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Affichage des articles associés au libellé Ukraine

L'UE devrait se méfier du piège tendu par les Etats-Unis sur la question de l'Ukraine

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BEIJING, 9 février (Xinhua)  Alors que sa critique virulente de la proposition des Etats-Unis de fournir à l'Ukraine des armes résonne encore aux oreilles, la chancelière allemande Angela Merkel est arrivée à Washington lundi pour une visite qui sera probablement teintée d'embarras et d'amertume. Cette critique et la visite surprise de Mme Merkel à Moscou vendredi dernier avec le président français François Hollande a dévoilé une faille dans l'alignement de l'Occident contre Moscou sur la question de la crise ukrainienne. L'Union européenne devrait rester ferme sur sa position. Sa poursuite d'un dialogue avec la Russie en vue de résoudre la crise ukrainienne est une bonne solution, tandis que l'idée de Washington d'armer l'Ukraine ne sera que contre-productive et dangereuse. Comme l'a souligné Mme Merkel alors qu'elle admettait que les négociations avec la Russie étaient difficiles, la proposition des Etats-Unis ne

Le régime de Kiev n’a nullement l’intention d’appliquer les clauses politiques de l’accord de Minsk

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Et on n'est pas à l'abri d'un coup d'état... Dmitro Yarosh Peut-on sauver l’accord de Minsk? Par Jacques Sapir Le fragile accord signé à Minsk[1] le jeudi 12 février au matin entre Mme Merkel, François Hollande, Vladimir Poutine et le président ukrainien M. Poroshenko est aujourd’hui clairement en crise. Les regards se focalisent sur la question du cessez-le-feu. C’est une question importante, mais qui pourrait masquer d’autres problèmes, encore plus grave. Ainsi, le gouvernement de Kiev a indiqué qu’il n’entendait pas appliquer la « fédéralisation » du pays à laquelle il s’est pourtant engagé. Enfin, il est possible que des troubles politiques affectent les forces de Kiev, voire qu’un coup d’Etat venant de la fraction la plus extrémiste, se produise d’ici les premières semaines.

Lettre ouverte des vétérans de Stalingrad à Madame la Chancelière Angela Merkel

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Stalingrad Le 5 février 2015 Madame Merkel, Soixante-dix ans après la victoire sur les nazis nous sommes là, nous, les anciens combattants de cette terrible guerre, et les participants à cette monstrueuse bataille, prenant conscience qu’en Europe un fantôme erre, le spectre de la peste brune. Cette fois, c’est l’Ukraine qui sert de foyer à l’idéologie nazie, qui est la source d’une idéologie ultranationaliste, antisémite et barbare, dans le rejet des autres cultures, la violence physique, l’élimination des opposants et le meurtre pour des motifs ethniques haineux Nous avons devant nous des images connues: défilés aux flambeaux, voyous en uniforme avec des symboles nazis, la main droite levée pour le salut hitlérien, processions fascistes des habitants de Kiev sous la protection policière et, pour finir, les déclarations de hauts représentants du gouvernement ukrainien nous appelant sous-hommes. Nous l’avons déjà vu, et nous savons où cela mène. Cette pl

Les treize travaux des accords de Minsk

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Voici ce sur quoi les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe se sont mis d’accord le 12 février Ce document a été signé par les membres du Groupe de contact tripartite : L’ambassadeur Heidi Tagliavini Le deuxième président d’Ukraine L.D. Koutchma L’ambassadeur de Fédération de Russie en Ukraine M. I. Zoubarov A.V.  Zakhartchenko  (République de Donetsk) I.V. Plotnitskiï   (République de Lougansk) Cessez-le-feu immédiat et universel dans les zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk et respect strict de ce cessez-le-feu à compter du 15 février 2015 à minuit (heure ukrainienne). Retrait de tous les armements lourds par les deux côtés, à des distances égales, afin de créer des zones de sécurité : d’une largeur de 50 km minimum d’écartement pour les systèmes d’artillerie d’un calibre de 100 mm et plus, d’une largeur de 70 km pour les lance-roquettes multiples, et d’une largeur de 140 km pour les lance-roquettes Tornado-S, Ouragan, Sme

