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Affichage des articles associés au libellé démocratie

Frantz Fanon :Une pensée à l’épreuve du temps

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"Si en 1849, il s’agissait de sauver le capitalisme organisé à partir de l’institutionnalisation de la race comme politique sociale, en 2015, il s’agit de sauver le stade ultime du capitalisme dans ses aspects financiers et économiques fondés sur une guerre sans fin aux peuples du Nord et du Sud. Il s’agit de ne plus reconnaître aucun droit aux êtres humains, le seul droit possible étant celui du système financier économique qui se protège des peuples par la mise en place d’une surveillance accrue et d’une militarisation avec l’aide d’institutions internationales multilatérales ou financières au service du capital. " 20 juillet 1925 - 20 juillet 2015 - Quatre-vingt-dixième anniversaire de la naissance de Frantz Fanon 22 juillet par Mireille Fanon-Mendès France   En France, le décret du 27 avril 1848 relatif à l’abolition de l’esclavage a laissé à l’As

Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles

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par Eric Toussaint Le 5 juillet 2015, à l’issue du référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras et le parlement hellène, le peuple grec a rejeté massivement la poursuite de l’austérité que voulaient lui imposer les institutions qui auparavant agissaient sous le nom de Troïka . C’est une splendide victoire de la démocratie. Pourtant, s’il est mis en pratique, l’accord intervenu le lundi 13 juillet au matin, signifiera la poursuite de l’austérité dans le cadre d’un nouvel accord pluriannuel. Ce qui est en totale contradiction avec le résultat du référendum. Cette proposition inclut l’abandon d’une série très importante d’engagements pris par Syriza lors de la campagne électorale qui lui ont permis d’obtenir une victoire d’une portée historique le 25 janvier 2015. Syriza a engagé sa responsabilité devant le peuple grec et il serait tragique qu’elle ne la respecte pas, d’autant que le peuple lui a apporté un appui très clair tant le 25 jan

Euro ou refus de l’austérité, il faut choisir !

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  Déclaration du réseau Faire Vivre et Renforcer le PCF Le diktat de la commission européenne s’est refermé sur la Grèce.   Non seulement, elle doit accepter une nouvelle étape d’austérité, sans aucune garantie de refinancement à long terme de sa dette, mais elle doit accepter une tutelle encore plus étroite, jusqu’à livrer une grande part de son patrimoine public à une privatisation directe confiée à la Troïka et ne plus pouvoir consulter son peuple sans l’autorisation de la commission européenne. L’audit de la dette avait pourtant montré que les plans européens cherchaient d’abord à sauver les banques européennes. Le fonds de privatisation sera bien évidemment dans les mains des mêmes banquiers et de leurs oligarques européens préférés qui se partageront les dépouilles de l’état grec. L’urgence n’est pas de savoir si le gouvernement Tsipras pouvait faire mieux . Il a bien expliqué qu’il se contraignait à défendre la dignité du peuple grec da

l'Europe allemande exige la rédition du peuple grec

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La BCE pousse la Grèce vers la sortie de l'euro La banque centrale européenne (BCE) n’a laissé aucune chance au gouvernement de Syriza après la victoire du non au référendum du dimanche 5 juillet. Pressée de laver l’affront grec, l’institution monétaire a donné la réponse européenne. En fin de soirée, lundi, elle a annoncé qu’elle durcissait les conditions pour assurer la liquidité du système bancaire grec, acceptant le risque de provoquer un effondrement complet bancaire. Alors que les banques grecques demandaient que le plafond des fonds d’urgence de liquidité ( emergency liquidity assistance , ELA) soit augmenté de trois milliards, la banque centrale a refusé de changer la limite qu’elle avait imposée il y a dix jours. L’aide à la liquidité reste gelée à 89 milliards d’euros. Mais il y a plus grave : la BCE a décidé de durcir les conditions imposées aux banques emprunteuses pour accéder au fonds d’urgence. Une décote – la BCE n’en a pas précisé le montant, il e

Au XXe siècle, Berlin a été le roi de la dette

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  Au cours du siècle dernier, l’Allemagne s’est trouvée trois fois en faillite. Si elle a pu se relever, c’est entre autres au détriment de la Grèce, expliquait l’historien de l’économie Albrecht Ritschl en 2011 dans un entretien avec l’hebdomadaire de Hambourg. L’Allemagne joue les donneuses de leçons sur la question de savoir s’il convient d’accorder de nouvelles aides à la Grèce. Le gouvernement se montre inflexible sur le mode : “Vous n’aurez de l’argent que si vous faites ce que nous vous demandons.” Cette attitude est-elle justifiée ? Albrecht Ritschl Non, absolument pas. Dans toute l’histoire récente, c’est l’Allemagne qui a connu les pires faillites d’Etat, au XXe siècle. Sa stabilité financière et son statut de bon élève de l’Europe, la République fédérale les doit uniquement aux Etats-Unis, qui, aussi bien après la Première Guerre mondiale qu’après la Seconde, ont renoncé à des sommes considérables. Malheureusement, on a un peu trop tendance à l’

