Europe, Amérique latine : On a détruit la Charte des Nations Unies
Le monde entier doit réfléchir à la gravité de ce qui s’est passé : Si cela s’était produit contre les États-Unis ou un pays européen cela aurait constitué un casus belli. Ce 4 juillet à Cochabamba (Bolivie), lors de la réunion d’urgence de l’UNASUR accompagnée d’une mobilisation des mouvements sociaux, le président équatorien Rafael Correa résume la position de ses homologues latino-américains au sujet de l’atteinte à la souveraineté de la Bolivie et à l’immunité de son président Evo Morale : “ nous n’acceptons pas qu’on nous traite comme une colonie, le monde entier doit réfléchir à la gravité de ce qui s’est passé : on a empêché un président jouissant d’une absolue légalité de traverser un espace aérien.