Ukraine : Porochenko nomme l'ex-président géorgien Saakachvili son conseiller

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Pour gouverner l'Ukraine on ne trouve plus que des étrangers des non Ukrainiens et pendant ce temps là le peuple est massacré.  M.Saakachvili a quitté la Géorgie où il fait l'objet de différentes poursuites judiciaires. M.Saakachvili vit en exil aux États-Unis où il accorde ces derniers temps des interviews aux chaînes américaines et ukrainiennes pour commenter les événements en Ukraine. Le président ukrainien a en outre signé un document mettant en place un conseil consultatif international pour les réformes. Mikhaïl Saakachvili sera président du conseil. Le président ukrainien Piotr Porochenko a nommé vendredi l'ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili son conseiller à temps partiel et chef du nouveau conseil consultatif international pour les réformes, a annoncé le service de presse de M.Porochenko. "Nommer Mikhaïl Saakachvili au poste de conseiller du président ukrainien (à temps partiel)", est-il indiqué dans le décret signé par M.Porochenko.

Accord au Donbass : les termes de l'accord

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par Jacques Sapir La réunion de Minsk s’est donc soldée par un accord, certes fragile, mais qui ouvre pour la première fois une perspective d’espoir pour les populations du Donbass. Ce accord devrait donc donner lieu à un cesser le feu qui s’appliquera le dimanche 15 février à 00h00. Il est clair que des combats importants risquent de survenir jusqu’à cette date. Néanmoins, les conditions politiques marquent une victoire significative pour les Insurgés, mais aussi – plus subtilement – pour la Russie. Les termes de l’accord. L’accord prévoit le retrait des armes lourdes dans un rayon de 50 à 150 km suivant la portée et la nature de ces armes, à partir de la ligne de feu actuelle pour les troupes de Kiev et de la ligne de cessez-le-feu du 19 septembre 2014 pour les insurgés. Ceci ne concerne QUE les armes lourdes. Cela signifie que la ligne de séparation réelle sera donc bien la ligne de feu actuelle. C’est une victoire pour les Insurgés. En organisant un repli des lance-roquett

La Russie doit être notre alliée

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par Jacques Attali Une fois de plus, nous pouvons être entraînés dans une guerre absurde, contre ceux qui devraient être nos alliés dans d’autres combats infiniment plus importants. Il est en effet totalement absurde de se poser en défenseur d’un gouvernement ukrainien aussi incohérent que les précédents, incapable de proposer un programme de reconstruction de l’État, et qui ne trouve pas mieux pour exister que de réaffirmer que le russe, langue maternelle d’une partie significative de sa population, n’est plus langue nationale. Alors, faut-il s’indigner de voir la Russie se poser en défenseur des droits de ces minorités ? Nous opposerions nous aux Hollandais s’ils volaient au secours des Flamands à qui un gouvernement belge aurait interdit de parler leur langue ? Et nous, Français, ne réagirions nous pas si le gouvernement suisse interdisait à ses citoyens de parler le français ? Si l’Ukraine ne veut pas donner à ses russophones un statut décent, il est nor

Moscou, Munich et Minsk

8 février 2015 Par Jacques Sapir Le processus de négociations sur l’Ukraine, dont la visite à Moscou de Mme Merkel et de M. François Hollande le 6 février a été un épisode, est clairement appelé à continuer. Ces deux dirigeants ont prévu de se rencontrer, le mercredi 11 février, à Minsk avec le Président Poutine et le Président de l’Ukraine, M. Poroshenko[1]. Les responsables des Républiques de Donetsk et de Lougansk seront aussi de la partie. On peut donc s’attendre à une négociation enfin sérieuse. Mais que la route est longue qui va de Moscou à Munich et de Munich à Minsk. Cette route nous renvoie aux pires moments de la Guerre Froide, que l’on croyait défunte. Un parfum de guerre froide ? Car c’est dans une situation très dégradée que cette négociation va s’engager. Pourtant, il est bon qu’elle s’engage. L’urgence humanitaire dans le Donbass l’exige, et la situation désespérée des troupes de Kiev l’impose. Mais, rien ne dit qu’elle aboutisse. Pour cela, il fa

