Patrice Trapier - Le Journal du Dimanche dimanche 18 janvier 2015 Samedi dernier, trois jours après la tragédie de Charlie Hebdo, Maryse Wolinski est entrée dans le bureau de Georges. La pièce était nimbée d'une douce pénombre. Maryse s'est imprégnée, une fois encore, de l'univers de son mari : la foultitude de livres rangés ou en attente sur une desserte, les affiches, les photos des jours heureux, les peintures, les carnets de croquis. Et puis ces deux tables de travail placées tête-bêche désormais orphelines, le bureau où Georges écrivait et la planche inclinée où il dessinait. Derrière le bureau, Maryse a découvert, scotché sur le mur, ce dessin qu'elle a fait reproduire pour les obsèques, jeudi au Père-Lachaise, et que nous publions aujourd'hui. (le JDD) Cliquez sur l'image pour agrandir Un couple qui fait l'amour, un autre homme, plus sûrement son double, qui s'envole vers le ciel, un Dieu débonnaire… Aucune indication ne perme