Le coup de force de l’Eurogroupe et la Tyrannie européenne

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La réaction de l’Eurogroupe, qui se réunissait ce samedi à Bruxelles, a en effet consisté en un acte qui conjugue l’illégalité la plus criante avec la volonté d’imposer ses vues à un Etat souverain. En décidant de tenir une réunion en l’absence d’un représentant de l’Etat grec l’Eurogroupe vient de décider d’exclure de fait la Grèce de l’Euro. Ceci constitue à l’évidence un abus de pouvoir. Et il faut ici rappeler plusieurs points qui ne sont pas sans conséquences tant juridiquement que politiquement.     Aucune procédure permettant d’exclure un pays de l’Union Economique et Monétaire (non réel de la « zone Euro ») n’existe actuellement. S’il peut y avoir une séparation, elle ne peut avoir lieu que d’un commun accord et à l’amiable.     L’Eurogroupe n’a pas d’existence légale.

Voilà c'est clair l'Europe est définitivement

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et irrémédiablement ANTI DEMOCRATIQUE  Grèce: le référendum clôt les discussions entre Athènes et ses créanciers, selon Dijsselbloem et Schaüble Bruxelles - La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d'organiser un référendum sur les demandes des créanciers ferme la porte à la poursuite des discussions, a déclaré samedi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, un jugement partagé par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble et d'autres partisans d'une ligne dure de la zone euro. Je suis très négativement surpris par la nouvelle, a dit M. Dijsselbloem à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la survie financière de la Grèce. M. Schäuble a pour sa part estimé que le gouvernement grec avait mis fin unilatéralement aux négociations avec sa décision. Pour le moment il n'y a plus de base pour des négociations (...) aucun des collègues à qui j'ai parlé n'a une id

Allocution d'Alexis Tsipras, le 27 juin 2015

Alexis Tsipras va soumettre le plan d’aide à la... par lemondefr « Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédecesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.  L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à

Athènes 2015 : Un remake soft de Santiago 73?

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    Avant, quand on voulait faire plier un pays qui ne se soumettait pas aux exigences du capitalisme, on organisait un putsch. Cela avait le mérite de la franchise et au moins, les choses était claires: le 11 septembre 1973, les chars de Pinochet entraient dans Santiago, le palais présidentiel de la Moneda était bombardé par des avions de combat et Allende mourait les armes à la main après un ultime discours bouleversant. Chacun pouvait se faire une idée de la brutalité de la chose, même sans connaître  tous les tenants et les aboutissants: les chiffres les plus modérés estiment à trois cents le nombre de disparus dans les deux semaines qui suivirent le putsch et à dix fois plus sur la période où la junte te militaire exerça le pouvoir. On ne parle évidemment pas des partis et des syndicats interdits et de la fin de la liberté de la presse. Il y eut des gens pour approuver à l’époque comme il y a des gens pour approuver ce que l’on fait subir à la Grèce. Après tout, les USA

L'esprit du 11 janvier acquitte les policiers responsables de la mort de ZYED et BOUNA

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France : Du "droit au blasphème" au droit à la bavure  Il fut un temps où des dizaines de milliers de « boat people » au large de nos côtes suscitaient l’émotion et recevaient massivement une carte de séjour. Il fut un temps où des révoltes étudiantes pouvaient remettre en cause le système, où Charlie Hebdo criait « mort aux vaches » et défiait le pouvoir en place, où le FN ne dépassait pas 1% des suffrages, où les bavures policières, les persécutions racistes provoquaient indignation et révolte dans « l’opinion publique »… Que nous ayons ou non connu cette époque visiblement révolue, comment ne pas nous révolter aujourd’hui face à un pouvoir d’Etat qui profite des manifestations spontanées du mois de janvier pour instaurer un Patriot Act à la française, laisse mourir en mer des milliers de réfugiés fuyant des pays qu’il vient lui-même de mettre à feu et à sang, convoque des écoliers au commissariat pour « apologie de terrorisme » et chasse les « jupes trop lon