Le sens d’un combat français: la paix, la solidarité, l’antifascisme et la vérité

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Les mères d’Odessa exigent la vérité sur la mort de leurs enfants UNE TOURNEE  D’UKRAINIENS A PARTIR DU 25 JANVIER, L’EXPLOIT DE LA SOLIDARITE, DE LA PAIX ET DE  LA VERITE EN FRANCE Je crois qu’à quelques uns nous sommes en train de tenter un exploit et le bébé s’annonce bien, un signe de vitalité pour la nouvelle année.  Tout est parti de ce blog [ Histoire et société ] , de deux « grands mères, une jeune retraité   Marianne et moi qui le suis moins. Nous avons refusé la pression médiatique et nous avons décidé de nous faire une opinion par nous mêmes. Ce que nous avons découvert dans nos deux voyages, n’avait rien à voir avec ce que la presse racontait ici.  Alors il y a eu ce blog, qui connait une certaine audience grâce à vous tous,  fort heureusement il n’était pas seul et sur le web ont commencé à surgir d’autres informations malheureusement pollué par les fascistes qui depuis quelques années viennent occuper l’espace laissé par les communistes et les gaullistes pour le

Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom !

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Tandis qu'en France intellectuels et politiques s'appliquent à des concours de ramollissement du bulbe, que les médias, on pourrait le penser, souhaitent la guerre sans doute pour remonter l'audience, que la seule chose qui a été faite lors de la rencontre de Hollande ce fût de se moquer de sa tenue vestimentaire, les politiques et intellectuels allemand conscient du vrai danger lancent un appel qui je l'espère sera largement diffusé ...   pour l'heure les médias français à la solde des marchands d'arme ou de la CIA n'en parlent guère...  Maryvonne Leray "Wieder Krieg in Europa? Nicht in unserem Namen!" Roman Herzog, Antje Vollmer, Wim Wenders, Gerhard Schröder und viele weitere fordern in einem Appell zum Dialog mit Russland auf. ZEIT ONLINE dokumentiert den Aufruf.   Le journal Allemand  Zeit  a relayé cet appel « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! » Personne ne veut la guerre. Mais l’Amérique du Nord, l’U

Elections en Ukraine(s) : Une faute, trois erreurs.

Par Jacques Sapir Ces élections se sont tenues en Ukraine le 26 octobre. D’autres se tiendront le dimanche 2 novembres.[en zone insurgée NBTP] Ces élections entérinent en fait la partition de l’Ukraine. Les pays de l’UE et les Etats-Unis se refuseront sans doute à reconnaître les résultats des élections qui se tiendront dans l’Est de l’Ukraine, en territoire insurgé. C’est une faute, et une faute dont les conséquences seront graves. En effet, dans une guerre civile, et ce qui se passe en Ukraine depuis le mois de mars est bien une guerre civile, il est impératif de trouver des compromis. Ces compromis exigent que l’on discute avec des gens avec lesquels on n’est pas d’accord. Il n’y a que dans le monde des bisounours que l’on passe des compromis avec ses propres amis. De ce point de vue, les élections qui se tiendront dans la zone contrôlée par les insurgés permettront de vérifier le degré de légitimité des autorités insurgées. Une faute, trois erreurs. On dira que rien

Europe : Allons nous laisser la guerre arriver comme en 14

où les peuples parviendront-ils à imposer la paix face à la folie des gouvernants ?  Une grande guerre est arrivée  "Une grande guerre est arrivée dans notre maison, une guerre comme l'Europe n'en n'avait plus connue depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans une telle guerre, les pertes vont se calculer non par centaines, mais par milliers voire par dizaines de milliers de morts" , a déclaré lundi le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Guéleteï. Selon lui, la priorité est désormais d'organiser la défense afin d'empêcher la Russie d'avancer "sur d'autres territoires ukrainiens". A Bruxelles, la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, future chef de la diplomatie de l'Union européenne, doit préciser mardi devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen sa vision de la politique étrangère de l'UE en Ukraine. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, choisi à la prés

