Kiev prône la guerre totale avant son avance militaire dans les territoires indépendantistes de l’Orient…




Nestor Nuñez Dorta

Traduction Danille Bleitach
07/10/2014
EXCLUSIF

Les forces armées ukrainiennes ont entrepris la mise en place des fortifications.

le soi-disant Président ukrainien,euphorique, Piotr Poroshenko, une fois qu’a été officialisée la prise militaire de la ville de Slavyansk, un des bastions des rebelles fédéralistes d’origine russe: "annoncé que.. .le offensive contre les terroristes se poursuivra et il y n’aura aucun dialogue jusqu’à ce qu’ils déposent leurs armes".

En quelques mots, il a ainsi tenu pour rien les exigences de la Russie et d’autres gouvernements pour lesquels en Ukraine doit être mis en place un cessez-le-feu sûr qui conduirait à un dialogue national constructif, qui reconnaitrait les droits fondamentaux de chacun des citoyens, ainsi que des projets institutionnels approuvé à la majorité dans leurs régions respectives.


Dans tous les cas, les prétendues « négociations » conçues par Kiev ne seraient, pas d’égal à égal, mais entre ceux qu se considèrent comme les vainqueurs et des perdants ; entre la victime faible et l’adversaire qui vous pointe sur la tête avec un pistolet. Et dans ce contexte, les revendications de ceux qui se rendront désarmés à la table de négociation n’auront guère de validité ni de suite.

Mais le gouvernement de Poroshenko a l’intention d’aller plus loin, en accord avec les instructions reçues de leursalliés occidentaux sous la direction de Washington.

Dans la mesure où se réduit la résistance, qui doit désormais se concentrer sur Donetsk et Lougansk, les forces armées ukrainiennes entrepris construction des fortifications et des obstacles le long de la ligne de démarcation avec la Russie, comme l’a publiquement rapporté un haut fonctionnaire du régime de services de sécurité nationale de Kiev.

Tranchées contre des chars, postes militaires et contrôle et autres nombreux détection de widgets et avertissement, pour tenter de couper les communications avec le géant eurasien et la libre circulation des citoyens d’un pays à l’autre.

Alors que les tensions ne cesseraient pas après la fin présumée des insurrections fédéralistes, mais, comme prévu dans l’agenda impérial, même sans la présence directe dans le domaine des troupes de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord, l’OTAN, une grande partie de la frontière occidentale de la Russie deviendra un terrain hostile et dangereux.

Tandis que, pour la population d’origine russe est choisi la déportation vers d’autres zones, en obéissant ce faisant non seulement aux arguments xénophobes connus des néo-nazis ukrainiens liées aux échelons supérieurs du gouvernement, mais parce que Kiev s’efforcera également de réaliser un contrat unilatéral avec monopole Royal Dutch Shell pour l’exploitation du site de gaz de schiste Yuzovskysitué sur la frontière entre les villes russes de Donetsk et de Kharkov, et qui doit être débarrassé d’une bonne partie de ses habitants afin de faciliter le déploiement de la société en question et ses moyens technologiques complexes. En tout cas, selo le dit le plan, ilne restera à cet endroit plus que les personnes qui peuvent être utilisées comme une main de œuvre locale par les dirigeants de la shell.

Et au milieu de cette situation compliquée, il ne manque pas de sollicitations publiques en faveur d’une réaction offensive de Moscou pour soutenir le sud-est par une intervention armée, comme si pour le Kremlin il était aisé d’ouvrir un front en territoire étranger et devenir de ce fait du jour au lendemain un "envahisseur étranger et l’agresseur" un pays voisin, scénario qui serait un régal total pour le systéme beliciste, politique et les médias majoritaires.

C’est pourquoi Moscou se concentre, pour l’instant, dans son rôle d’insistance diplomatique d’un cessez-le-feu sérieux, équilibré et efficace ; et en apportant toute l’assistance humanitaire possible pour les persécutés, laissant l’Ukraine et demeurant en Russie.

En tout les cas, disent les analystes, l’avenir de l’Ukraine ne serait pas un havre de stabilité en cas de réalisation de l’option d’une victoire temporaire pour Kiev en matière militaire.

Un pays coupé par la haine raciale et culturelle de l’extrême droite au pouvoir, et où une bonne partie de la population serait violée dans ses droits de manière violente, ne peut pas compter avec un cadre de paix véritable, et encore moins lorsque sur l’Ukraine occidentale, les prêteurs usuraires occidentaux fondent sur le pays avec leurs exigences pour alimenter les cancers locaux… Attendre et voir venir…

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