursuit Nicolas Cocuaud.
« Laurent Gérault l’a fait au conseil d’agglomération et à la région
avec la pugnacité qui le caractérise ».
À
l’heure où l’État peine à trouver de l’argent, « le déménagement de
Nantes Atlantique est-il une priorité ? » questionne l’écologiste. « Au vu de la situation des finances publiques, l’argent investit dans ce
projet le sera au détriment des autres projets de développement et
notamment de l’innovation, la recherche, les énergies renouvelables et
les transports en commun en site propre ».
Angers mag
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