L'ultimatum envers la Russie : un désastre pour l'Europe

7 juillet 2014   Bruxelles vante des sanctions économiques et augmente par là le risque d’une guerre en Europe. Cameron en même temps, fait signer des accords d’un montant de plusieurs milliards entre BP et Rosneft, une entreprise russe.  Naturellement, cela ne va empêcher ni Londres ni les puissants à Washington de continuer à pousser l’Europe de l’Union européenne dans le désastre. L’ultimatum de l’UE envers la Russie, n’est rien d’autre. par Williy Wimmer* ancien secrétaire d’Etat au Ministère fédéral allemand de la défense et vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE   Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE n’ont rien appris de leur visite à Ypres à l’occasion du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914. L’ultimatum visant la Russie équivaut à un Rambouillet II. Et quand est-ce qu’on passera à l’attaque? Une récente enquête effectuée par une fondation d’Allemagne du Nord a clairement démontré à quel point le souti

Ukraine : la politique doit reprendre ses droits

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par Jacques Sapir  Il est désormais plus que temps que la politique reprenne ses droits dans la crise ukrainienne. Mais, ceci implique en premier lieu qu’un cessez le feu soit rapidement conclu entre les gouvernement de Kiev et les insurgés. C’est vers ce résultat que devraient tendre toutes les énergies. Mais, on doit constater que ce n’est pas le cas, et que l’hystérie antirusse se fait très présentes dans les médias. Il faut alors rappeler ici plusieurs points qui semblent avoir été systématiquement oubliés dans les commentaires que l’on peut lire ou entendre sur la situation en Ukraine. (1) Le gouvernement de Kiev a employé une force disproportionnée qui a aboutit à des pertes civiles et des destructions sans nombres dans les villes tenues par les insurgés. Les bombardements sans discrimination entre cibles militaires et civiles ont été très nombreux. On peut ici formuler le soupçon que les chefs militaires des forces de Kiev ont délibérément  voulu punir les populations

Olga, réfugiée ukrainienne en Russie

par Anna Colin Lebedev  docteure en sciences politiques, chercheure associée au Centre d'études  des mondes russe, caucasien et centre européen Elle me dit son prénom, puis se ravise quelques minutes plus tard et me demande d’utiliser un prénom d’emprunt. Irina, Olga ? Elle se tâte pendant quelques secondes et choisit avec un sourire coquet : Olga. Olga est une bavarde, je l’imagine très bien en meneuse de sa bande de copines, animatrice infatigable des soirées et langue de vipère à ses heures. Le rire est toujours au coin de ses lèvres, mais le visage est traversé régulièrement de tics d’angoisse. Elle demande à voir mon carnet de notes, se demande si j’ai écrit quelque chose qui permettrait de l’identifier, quelque chose qui pourrait se retourner contre elle. Olga est réfugiée. Elle a fui sa ville de Lougansk à l’Est de l’Ukraine pour rejoindre un camp de transit derrière la frontière russe, avant de prendre un bus qui l’a déposée là, dans un centre de réfugiés improvisé dan

Convoi humanitaire russe: Kiev avait donné son feu vert le 12 août

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NEW YORK (Nations unies), 23 août  La Russie a envoyé son convoi humanitaire en Ukraine après avoir obtenu le feu vert de Kiev le 12 août dernier, a déclaré vendredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine. "Quant au respect de la souveraineté ukrainienne, nous avons obtenu un consentement formel de Kiev. Nous avons mené des discussions à ce sujet avec les Ukrainiens et s'ils ont menti, c'est leur problème à eux", a indiqué M.Tchourkine au terme d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'Onu consacrée à l'entrée du convoi russe en Ukraine. Selon lui, la Russie a reçu une note officielle de Kiev autorisant l'entrée du convoi humanitaire sur le territoire ukrainien le 12 août dernier. Les Kamaz sont entrés en Ukraine le 22 août, ont acheminé l'aide humanitaire à Lougansk et sont repartis à destination de la Russie. Le diplomate russe a également rappelé que l'acheminement de l'