France : le Patriot act se met en place

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Il se pourrait même qu'il soit pire que celui des USA ... Les français se croient encore en démocratie  mais depuis la mise en place du quinquennat et de la suppression de la cohabitation nous assistons à la mise en place d'une sorte de dictature quinquennale, on vote tous les 5 ans pour changer de tête en espérant que le prochain sera mieux que le précédant. Et puis il y a eu Charlie et des millions de gens ont défilé soit disant  pour "la liberté d'expression" et contre le terrorisme... en fait il s'agissait surtout de donner un blanc seing au gouvernement pour utiliser le terrorisme comme prétexte pour mettre à bas les liberté individuelles : une manifestation pour la liberté d'expression de Charlie et la suppression de celle de millions de citoyens  voire celle de tous les citoyens ... Mais comment avez vous fait pour ne pas voir venir ce qui était inéluctable . La France n'est pas, n'est plus,  un pays démocratique, il faudra bien le comp

Loi Macron : qui sait que ?

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Qui sait qu’il y a une destruction supplémentaire de la protection des salariés face aux licenciements et que, même si les syndicats parviennent à l’emporter devant les tribunaux administratifs contre des « plans sociaux », le projet Macron affirme que cela n’aura plus « aucune incidence », et que ces derniers ne seront ni indemnisés ni réintégrés ?  Qui sait que la modification de l’article 2064 du Code civil permet que des contrats de travail deviennent des contrats civils ordinaires et ne relèvent plus du Code du travail, ni des prud’hommes ?  Que le travail de nuit est aggravé ? À qui a-t-il été expliqué que le droit pénal du travail serait remplacé par une négociation en « plaider coupable » avec les DIRECCTE, sans que les patrons aient à craindre les juges correctionnels ?  Que le délit « d’entrave au CE » est caduc ? Que les entreprises de moins de 50 salariés seront dispensées de publier leurs comptes ?  Qui sait que nos hôpitaux publics pourront investir

Etienne Chouard, le « tirage au sort » et le fascisme : confusion maximale

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Etienne Chouard s’est fait connaître en 2005 par une critique détaillée du projet de Constitution européenne qui fut soumis à référendum, en France, et massivement rejeté. Par la suite, on entendit moins parler de l’homme et de ses idées. Mais ces derniers temps, ses écrits et interventions médiatiques ont suscité un certain intérêt, notamment dans la jeunesse. Sur les facs, par exemple, on rencontre régulièrement des étudiants séduits par ses analyses et propositions. C’est particulièrement le cas de la « solution » d’Etienne Chouard à la crise de la démocratie bourgeoise : le tirage au sort des représentants, plutôt que leur élection. Le caractère parasitaire et réactionnaire d’une grande partie des élus et des politiciens est indiscutable. Les scandales à répétition et la soumission de l’appareil d’Etat au grand patronat parlent d’eux-mêmes. Cependant, est-il vrai que le tirage au sort règlerait ce problème ? Pour ses partisans, il permettrait de court-circuiter les carri

“Les Français doivent se battre contre le projet d’une énième loi antiterroriste”

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Un “Patriot Act à la française” est-il souhaitable ? Pas pour le philosophe italien Giorgio Agamben, qui considère que, dans un Etat sécuritaire, la vie politique est impossible. Et la démocratie en danger. Alors que Bernard Cazeneuve doit présenter de nouvelles mesures pour lutter contre le terrorisme demain en Conseil des ministres, le philosophe Giorgio Agamben, pendant italien de Michel Foucault, a accepté d'évoquer avec nous les séquelles politiques de l'attaque contre  Charlie Hebdo . Vilipendeur de l'état d'exception (qu'il a disséqué dans sa trilogie  Homo Sacer ), il a consacré une bonne partie de sa vie à pointer les dérives du biopouvoir, ce pouvoir qui s'exerce sur les corps et gouverne les hommes. Tandis que certaines voix parlementaires réclament déjà un  « Patriot Act à la française »  (du nom de ce texte américain voté sept semaines après le 11 septembre 2001), il dresse le portrait sévère d'une société où le droit à la sécurit

C'est con, je ne suis même pas Charlie

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Et pourquoi donc ? Parce que : Ça ne me serait même pas venu à l'idée, pourquoi être ce que je ne suis pas ?  Je fais partie de ceux qui n'avaient pas appréciés les caricatures de Mahomet, et je n'étais ni lectrice ni très fan de ce journal.   C'est ainsi, je ne suis pas Charlie et tout à coup je découvre que c'est mal, que tous ceux qui ne sont pas Charlie sont soupçonnés de connivence avec le terrorisme, qu'ils ne sont pas républicains, qu'il va falloir s’occuper d'eux, comprendre ce qu'ils ont dans la tête?  Je ne savais pas moi, que c'était obligatoire d'être Charlie pour dire que ce drame terrible est un drame pour la nation toute entière pas seulement parce qu'il y a eu 17 victimes mais parce que la peur et avec elle la stigmatisation s'installent.   Je ne savais pas que si je n'étais pas Charlie je devenais un ennemi de la république ...   Déjà être bretonne c'est douteux, moins que d'ê

OUI à la Justice NON à la guerre !

