L’usage des communs à Notre-Dame-des-Landes d’hier à aujourd’hui

La ZAD vers 1750 (carte de Cassini)
Rien de plus méconnu que les landes dont les Bretons eux-mêmes ont pu observer la terrible régression et dont beaucoup se sont réjouis à force d’entendre qu’elles étaient à l’image de la misère à laquelle ils voulaient tourner le dos. Pourtant, les landes furent au cœur d’une agriculture inventive, généreuse, particulièrement durable. Centrées sur des usages collectifs, les pratiques traditionnelles apportent une précieuse contribution à la réflexion actuelle sur les biens communs.

C’est pourquoi il convient de se réapproprier l’histoire du paysage et des hommes là où s’inventent de nouvelles façons de vivre et de travailler et tout particulièrement à Notre-Dame-des-Landes.

La commune de Notre-Dame-des Landes n’a été constituée qu’en 1871 par démembrement de celles de Fay-de-Bretagne (deux tiers du territoire de la nouvelle commune) et d'Héric (un tiers). La paroisse existait depuis 1847 et affichait une population significative, qu’on peut estimer à plus d’un millier. En 1871, il y a 1785 habitants. C’est l’ensemble des communes situées autour de Notre-Dame-des-Landes qui sera pris en compte pour tenter de reconstituer la genèse du paysage.

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