Donbass : Silence on tue

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Nous poursuivrons les actions de solidarité avec les populations du Donbass et les ukrainiens qui veulent tout simplement vivre dans une Ukraine démocratique, fédérale, respectueuse de ses minorités, non dépendante de l’UE et du FMI. Comité Lyonnais du Mouvement de la Paix Depuis déjà plusieurs semaines, les journalistes nous parlent – quand ils évoquent à mots couvert la situation – de l’armée ukrainienne qui « resserre l’étau autour de Donetsk et Lugansk » et de la phase « finale » des opérations militaires contre les Républiques Populaires de Donetsk et Lugansk.  « Silence on tue » semble être le mot d’ordre des journalistes et de la classe politique, droite-gauche confondue, à l’exception notable de l’Humanité et du PCF. Pas un mot par exemple sur les 700 000 ukrainiens orientaux qui ont fui l’avancée de l’armée ukrainienne « libératrice » pour se réfugier en Russie. Ces faits sont pourtant des réalités, mais des faits embarrassant pour l’Union Européenne, l’OTAN et

Ukraine : La grande offensive contre Donetsk et Lougansk se prépare

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 Spécialiste en droit russe et professeur invité à l'Université d'Etat de Moscou, Karine Béchet-Golovko n'imagine pas que des armes puissent circuler dans le convoi russe actuellement en route vers Lougansk, en Ukraine. Interrogée par leJDD.fr, elle souligne l'urgence humanitaire dans la région de Donetsk et Lougansk, où elle prédit une bataille finale du conflit ukrainien le 24 août. Un convoi est parti mardi de la base militaire d'Alabino (Russie) et devrait arriver mercredi en Ukraine. Et ce, alors que des combats ont encore lieu à Lougansk. Quelle est la situation militaire sur le terrain? Tout d'abord, il faut bien comprendre que nous sommes en situation de catastrophe humanitaire. Dans la ville de Lougansk, comme à Donetsk, les Ukrainiens sont privés d'eau et d'électricité. Dans ces deux villes, vous avez des manques de médicaments, de nourritures, des hôpitaux sont bombardés, des écoles aussi... Il est donc normal qu'on pense à apporter de

La Commune Vaincra ! Solidarité de classe solidarité antifasciste avec le Donbass

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Nos aïeux disaient, après la Semaine sanglante qui vit des dizaines de milliers des meilleurs des filles et fils de Paris massacrés par la soldatesque de Thiers, boucher honoré encore de nos jours dans les villes de France par des rues à son nom,  la Commune n’est pas morte, la Commune vaincra! Il ne s’agissait pas de mots, d’affirmations gratuites pour remonter le moral de la classe ouvrière martyrisée, il s’agissait d’une analyse politique. Marx et Lénine, tout en analysant forces et faiblesses de la Commune, tout en montrant son caractère contradictoire, surent dégager l’essentiel de l’événement : la Commune annonçait par son caractère de classe et ses objectifs politiques les révolutions à venir. A Donetsk le canon tonne contre les barricades de la République populaire. La soldatesque de Maïdan, renforcée par des bandes fascistes armées par les EU et l’UE, tente d’étrangler dans le silence des  médias et des pseudo-défenseurs des Droits de l’Homme, le sursaut de la c

Pétition contre l’interdiction du Parti communiste d’ukraine lancée par des intellectuels italiens

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Se désolidariser des peuples qui luttent contre la nazisme, pour la justice et la liberté et qui se font massacrer ce serait comme se désolidariser jadis des juifs persécutés ...  Le PCF a abandonné la faucille et le marteau et aujourd'hui son honneur et sa raison d'exister ... envoyez sa signature à : pcucraina@gmail.com A LA COUR CONSTITUTIONNELLE D’UKRAINE LA COUR DE JUSTICE DE L’UNION EUROPÉENNE LE PARLEMENT EUROPÉEN LE CONSEIL DE L’UE L’ASSEMBLÉE DU CONSEIL DE L’EUROPE Après avoir réitéré l’agression physique et les menaces contre les communistes ukrainiens et particulièrement contre le Secrétaire général du parti, Petro Simonenko, survenus ces derniers mois, nous avons appris avec consternation la nouvelle que le gouvernement de Kiev, qui bénéficie du soutien de forces ouvertement néo-nazis comme « Pravyj Sektor » et « Svoboda », s’apprête à interdire le parti communiste d’Ukraine (PCU). L’UCP, réorgansé en 1993, a toujours été présent légitimem