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Le cercle Frantz Fanon-Paris (fondateur : Marcel Manville) salue la marche populaire et républicaine du 11 janvier 2015, réplique du peuple français aux forfaits fascistes et racistes des 7, 8 et 9 janvier. Il appelle à poursuivre l’élan de cette riposte en se dressant contre ceux qui portent en ce moment des atteintes aux lieux de culte, ou qui propagent l’islamophobie, ou encore qui font l’apologie du crime, du fanatisme, de l’antisémitisme. En même temps, le cercle Frantz Fanon- Paris s’élève contre les appels irresponsables et irréfléchis à "la guerre", "guerre contre le terrorisme", "guerre contre le djihadisme". Il y a peu, quelques années seulement, la France et son président s’étaient élevés courageusement contre le concept de "War on terror" et tout ce qui l’a accompagné : l’espionnage universel, Guantanamo et ses odieuses coulisses, les agressions extérieures et arbitraires, les drones, l’instabilité mondiale. Et tout ça

Je suis dessinateur de presse, arabe... Mais seulement ami avec Charlie!

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Un intégriste n'est pas un islamiste, c'est tout au plus un Misériste! Ce n'est pas l'islam qui l'a façonné. C'est la misère! Même un enfant comprendrait ça! .../... J'ai un pied dans le monde arabe, un pied en occident. Un pied dans les quartiers et l'autre en France. Un pied dans le dessin de presse et l'autre dans la vie de tous les jours. Un pied chez Charlie Hebdo, un pied au c** de Charlie Hebdo. Un pied dans les médias alternatifs et l'autre dans les journaux. Un pied dans l'anonymat et l'autre dans l'auto-censure. Un pied dans la douleur, et l'autre dans la colère. par Halim Mahmoudi Dessinateur Merci pour les messages et les demandes de participations dessinées, mais: J'allais chez Charlie Hebdo depuis le lycée, ça date! Et puis la dernière fois, c'était en Septembre dernier. J'ai partagé une assiette d’huîtres avec Tignous, trois jours de poilade et d'amitié franche... Alors depuis hier,

Charlie Hebdo : des français ont tué d'autre français

Une magnifique lettre de trois professeurs de Seine Saint-Denis    Ceux de Charlie Hebdo étaient nos frères : nous les pleurons comme tels. Leurs assassins étaient orphelins, placés en foyer : pupilles de la nation, enfants de France. Nos enfants ont donc tué nos frères. Tragédie. Dans quelque culture que ce soit, cela provoque ce sentiment qui n’est jamais évoqué depuis quelques jours : la honte.   Nous sommes professeurs en Seine-Saint-Denis. Intellectuels, savants, adultes, libertaires, nous avons appris à nous passer de Dieu et à détester le pouvoir et sa jouissance perverse. Nous n’avons pas d’autre maître que le savoir. Ce discours nous rassure, du fait de sa cohérence supposée rationnelle, et notre statut social le légitime. Ceux de Charlie Hebdo nous faisaient rire ; nous partagions leurs valeurs.  En cela, cet attentat nous prend pour cible. Même si aucun d’entre nous n’a jamais eu le courage de tant d’insolence, nous sommes meurtris. Nous sommes Charlie pour

La stratégie du choc

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Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux – Abou Ghraïb ou Guantánamo – aujourd’hui ?  Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un “capitalisme du désastre”. Approfondissant la réflexion militante entamée avec son bestseller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme toutpuissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substit

Une marche républicaine ? ou renforcement des états policiers ?

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et tout ça au nom de Charlie  Le rassemblement sera placé sous le signe d’une véritable unité européenne contre le terrorisme. La chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil européen Donald Tusk, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le premier ministre britannique David Cameron, le président du conseil italien Matteo Renzi et le premier ministre espagnol Mariano Rajoy ont confirmé leur présence. En plus de cette marche hautement symbolique, Paris sera le lieu d’une réunion internationale consacrée au combat contre le terrorisme. Dimanche, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, recevra Alejandro Mayorkas, vice-ministre de l’intérieur des Etats-Unis, ainsi que le ministre de la justice, Eric Holder, en compagnie des ministres de l’intérieur allemand, britannique, espagnol, italien et polonais pour une réunion sur la lutte contre le terrorisme. Le Monde France, Allemagne, Grande-Bretagne... Des loi anti-terroristes